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Plus que des mensonges.

Plus que des mensonges, l'amnésie !

Lors de son discours à Annecy, hier soir, Nicolas Sarkozy, maintenant candidat, a traité François Hollande de menteur... Ce matin même, interrogé par Jean Michel Apathie sur RTL, François Fillon a, de nouveau, traité François Hollande de menteur...

Nous ne nous sommes pas donné le mot, soyez-en assurés, mais je ne peux qu'ajouter ma modeste pierre à cet édifice et enfoncer le clou, d'autant que c'est lui qui me l'apporte, et sur un plateau. Il ne s'agit, en aucun cas, d'un jugement de valeur mais de la conclusion à laquelle vous aboutirez, très probablement, en comparant ce que François Hollande exprimait, en octobre 2010, et ce qu'il nous propose, maintenant, avec la même absolue "sincérité"...

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François Hollande, cuvée Octobre 2010.

Avant tout, je tiens à préciser que je n'ai fait que réduire et extraire des "morceaux choisis" d'une vidéo qui dure plus de quarante minutes. J'en ai ôté le très long passage sur l'affaire Bettencourt qui n'est plus réellement d'actualité, pour ne conserver que ce qui peut éclairer la campagne électorale à venir. La vidéo finale dure plus de cinq minutes pour avoir, volontairement, tenté d'éviter de sortir une phrase de son contexte ce qui peut, nous le savons tous, en modifier complètement le sens. Dégustez-la, l'original semble, curieusement, être devenu introuvable...

Forgez-vous votre propre opinion et choisissez entre clonage humain... sosie... homonymie... usurpation d'identité... mensonge ou simple amnésie.



Le P.S. ou Parti des Sirènes : [n.m.] Parti Politique né au vingtième siècle et fondé sur une mythologie selon laquelle les sirènes, séjournant rue de Solferino, à Paris, seraient les divinités des classes populaires et intellectuelles. Musiciennes et hypnotiseuses douées d'un talent exceptionnel, elles séduisent les travailleurs qui, attirés par les accents magiques de leurs lyres, flûtes et lendemains qui chantent perdent tout bon sens et fracassent leurs entreprises sur des récifs où ils deviennent chômeurs par la grâce de ces enchanteresses.

En 2010...

François Hollande tourne le dos à la sempiternelle obsession socialiste de "faire payer les riches" en la jugeant insufisante pour résorber les déficits sociaux. Il balaie d'un revers de manche la "retraite à 60 ans" au nom du simple bon sens qui dicte que, dans un régime par répartition, "si l'espérance de vie augmente, il est nécessaire de cotiser plus longtemps". Il propose une réforme fiscale consistant à "... taxer tous les revenus, revenus du travail, revenus du capital et revenus de remplacements dès le premier Euro et au même taux ..." en paraissant soumettre à l'impôt les cinquante pour cent de foyers fiscaux qui, jusque là, y échappaient. Il pratique une nouvelle approche Mitterrandienne du "ni...diminution, ni...augmentation" en ce qui concerne le nombre des fonctionnaires puisque, pour de "simples raisons budgétaires" [sic], il en stabilise le nombre à ce qu'il est aujourd'hui.

Il faut savoir que le simple fait de ne pas continuer à en réduire le nombre est contraire à la R.G.P.P. ( la Réforme Générale des Politiques Publiques ), donc il lui faudrait, pour cela, changer la loi et, d'autre part, que si les Agences de Notation ont récemment dégradée la note de la France, c'est pour ne pas encore avoir suffisamment réduit notre dette et nos déficits publics. Si les Socialistes reviennent aux affaires en mai 2012, ce sera à eux de faire le sale boulot, car on n'y coupera pas et je me délecte, par avance, d'assister à un acte contre nature, celui de voir un Gouvernement de Gauche licencier des fonctionnaires...

En 2012...

Je dois avouer que j'ai du mal à le reconnaître, à m'y retrouver et à admettre que l'on puisse, à ce point, miser sur l'amnésie collective pour se faire élire. Peut-être faut-il se remémorer et transposer ce que disait le vieux Guy Mollet à propos de Mitterrand ... "Mitterrand ? Il n'a jamais été socialiste, il a appris à parler socialiste."

Le conseil du caviste.

Si le millésime 2010 pouvait, très facilement, se conserver et bonifier avec le temps, évitez celui de 2012, il pourrait tourner rapidement à la piquette budgétaire avec un long goût, en bouche, de déroute financière et sociale surtout marié avec des viandes rouges, très rouges.

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