Mardi, Mars 19, 2024
   
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Un bon scenario, de mauvais acteurs.

"... Le contexte actuel est trop lourd d'enjeux pour que notre pays continue avec ses mauvaises habitudes : au vu des bouleversements actuels, les élections européennes doivent donner lieu à une véritable discussion sur l'Europe. Par ailleurs, les représentants français envoyés à Bruxelles et à Strasbourg ne doivent en aucun cas être des personnalités en errance, choisies pour les consoler d'une défaite électorale ou les récompenser d'une loyauté politique et qui battent des records d'absentéisme au Parlement ..."

Ce court extrait d'un texte émanant de l'Institut Montaigne, daté du mois d'avril 2009 et que j'ai été autorisé à reproduire, ne peut que confirmer pourquoi les élections européennes s'accompagnent, à ce point et à chaque fois, d'un tel taux d'abstentions.

L'Europe et sa construction sont pourtant une des plus belles réussites de cette partie du vingtième siècle. Mais, en France, elle nous est décriée et décrédibilisée, non sans raison parfois, elle semble nous imposer des décisions, ces fameuses "directives", que l'on subirait à notre corps défendant alors qu'il faut garder à l'esprit qu'elles sont votées à l'unanimité, donc également par des parlementaires français en place.

Si l'on souhaite que les Français se passionnent pour elle, commençons par ne plus réduire notre pauvre Europe à un Croquemitaine qui ne saurait rien faire d'autre que nous imposer de cruelles réformes, de pénibles décisions et de douloureux abandons laissant ainsi entendre que ce qui est mal nous vient d'elle et que ce qui subsiste de bien est à porter au crédit de l'État Français qui là, sous nos yeux, s'arc-boute courageusement pour nous en préserver. Nous, sans doute un peu, mais certainement beaucoup plus les deux composantes de notre secteur public.

Force est de reconnaître qu'il y a dans tout ceci un petit côté "Comedia del'Arte" ou "Arroseur arrosé" qui a peu de chances de séduire et de mobiliser l'électorat.
 

J'vous l'avais bien dit !

 

"Même Félix, mon chat, est un chat européen... alors qu'on m'dise pas que je suis contre l'Europe, au contraire !

C'était pas la peine de sortir de Saint-Cyr pour se douter de ce qui allait arriver. Vingt-sept, une Europe à vingt-sept avant même que tout le monde paie les mêmes impôts, les mêmes charges et prenne les mêmes décisions, en même temps, on a mis la charrue avant les bœufs.

Pour se marier, et là, le divorce il a pas l'air prévu, faut tout de même se connaître un peu, surtout si on met ses économies en commun. Faudrait pas, non plus, qu'y en ait un qui fasse la grasse'mat pendant que l'autre se tape tout le boulot, sinon, c'est comme faire du tandem quand y a que celui de devant qui pédale.

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C'était un peu prévisible.

L'Europe à 27, à 26... 15, 9, 2, à 1.


Dans le but louable de ne pas laisser en "errance" certains des petits pays de l'ex bloc communiste, on est allé beaucoup trop vite en besogne et c'est dommage.

Une Europe à 27, même si la zone euro ne compte pas autant de membres, c'était négliger des histoires et des cultures différentes, c'était exacerber les sentiments nationalistes que l'on constate déjà, c'était miser sur des harmonisations économiques et sociales effectuées après coup, au lieu d'en faire des préalables dans le but de converger dans les meilleures conditions possibles.

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