Mercredi, Novembre 06, 2024
   
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Juillet 2024... les grands soirs

Verdict des urnes...

guerre-civile
Avec l'aimable autorisation de l'auteur

... guerre civile ?

Nombreux sont ceux qui, au soir du premier tour des élections législatives à venir, prévoient ( pronostiquent, annoncent, souhaitent, en appellent à... ) des manifestations, bien évidemment et par définition violentes, en cas de victoire des listes Rassemblement National.

Personnellement, je n'y crois pas une seule seconde puisque le conglomérat des diverses listes de gauche constitue, par définition, la représentation "démocratique" populaire, enfin, c'est ce qu'elles affirment et nul organisme de fact-checking, pas plus Mediapart que le Monde d'ailleurs, ne semblant les démentir, c'est donc que ça doit être vrai.

A ce titre, je ne peux supposer, ne serait-ce qu'une seule toute petite seconde, que ceux-ci pourraient s'opposer, dans dans la rue, au résultat d'une libre expression d'un suffrage populaire puisqu'ils en seraient, à les entendre, les garants et les gardiens du Temple de la Démocratie alors que, dans le même temps, les mêmes revendiquent de "ne pouvoir imaginer un gouvernement par le rassemblement national sans troubles profonds dans le pays". Une telle attitude, un tel non sens, ne saurait représenter les valeurs de la gauche française, quoique...

Certes, des troubles sont tout à fait envisageables et, même, à craindre mais à l'initiative de quel frange de l'opinion, de quels Partis politiques.

Serait-il possible que "La Droite", toute à sa satisfaction d'avoir pulvérisé le célèbre plafond de verre organise et pérennise, la date s'y prêtant, une nouvelle forme de Fête Nationale, un nouveau passage de l'ombre à la lumière et que ces festivités constitueraient alors ces redoutables "troubles profonds". En cette période olympique, les gagnants ont pourtant, en règle générale, le triomphe modeste... alors que les perdants, tout malheureux qu'ils soient, devraient, en cette occasion, s'appliquer la célèbre sentence du Baron Pierre de Coubertin par laquelle l'essentiel n'est pas de gagner, mais de participer.

Des troubles, la guerre civile, des manifestations, des grèves, la désobéissance civile, le refus d'appliquer, en bloc, les décisions d'un nouveau gouvernement, la Magistrature, le Conseil Constitutionnel, les syndicats, le corps enseignant, les corps intermédiaires, les lycéens-et-étudiants, éternelle chair-à-canon-des-revendications aisément manipulable et si prompte à l'être, les journalistes, les artistes et tant d'autres qui, la bouche en cœur, en appelleraient à combattre le verdict d'une élection ?

Non ! C'est tout bonnement impossible, impensable, de la part de notre gauche, cela ne s'est même jamais vu, n'est-ce pas, puisqu'elle revendique d'être, à la fois, la donneuse de leçon, la détentrice du Bien et du Mal, la boussole qui signe la route à suivre pour notre bien, qu'on le veuille ou non, donc non, mille fois non, elle respectera, à n'en pas douter, le choix du Peuple et les décisions poitiques à venir.

Le réveil sonne... c'était donc un rêve !

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