Samedi, Juillet 27, 2024
   
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Le "bouchon" citoyen...

...mieux que le "verre baveur".

bouteille
Avec l'aimable autorisation de l'auteur

Au risque de paraître manquer d'imagination alors que j'en connais bien d'autres, je ne résiste pas au plaisir de vous offrir cette vieille, très vieille, histoire juive...

"Dans les urinoirs d'une gare, un homme demande à son voisin :

- Américain ?
- Oui.
- Juif ?
- Également.
- Vous êtes du Texas ?
- Tout à fait !
- Et je présume que vous êtes de la ville d'Austin.
- Oui, mais comment pouvez-vous le savoir ?
- Rien d'étonnant, en fait, j'ai vécu moi aussi à Austin et j'y ai bien connu le rabbin Goldstein, celui qui louchait abominablement et qui, du coup, effectuait les circoncisions en biais. Là, ça fait deux minutes que vous me pissez sur les chaussures."

Pourquoi cette histoire, archi classique et usée jusqu'à la corde ? Mais tout bêtement parce que reconnais y penser à chaque fois que je me sers d'une bouteille munie de ces bouchons prisonniers, imperdables et tellement écolos... que, d'ailleurs et soit-dit entre nous, je m'empresse d'arracher.

Maintenant, vous y penserez sans doute, comme moi, à chaque fois !

 

Mauvaise nouvelle pour ceux qui aiment boire à la bouteille. Qu’on les apprécie ou non, il faudra bien nous y faire car, à partir du 3 juillet 2024, les bouchons solidaires (attachés au goulot, ndlr ) seront obligatoires en vertu de la directive européenne ref. 2019/904, du 5 juin 2019, relative à la réduction de l’incidence de certains produits en plastique sur l’environnement et cette décision concernera tous les bouchons de boissons en bouteille plastique jusqu’à trois litres. Pourquoi trois litres, allez savoir...

 

14 juin 2024, élections (suite)

 

14 juin 2024, élections ( suite )...


Bon choix167

Avec l'aimable autorisation de l'auteur

... la claque, la dissolution surprise, et des élections législatives !

A ce niveau, c'est de l'incompétence ou, alors, une volonté délibérée de nuire à son propre pays mais qui, en l'occurrence, est aussi le nôtre. Rien, absolument rien, obligeait le Président à dissoudre l'assemblée nationale.

Certes, avec plus de 93 % des communes ayant placé en tête le Rassemblement National au soir du 9 juin, la situation de la [soi-diant] majorité devenait délicate, pour ne pas dire plus mais, semble-t-il à chaud, une dissolution soudaine au pire moment à l'approche des JO, du risque d'insécurité majoré et des mouvements sociaux annoncés n'était, à l'évidence, pas le bon timing.

Je demeure stupéfait de constater, comme d'habitude mais en mieux, que les Partis qui revendiquent haut et fort d'être des démocrates, qui n'hésitent pas à prétendre être les seuls authentiques défenseurs des libertés, du pluralisme et de la libre expression, annoncent, froidement et dans une indifférence quasi totale, qu'ils vont s'opposer, dans la rue et sans doute par la violence, au résultat d'une expression populaire. Je suis de droite, de droite libérale et, donc, je fais un rejet viscéral et instinctif du "communisme" mais, comme je suis respectueux du résultat d'un suffrage même s'il ne me convient pas, il ne me viendrait pas à l'idée de manifester pour l'interdiction d'un quelconque journal, pas même l’Humanité, c'est vous dire.

A ce titre, je suis révulsé de constater que ces chantres de la liberté, sous toutes ses formes, n'aient, comme seul horizon et seule motivation, celle de voir disparaître du champ médiatique, papiers ou télévisuels, ceux qui ont le front d'avoir une opinion différente de la leur. Ils sont tellement convaincus de détenir "La Vérité", the only One, qu'ils ne peuvent envisager ni même simplement concevoir que ce n'est pas nécessairement le cas et c'est en cela que je les tiens pour particulièrement dangereux, des Pol Pot, des Mao et des Staline en puissance.

Peut-être suis-je le seul, mais je crains infiniment moins le verdict à venir que les manifestations qui vont émailler la campagne électorale et, très probablement, accompagner un résultat qui risque fort de ne pas convenir à ce qu'il devient justifié de considérer comme une "minorité" et dont les conséquences seront, bien évidemment, imputées au mauvais choix populaire, qui, lui-même, sera le résultat de l'influence délétère de CNews, C8, Europe1 bref d'un certain Bolloré etc..

Inutile d'ajouter que la Bourse affiche le contrecoup de cette double surprise puisque, en quatre jours, le CAC40 a perdu 4,4% et le taux d'intérêt de notre [petite] dette publique vient de dépasser celui du Portugal, et que, bien malheureusement, les Agences de Notation qui semblaient, encore pour un temps, nous éviter un statut à la "Grecque" risquent, au moment des JO, de ne pas tresser de couronnes de lauriers à notre Mozart de la finance, un Mozart qui, depuis le renoncement à Notre Dame des Landes jusqu'à cet échec électoral cuisant et sa réponse, quelque peu Chiraquienne puisque l'action aurait (??) précédé la réflexion, nous a gratifié d'un florilège d'erreurs, d'hésitations et de volte-face. Mozart, le vrai, l'ancien, a eu son Salieri, le nôtre a son Bardella... Nous restons dans la phonétique transalpine.

"Puisque le peuple vote contre le Gouvernement, il faut dissoudre le peuple !"

On vient, faute de mieux, de commencer par dissoudre sa représentation. J'ai longtemps attribué cette tirade aux Marx Brothers, encore que, mais nous la devons finalement à Berthold Brecht auteur, entre autre, de "La Résistible Ascension d'Arturo Ui", parabole de celle d'Hitler, ou de "l'Opéra de Quat'sous" qui, aujourd'hui, pourrait, mais en autrement plus coûteux, caractériser le psychodrame que nous offre, mot peut-être injustifié, tant la droite que la gauche.

Une droite qui, là, d'un coup, se sent pousser des testicules et une gauche qui, bien qu'antisémite, s'accapare l'étendard politiquement porteur du "Front Populaire" d'un certain Léon Blum, socialiste, certes mais juif et sioniste garanti grand teint. Nous n'en sommes véritablement plus à une incohérence près et, faute d'un minimum de culture politique et historique, il devient particulièrement facile de jeter dans la rue des gamins qui, sans le savoir, ne seront que des "sauve-les-meubles" de Partis de gauche qui, à force d'être demeurés dans le déni ont, finalement, goudronné un boulevard pour le Rassemblement National.

Quant à la Droite, elle n'a pas fait beaucoup mieux et porte également sa part de responsabilité. A force de préférer "perdre une élection plutôt que perdre son âme", d'une part, elle en a pris l'habitude, pour ne pas dire le pli, au point qu'une victoire électorale eut sans doute été vue comme déviationniste et, d'autre part, cerise sur le gâteau, elle va en plus perdre son âme. Je ne me souviens plus quels sont les Partis qui se sont montrés favorables à l'adoption de la "Loi sur la fin de vie", mais je crains que, parmi ceux-ci, certains se soient sentis concernés.

Je finis par être tenté d'actualiser les théories de Freud puisque, aujourd'hui et dans le climat actuel, une fois allongé sur le divan, à chaque question ou face à l'attente muette de l'analyste, affirmez d'une manière péremptoire ... "Non ! Je sais que ce n'est pas à cause de ma mère, mais de l'extrême-droite !".

   

9 juin 2024, une déroute présumée

 

8 juin 2024, demain...


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Avec l'aimable autorisation de l'auteur

... les élections Européennes !

Voilà qui va constituer, enfin, un sondage en vraie grandeur, en un seul tour et au niveau de l'Europe toute entière, le même jour. Il apparaît clairement, en dépit du déni qui lui est opposé par les médias "bien-pensants" que l'immigration soit au coeur des préoccupations des Français et de quelques autres de nos voisins. Je n'ai aucune illusion, dimanche soir, il n'y aura que des candidats satisfaits, comme à chaque élection mais, selon les chaînes qui retransmettront les résultats, la physionomie des journalistes confirmera l'ampleur d'une branlée plus que probable.

Depuis des années, ou plutôt des décennies, il nous est vantée une immigration qui serait une "chance pour la France". Voire, elle devient une chance ou, parfois même un fond de commerce, pour nombre d'officines de sécurité, pour les associations de défense des migrants, les avocats spécialisés dans ce filon, les médecins psychiatres, les cours d'auto-défense, les inscriptions à des clubs de tir et d'autres petites activités qui, très probablement, n'existeraient pas à ce point sans cette chance qui frappe à nos portes mais qui le fait, parfois, les poings fermés, à coups de pieds ou d'objets coupants ou contondants.

On a beau nous expliquer et nous répéter à l'envi que l'insécurité ne serait qu'une "sensation", un fantasme, que les refus d’obtempérer ne seraient que le résultat d'une jeunesse désœuvrée, que certains viols, eux, une différence culturelle qu'il faudrait faire l'effort de comprendre. Quant à l'argument sans cesse servi qu'il faut y voir le drame des familles mono-parentales alors qu'il me semble me souvenir qu'au sortir de la guerre de 14-18, qui fut un véritable carnage, nombre d'enfants eurent droit à de "mono-parents" et, pour autant, cela n'a pas induit pour autant une génération de délinquants. Personnellement, je soupçonne infiniment plus les scories des préceptes hérités de mai 1968, interdisant toute interdiction, et une certaine Françoise Dolto, prônant une tolérance absolue pour ne traumatiser aucune tête blonde ou moins blonde. Une doctrine dont la Justice et la magistrature semble porter haut le flambeau et dont elle se saisi au quotidien.

Je demeure toujours stupéfait qu'il soit louable de défendre la culture locale de telle ou telle peuplade ou, encore, de la moindre coutume traditionnelle d'une région de notre beau pays mais sitôt que vous évoquez, innocemment, notre culture, vous passez pour un fasciste, un homme d'extrême-droite, un Pétiniste rance et un nostalgique, n'hésitons pas, d'un tristement célèbre Adolphe. Il est vrai que vous prenez cette image aux yeux d'une extrême gauche qui semble cultiver la nostalgie du bon temps des procès Staliniens et qui, en défendant la liberté d'expression, l'interdit à ceux qui ne partagent pas la leur. Il faut garder en mémoire que le mot "défendre", dans notre langue encore riche, possède deux sens antithétiques "protéger" et "interdire". Ce qui nous sauve encore pour un temps du Goulag, c'est un désaccord sur son lieu d'implantation.

Quant aux délirantes théories du genre, j'ai le regret de confirmer qu'il n'existe que deux types de chromosomes sexuels, X et Y, et quoi que vous fassiez, c'est une loterie qui n'a pas de session de rattrapage. Je ne doute pas, hélas, que dans les années qui viennent, quelques savant fous parviendront à tripatouiller l'ADN humain et fabriqueront, ainsi, des individus dotés d'une sexualité à la carte.

En un mot, entre un pays en voie de tiers-mondisation, endettée jusqu'à [par] la gauche, des secteurs régaliens complètement sinistrés, un niveau d'étude et de culture générale en chute libre, une insécurité grandissante, un mode de vie qui fout le camp mais dont nous devrions nous gargariser, une expatriation vers d'autres cieux d'une matière grise qui souhaite montrer ce qu'elle sait et peut faire sans être sans cesse sous la houlette d'une bureaucratie tatillonne qui vient de confiner au ridicule en imposant une douane aux parachutistes Anglais lors de commémorations du D-Day au prétexte que la Grande-Bretagne ne fait plus partie de l'Europe, j'attends donc, je souhaite, j'espère un réveil du Peuple, au sens noble du terme, contre des élites auto-proclamées.

   

2023, Annus Horribilis.

 

2023, une année de merdes successives...

Le 5 janvier, à la cathédrale de Senlis avait lieu la cérémonie d'enterrement de ma jeune soeur au terme d'un long combat contre un myélome qui, en dépit d'une autogreffe réalisée au cous de l'été précédent, s'est soudainement, et contre toute logique, remis à flamber et à devenir incontrôlable à peine quatre mois plus tard. Les derniers derniers jours furent épouvantables, sous morphine, pour la voir s'éteindre le jeudi 5 janvier. Notre frère nous ayant quitté un an, jour pour jour, auparavant, je demeure l'unique survivant de notre fratrie.

Ma Libanaise de cousine, dont je suis, ou étais, très proche est partie passer l'été à Beyrouth et, depuis lors je n'en ai plus de nouvelles avec tous les motifs d'inquiétude que l'on peut imaginer au regard de la situation locale.

Ma fille, unique, s'est unilatéralement et brutalement brouillée avec moi au motif que j'avais tenté de faire comprendre à son ex-époux qu'il serait sans doute bon de cesser d'exercer un chantage affectif sur leur fils, un fils qui se trouve, accessoirement, être mon petit-fils et, pour finir, mon médecin traitant et, surtout, ami depuis 40 ans succombe à un cancer généralisé le 8 décembre après cinq semaines d'hospitalisation à Bichat.

Un médecin, plus souvent "traité" que traitant, qui râlait parce que je me soignais tout seul mais auquel j'avais confié tant mon père que ma compagne, un médecin qui, après une si longue amitié était surtout devenu un authentique membre de la famille.

Je garderai longtemps le souvenir de nos dîners quelque peu arrosés, des plaisanteries de potaches ou d'une verdeur tout à fait digne de la "salle de garde", de nos désaccords médicaux, désaccords de principe, qui, quelques heures plus tard à peine, me valaient un coup de fil dont la teneur était bien souvent "c'est de la médecine de comptoir, mais t'as p’t-être raison, on va essayer" et on testait. J'ai enseigné l'homéopathie durant plusieurs années et, lui, en était un opposant farouche jusqu'à une soirée mémorable où notre hôte, ayant forcé sur la bouteille et les mélanges, en tenait, comme on le dit familièrement, "une bonne"...

Muni, par avance, d'un petit tube dose d'une souche dont, pour le moment, je tais le nom et la dilution, au terme du repas, je lui ai demandé de laisser fondre, sous la langue, ce que les autorités médicales et ministérielles considèrent comme un vulgaire placebo.  Moins de deux minutes plus tard, il avait dessoulé, se sentant clair et dispo, à la grande surprise, voire même stupéfaction, du toubib. Ebranlé au point de lui demander, le lendemain matin, ce qu'il avait ressenti puis, ceci fait, me laissant un message téléphonique que je conserve précieusement dans lequel il admettait un résultat "qui valait le coup de faire d'autres essais"...

Malheureusement, il entrait à l'hopital quelques semaines plus tard.

En 2023, j'ai également pris ma retraite afin de suivre ma compagne qui souhaitait quitter Paris, mais à 73 ans et après 47 années d'un exercice médical qui constitue bien plus une vocation qu'un métier, et que j'ai adoré, je ne peux me résoudre à tirer le rideau sur une telle expérience sans en faire profiter d'autres qui le souhaiteraient.

Je vais donc avoir du temps à consacrer à mes passions, et elles sont multiples, à commencer par poursuivre mes recherches, prometteuses jusque là, concernant cette pauvre homéopathie à seule fin de lui redonner les lettres de noblesse qu'elle mérite, et m'investir plus qu'aujourd'hui dans la photographie et, surtout, les techniques qui gravitent autour d'elle et permettent de ne pas se contenter d'appuyer sur le bouton.

Par égard, hommage, amitié et en souvenir de mon ami, le Dr Jean-Bernard Lledo, je remettrai en ligne le site médical auquel nous avions consacré bien des heures, des soirées et des échanges téléphoniques entre 2007 et 2009. Un lien sera créé depuis Hexagoneries.info.

   

Enfin un formulaire de contact...

 

Ce site continue d'avoir du succès et je vous en remercie tous. Comme certains ont pu le constater il n'y avait pas de "Contact" ce qui est, pourtant, une obligation. Rançon de la gloire, à chacune de mes tentatives je me suis vu inondé de spams, de propositions allèchantes de fort jolies jeunes femmes seules d'europe de l'est ou, encore, de textes à l'image de ces déclinaisons de "Ut velit mauris, egestas sed, gravida nec, ornare ut, mi. Aenean ut orci vel massa suscipit pulvinar...", bien connus mais, somme toute, bien peu utiles sauf à me faire perdre du temps. C'est rectifié, vous trouverez cette option au sein du menu de bas de page et, de plus, cela me permet d'être en règle vis à vis de la RGPD.

   

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