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12 octobre 2011, le débat Aubry-Hollande.

"Si ma tante en avait..."

Telle est le seul résumé que je pourrais formuler avoir écouté, avec neutralité croyez-le, les propositions et les projets des deux candidats à la Primaire du Parti qui entend gouverner la France.

Certes, c'est tentant et bourré de bonnes intentions, mais il faut prendre conscience que tout, depuis les créations d'emplois jusqu'aux réductions des déficits, est tributaire du retour d'une croissance que nos deux optimistes définissent, à la virgule près, pour les trois ans... quatre ans... voire même pour les cinq ans à venir.

Il faut tout de même se souvenir qu'à quelques mois seulement d'intervalle, ni La Crise, ni son ampleur ni ses conséquences n'avaient été prévues par nos Experts, pas plus, d'ailleurs, que par une Opposition toujours prompte à donner des leçons d’Économie.

"...Imposition dès le premier Euro de tous les revenus, y compris ceux de remplacement et à taux constant..."

François Hollande, le 24 octobre 2010, sur BFMtv.
De plus, à garder en mémoire l'interview d'un certain François Hollande qui proposait, le 24 octobre 2010 sur BFMtv, une courageuse  et remarquable réforme fiscale, à savoir une imposition de tous les revenus, y compris ceux de "remplacement", dès le premier euro et à taux constant, c'est à dire en supprimant les "tranches d'impôt", la "Flat Tax" à la Française, je comptais voter pour lui avec enthousiasme, j'avais trouvé mon Homme Politique, mais, hier soir, quelle déception, il devait probablement s'agir d'un homonyme... d'autant qu'il m'a semblé plus mince que l'autre.

Il est vrai qu'en terme de marketing électoral Socialiste, il aurait été suicidaire d'annoncer froidement aux cinquante pour cent de foyers fiscaux qui ne paient pas d'impôt sur le revenu qu'en cas de victoire, ce "petit avantage" disparaîtra et que, de plus, très riche ou non, le taux sera identique pour tous.

Dès que j'en aurai le temps, je mettrai en ligne les "morceaux choisis" de cette interview.

Girouettisme électoral.

Si je n'ai pas de sympathies "politiques" pour Arnaud Montebourg, je lui reconnais, par contre, une immense qualité, celle de rester fidèle à ses convictions et il est très probable qu'il en touche, aujourd'hui, les dividendes. Voir, par contre, certains hommes politiques, tous bords confondus, nous vendre avec le même aplomb... "dote et antidote"... "le pour et le contre"... "la thèse et l'antithèse" à seulement quelques mois d'intervalle, en misant sur une mémoire collective estimée à six mois, me pousse à ne me poser qu'une seule question, la seule qui vaille, "quand sont-ils sincères avec eux-mêmes, à défaut de l'être avec nous".

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