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Zemmourologie...

Si j'étais Zemmour...

... J'attendrais le plus longtemps possible avant d'officialiser ma candidature et, là, au lieu de le faire, je prendrai un immense plaisir à annoncer, officiellement, lors d'une conférence de presse que :

Zemmourologie
Avec l'aimable autorisation de l'auteur

"Je n'ai jamais, absolument jamais, eu la prétention de postuler, voire d'accéder, à la fonction de Président de la République. Je n'en ai pas l'envergure ni le poids, je n'ai pas de parti auquel m'adosser ni de structure me permettant de postuler à cette fonction suprême mais mon rôle, mon souhait et mon objectif n'ont consisté qu'à faire "bouger les lignes" afin que ce qui, jusque là, était interdit devienne une évidence.

Une évidence que tous les partis ont, peu ou prou, repris à leur compte puisqu'il est devenu indiscutable que les Français, à tort ou à raison, vivent de plus en plus mal une immigration, non contrôlée, non intégrée qui prend, doucement, année après année, le statut d'un état dans l'état au point de ne plus très bien savoir lequel est le contenant duquel.

L'insécurité qui était, jusqu'à mon annonce d'une possible candidature, le sujet tabou à ne pas aborder ni même à oser évoquer puisqu'elle n'aurait été qu'une "sensation", qu'une banale "impression", en dépit d'une violence quotidienne qui concerne non seulement l'homme de la rue mais, également, nos divers élus, forces de l'ordre, pompiers et médecins lorsqu'ils tentent d'intervenir dans ce qu'il est devenu banal de considérer comme de vulgaires "territoires perdus de la République".

Certain, en les évoquant, les a alors comparé à des ghettos or, éthymologiquement et de triste mémoire, un "ghetto" était un lieu ou un quartier dont certaines populations, le plus souvent pour des raisons religieuses, avaient l'interdiction de sortir tandis qu'aujourd'hui ils sont devenus ceux dans lesquels nul ne peut plus entrer impunément sauf à appartenir à "la communauté".

Mon but est, à ce jour, totalement atteint. En effet, chaque candidat y va, maintenant, de son petit couplet sécuritaire pour tenter de ramener à lui un électorat qui lui tourne le dos, depuis des années, au profit d'un Front-Rassemblement National qui, somme toute, n'a guère plus de véritable programme que moi, donc je me retire après avoir fait, j'en suis persuadé, œuvre utile.

Je n'attends pas de savoir si j'obtiens, ou non, les 500 signatures fatidiques, elles me sont de fait et depuis le début inutiles. Je ne doute pas une seule seconde que j'aurais eu, très probablement, autrement plus de difficultés à les réunir que certains candidats, peu sérieux et peut-être en est-ce la raison, qui ont pourtant pu participer au premier tour de l'élection présidentielle de 2017.

Coluche, en son temps, avait tourné en dérision nos élus et ceux postulant à le devenir, de mon côté, avec moins d'humour, j'ai estimé nécessaire de les remettre en phase avec la population sur laquelle ils entendent régner.

J'ajoute, à l'intention de ceux qui m'ont suffisamment fait confiance pour se constituer en "donateurs", et dont j'ai évidemment la liste, qu'ils seront remboursés à l'euro près."

***

Un tel panache lui permettrait de sortir grandi de cette pseudo pré-campagne tandis qu'à mon avis, s'il la mène à son terme, il va se bruler les ailes et conservera, pour longtemps, l'image d'un chroniqueur et polémiste ayant, comme le disait notre grand Victor Hugo, "poëté plus haut que son luth"  .... sauf, bien sûr, s'il parvenait à être élu ce dont, personnellement, je doute.

30 Novembre 2021, 13h58...

... Finalement, il ne m'a pas écouté et il se présente !

Est-ce une bonne idée ? Je persiste à ne pas en être certain, d'autant qu'à voir le torrent de haine qui se déverse, déjà, sur les réseaux ( dits ) sociaux, il est très probable qu'il va constituer l'ennemi à abattre et, ce, par tous. Du côté des partis de droite, parce qu'il va leur faire de l'ombre et, du côté de ceux de gauche, parce qu'il représente tout ce qu'ils vomissent et qu'en luttant contre l'immigration, il leur retire leur jouet électoral car il faut garder présent à l'esprit qu'à défaut d'électorat populaire, il ne leur reste plus que celui immigré. Une démarche, un marketing cynique, dont ils ne se cachent pas réellement, d'ailleurs.

Au-delà des "Minutes de la Haine", devant la version moderne du "Télécran" d'Orwell, auxquelles nous n'allons pas manquer d'assister, seul l'électeur, dans le secret de l'isoloir, va décider, comme au bon vieux temps des "Jeux du cirque", de lever le pouce vers le haut ou... vers le bas. Encore va-t-il falloir qu'il obtienne les 500 signatures et, selon que ce sera le cas ou pas, je jugerai, personnellement, si nous sommes encore en démocratie ou non.

Des candidats, à l'image de Jacques Cheminade ou de Philippe Poutou pour ne citer qu'eux, les avaient pourtant obtenues lors de la campagne présidentielle de 2017 alors que, reconnaissons-le, leurs représentativité respectives étaient, comment dire, plus que ténues. Dans le contexte actuel, je salue, par avance, le courage de ceux qui, parmi les quelques 42.000 élus habilités à présenter un candidat, auront le courage de le faire, en dépit d'une liste rendue publique depuis la loi du 25 avril 2016...

Nos "Antifas".

Subsidiairement, il est clair que l'apparition de notre bon Eric, dans l'arène électorale, nous a donné l'occasion de voir apparaître une nouvelle épidémie après celle du Covid, une "antifalite", phase aigüe voire paroxystique d'une atteinte chronique nommée "antifalopathie". Cette affection neurologique, particulièrement contagieuse au sein d'une certaine frange de la population, dont le principal symptôme conduit celui en est frappé à confondre cerveau droit et cerveau gauche et, donc, le pousse à s'ériger en ardent défenseur de la démocratie, tout en interdisant à celui qui ne partage pas ses opinions de se présenter à une élection. Il n'en demeure pas moins une évidence génétique que, pour les communistes et leurs nombreux avatars, seule une élection à un seul et unique candidat, le leur bien évidemment, n'a de sens et, dans ce cas de figure, pourquoi aller même jusqu'à envisager le recours à une consultation populaire.

Si Berthold Brecht affirmait que "puisque le Peuple vote contre le gouvernement, il faut dissoudre le Peuple", à défaut d'en avoir la possibilité, certains nostalgiques des démocraties populaires s'emploient à dissoudre un candidat qui leur semble déplaisant puisque, aujourd'hui, est devenu "fasciste" celui qui n'a pas votre opinion et se situerait, sur l’échiquier politique, ne serait-ce qu'à la droite de Bayrou

 

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