15 novembre 2012, Du pain... Des jeux...
mais... surtout... du Beaujolais nouveau !
Avec l'aimable autorisation de l'auteur |
Quoi de mieux, au moins pendant quelques jours, que de disserter sur le parfum qu'aura, cette année, ce breuvage propre à anesthésier l'opinion avant que les potions suivantes ne prennent un arrière goût autrement plus amer.
Profitons sans vergogne de la chance qui nous est offerte, celle que ce troisième jeudi de novembre tant attendu ne tombe pas en pleine période de Ramadan, nous allons donc pouvoir nous piquer la ruche sans crainte et l'âme en paix...
Cela tombe particulièrement bien vu ce qui nous attend dans le domaine de la fiscalité, de notre taxite aigüe et de prélèvements dont l'ampleur ne fera rien d'autre que de réduire notre pouvoir d'achat en tentant de remplir le tonneau des Danaïdes de nos déficits puisque les réformes structurelles nécessaires restent, elles, dans les cartons mais fermement prévues pour "un de ces prochains jours", pour ne pas dire à Pâques ou à la Trinité.
Alors, allons-y gaiement, sans hésiter, levons le coude avant que ce ne soit le bras pour les uns ou le poing pour les autres, d'autant que, si l'on vient de surtaxer la bière, le Beaujolais nouveau, lui, reste encore épargné. Offrons-nous donc une gueule de bois historique, mémorable et, si possible, durable à seule fin qu'elle ne soit que la conséquence de cet excès alcoolique mais, en aucun cas, celle du coup de massue qui va nous tomber sur le coin de la figure.