Humeurs 26 septembre 2011, le Sénat passe à Gauche.
26 septembre 2011, le Sénat passe à Gauche.
Les Sénateurs ont voté... contre l'abolition de leurs privilèges !
Avec l'aimable autorisation de l'auteur |
Ce basculement historique à Gauche est autant dû à la poussée de celle-ci aux élections locales qu'à des élus de Droite qui ont piétiné leurs convictions et voté à contre-sens à seule fin de retarder la réforme territoriale de 2014... pour des raisons que la raison comprend fort bien.
En France, il faut garder présent à l'esprit que, lorsqu'il s'agit de l’État, ou de ses élus, de la Fonction ou des Services Publics, le simple mot de réforme est, par avance, une déclaration de guerre.
La moindre réforme qui ne vise qu'à la réduction, même d'un unique échelon, du mille-feuilles administratif qui s’empile, depuis le Maire d'une commune Française jusqu'au sommet de la Construction Européenne, vous expose, par avance, au casse-pipe électoral.
Du syndiqué de base jusqu'à nos élus de la République, la plus minime évocation d'une "réduction de personnel" provoque une levée de boucliers immédiate.
Les uns vont défiler dans la rue, pour eux, les autres, non c'est vrai, mais ils le feront faire par procuration, par leurs électeurs. Et, comble du paradoxe, les uns comme les autres vont justifier cette action par l'intérêt de la Collectivité, collectivité qui n'aura, ensuite, que les yeux pour pleurer lorsqu'on lui présentera la note.
Lorsque l'on se souvient de la fronde qu'avait provoqué la simple suppression du numéro du département sur les nouvelles plaques minéralogiques, et ce qui s'en est suivi... un numéro, n'importe lequel, mais obligatoire, ce qui s'est passé était totalement prévisible. De Gaulle, en son temps, s'était cassé les dents sur le Sénat et, malgré le rapport Balladur de 2008, Sarkozy vient d'essuyer le même revers.
En France, il faut garder présent à l'esprit que, lorsqu'il s'agit de l’État, ou de ses élus, de la Fonction ou des Services Publics, le simple mot de réforme est, par avance, une déclaration de guerre.
La moindre réforme qui ne vise qu'à la réduction, même d'un unique échelon, du mille-feuilles administratif qui s’empile, depuis le Maire d'une commune Française jusqu'au sommet de la Construction Européenne, vous expose, par avance, au casse-pipe électoral.
Du syndiqué de base jusqu'à nos élus de la République, la plus minime évocation d'une "réduction de personnel" provoque une levée de boucliers immédiate.
Les uns vont défiler dans la rue, pour eux, les autres, non c'est vrai, mais ils le feront faire par procuration, par leurs électeurs. Et, comble du paradoxe, les uns comme les autres vont justifier cette action par l'intérêt de la Collectivité, collectivité qui n'aura, ensuite, que les yeux pour pleurer lorsqu'on lui présentera la note.
Lorsque l'on se souvient de la fronde qu'avait provoqué la simple suppression du numéro du département sur les nouvelles plaques minéralogiques, et ce qui s'en est suivi... un numéro, n'importe lequel, mais obligatoire, ce qui s'est passé était totalement prévisible. De Gaulle, en son temps, s'était cassé les dents sur le Sénat et, malgré le rapport Balladur de 2008, Sarkozy vient d'essuyer le même revers.
| Je ne saurais trop vous conseiller d'écouter cette interview tout en essayant de rester calme, ce qui ne sera pas facile, afin de juger, par vous-même, si le fonctionnement de la Démocratie et l'égalité Républicaine ont eu quelque chose à y gagner. |