Mercredi, Mars 12, 2025
   
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Pour en finir !

 

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 Collection personnelle d'anciens tubes en verre des labos LHF.

 

Eppur si muove !

"Et, pourtant elle tourne !" ... Cette célèbre phrase attribuée, selon la légende, à Galilée, mathématicien, physicien et philosophe, et qu'il aurait marmonnée, en 1633, après avoir été forcé devant l'Inquisition d'abjurer sa théorie, vérifiée depuis lors, par laquelle c'était la Terre qui tournait autour du Soleil, une doctrine considérée comme hérétique par l'Église. Je ne peux m'empêcher de penser à lui lorsque je vois les tenants de l'homéopathie être, à leur tour, quasiment tenus d'abjurer une pratique qu'ils exercent pourtant en toute conscience auprès d'une patientèle satisfaite, qui passe pour hérétique aux yeux d'une inquisition moderne qui, aujourd'hui, a pour nom "Haute Autorité de Santé", "Ministère de la Santé", "Médias", "scientifiques (?)", tous détenteurs d'une vérité qui leur est propre et qui affirment n'être mus que par une seule et unique volonté, celle de nous vouloir du bien, qu'on le veuille ou non.

Les faits sont têtus.

Cela fait plus de 200 ans que cette approche thérapeutique est combattue, critiquée, discréditée par toutes les instances académiques tandis que ceux, les patients, qui l'ont essayée l'ont adoptée et y restent attachés en dépit de son déremboursement. Un déremboursement qui aurait pu, ou dû peut-être, sonner son enterrement de première classe. Or il s'avère qu'après un petit trou d'air consécutif à l'avis de la HAS, en 2019, le volume des ventes semble être redevenu celui d'avant l'analyse "du bien fondé" de sa prise en charge, bien modérée d'ailleurs, par l'Assurance Maladie. Certes, prétendre soigner le cancer à coup de granules serait trop beau pour être vrai, refuser les vaccinations ou, à l'image de Témoins de Jéhovah qui eux refusaient les transfusions, n'a concerné que quelques illuminés dangereux, bien souvent radiés à juste titre, ce qui a fortement contribué, et fort utilement je le crains, à jeter l’opprobre sur les plus nombreux, sur ceux qui n'étaient pas tombés en religion, sur ceux qui demeurent, avant tout, des médecins dans la plus pure tradition Hippocratique au point, d'ailleurs, d'associer les deux conceptions de ce dernier à savoir "le traitement par les contraires", l'allopathie, et "le traitement par les semblables", l'homéopathie...

Gardons en mémoire que les siècles passés ont vu bien des vérités, pourtant formellement établies et indiscutables, être remplacées, grâce aux travaux de quelques libres penseurs détachés des préjugés de l'époque, par une "nouvelle" vérité, bien souvent aux antipodes de la précédente. Les exemples abondent de ce qui était faux, un jour, devenir la Bible et ses prophètes quelque temps plus tard.

Il est pour le moins surprenant, pour ne pas dire incohérent, de constater que ce qui est sensé ne pas avoir d'action chez l'humain être, par contre, reconnu positif, préventif et curatif chez l'animal. S'il est un point, au moins, où la quête du "Bio" et du bien être animal, prôné par d'autres instances scientifiques, administratives et vétérinaires, permet de pointer du doigt une démarche étrange et de déni, voire d'obscurantisme de la part des autorités de santé humaine. Je finirais par supposer que l'action parfaitement reconnue et admise sur les poules, les veaux, les vaches, les cochons et autres moutons serait authentiquement thérapeutique alors que le seul effet, sur l'humain, serait celui d'un vulgaire "placebo"...

Bien que drastiquement encadrée ( Directive européenne n°2010/63/UE, révisant la directive n°86/609/CEE du Conseil du 24 novembre 1986 et applicable en France depuis le 1er janvier 2013 ), l'expérimentation animale demeure un préalable incontournable au test de tout nouveau médicament, chez l'homme, afin de juger de son efficacité, d'estimer sa tolérance et sa toxicité éventuelle. En dépit d'une prise en compte justifiée et de plus en plus prégnante du bien-être animal, il s'avère impossible de se passer totalement des animaux de laboratoire constituant un maillon essentiel de la recherche médicale et aucun nouveau médicament ne peut voir le jour sans qu’ils y aient contribué !

Il faut garder présent à l'esprit que les nombreux textes ( officiels ) régissant l'élevage dit "BIO" préconisent, en cas de problème sanitaire, de recourir à l'homéopathie et à la phytothérapie en priorité (sic)...  Au regard de cette directive, une citée parmi bien d'autres,, je persiste à ne pas comprendre pourquoi et comment ce qui est actif, efficace et recommandé chez l'animal serait à bannir, voire à combattre, chez l'humain. Constater qu'un collège de scientifiques, indiscutablement de haut niveau, a néanmoins piétiné, en 2019 et spécifiquement dans le cadre de l'homéopathie, ce qui constitue pourtant, dans tout autre domaine médical, les protocoles expérimentaux d'extrapolation à l'humain me laisse pantois.

On ne me fera que très difficilement croire que les éleveurs, même dans l'optique de la santé du consommateur, puissent renoncer au "bon sens du paysan" et accepter de faire courir des risques à ce qui constitue leurs revenuus, c'est à dire leur cheptel. Je présume, sans prendre trop de risques, que les résultats n'ont pas dû être si mauvais que ça, sinon le recours à l'antibiothérapie serait revenu par la grande porte.

Placebo ? Fallait pas le dire !

Si un placebo est une substance ou un traitement dépourvu d'action pharmacologique, mais que le patient lui pense être efficace, il ne faut surtout pas lui dire qu'il ne s'agit que de "Poudre de Perlimpinpin", l'effet psychologique attendu sera perdu or, en admettant que ce soit la seule vertu de l'homéopathie, elle possédait, au moins, cette action et il ne fallait pas la lui retirer. Une action que le milieu hospitalier accepte, pourtant, bien volontiers tout en estimant ne pas y être assez formé ce qui, une fois de plus, laisserait toute sa place aux petits granules. Un de mes maîtres répétait à l'envi que la "médecine est avant tout du bon sens" or, devant une affection bénigne, autant éviter d'écraser une mouche avec un marteau ou de recourir, d’emblée, à une médication lourde à seule fin de respecter, au pied de la lettre, le "protocole" correspondant qui, parfois, n'est pas sans me rappeler le tristement célèbre "j'ai obéi aux ordres".

Le grand problème demeure le "test en double aveugle", difficilement applicable aux médicaments homéopathiques, mais pas à eux seuls d'ailleurs, car dans bien des situations le résultat sera estimé par le patient, avec tous les biais possibles. Il m'est, parfois, arrivé de pratiquer un test en "simple aveugle", c'est à dire conseiller à un patient la prise de quelques granules en prétendant que cela va soigner l'un de ses symptômes et attendre qu'il me dise que cela n'a pas marché mais que, par contre, un autre ( celui que je visais ) s'était atténué. Une manière, comme une autre, de tenter de minimiser l'impact psychologique de "la blouse blanche".

Pour avoir baigné pendant près de trente ans dans le milieu des médecins homéopathes, dont certains étaient mes meilleurs amis et auxquels je n'ai jamais hésité à confier ma peau ou celles de mes proches, l'avoir enseignée non sans relever quelques ambiguïtés, les dissensions entre "Ecoles ou Chapelles", entre pluralistes et unicistes, entre Hahnemanniens purs et complexistes, n'ont pas arrangé les choses au regard d'une Médecine de plus en plus technique, ce qui n'enlève rien à ses réussites grâce, bien sûr, à des moyens d'investigations qui n'existaient pas jusqu'alors, mais qui tend à s'éloigner de l'aspect strictement individuel et humain dans toute son acception et sa complexité. Un domaine dans lequel l'I.A. va, sans nul doute, se heurter à quelques difficultés.

On a tous en tête la quête des alchimistes visant à découvrir la "Pierre Philosophale", une pierre qui aurait eu le pouvoir de transformer le plomb en or, des recherches qui, hélas, se sont montrées vaines, mais lorsque l'on constate à quel point les recherches sur l'homéopathie sont nombreuses et mobilisent bien des laboratoires, des chercheurs et, même, quelques solitaires ( j'en connais ) dans bien des pays, on est en droit de se poser la question de savoir s'ils recherchent le "Placebo Philosophal", celui qui transformerait tout cancer métastasé en un banal bouton de fièvre ou bien, n'ayant plus rien à prouver quant à l'efficacité thérapeutique, leur démarche ne viserait-elle qu'à en fournir l'explication ? Personnellement et, au vu de certains travaux, c'est ce qui semble être le cas.

L'effet Ouzo !

L'homéopathie ne peut pas agir puisqu'on ne peut pas l'expliquer ! Diable, dans ces conditions, il vous faudra dorénavant renoncer au petit verre de pastis, bien frais, à l'ombre, pour la simple raison que l'on ne sait pas réellement pourquoi ce sympathique aspect laiteux se produit lorsque l'on verse de l'eau dans de l'ouzo ou une autre boisson anisée. Ouzo et homéopathie, même combat ! On constate, on ne sait pas pourquoi, mais on vide son verre quand même.

Si l'on devait renoncer à tout ce que l'on ne sait pas expliquer, ce serait épouvantable mais on parvient à vivre quand même, même sans s'être plongé dans les arcanes palpitantes de la Relativité restreinte, de la Relativité générale et de la Physique Quantique alors que, à l'image de Monsieur Jourdain, nous baignons dedans quotidiennement, sans le savoir. Un scientifique qui, par définition est individu curieux, va avoir une idée, peut-être saugrenue, mais il va l'essayer une fois, deux fois... dix fois et, si ces dix fois sont statistiquement concluantes, il va estimer que c'est une réussite, il va alors communiquer et proposer une explication ou compter sur d'autres pour la formuler mais, en tout état de cause, le résultat, lui, sera là. Hahnemann n'a pas procédé autrement.

Avogadro VS physique quantique.

L'un des fondements de la sempiternelle critique à l'égard de l'homéopathie et, souvent, l'ultime argument et recours de ses virulents opposants est représenté par "le nombre d'Avogadro" qu'ils brandissent tel un chapelet d'ail devant un vampire. Aucun doute, en physique "macroscopique", notre brave Amedeo et ses successeurs ont totalement raison puisque la "mole" est une unité de comptage, au même titre que la centaine, la vingtaine ou la douzaine, mais qui permet de déterminer le nombre des atomes ou des molécules. S'il y a autant d'éléments dans une douzaine de pommes que dans une douzaine d'œufs, le nombre d'entités, atomes, ions, molécules, etc. dans une mole de carbone et dans une mole de plomb est le même et il est absolument colossal : 6,022 ×1023 ! C'est à dire le chiffre 6 suivi de 23 zéros ....

Or, hélas les dilutions successives qui constituent la spécificité de cette thérapeutique nous mènent, très vite, au-delà de ce nombre. En effet, de dilutions en dilutions successives au centième ( les CH ), le nombre d'entités deviendrait nul, toutes choses étant égales par ailleurs, à partir de d'une 12CH. Le calcul est simple et vous pouvez vous amuser à le reproduire vous-même, puisque 1CH, c'est un centième soit 1 x 10-2, 2CH, c'est un dix millième soit 1 x 1O-4 .../... et 12CH, bingo, c'est 1 x 10-24 à rapporter à 1023 du seuil fatidique à partir duquel les laboratoires vendraient, fort chère, de l'eau diluée avec de l'eau.

Au plan macroscopique, c'est absolument indiscutable, tandis qu'au niveau "microscopique" c'est un tout autre problème. En physique quantique, tous les constituants élémentaires possèdent la double casquette d'être à la fois onde et particule or, si l'on peut théoriquement déterminer où se trouve cette particule, l'onde correspondante est "délocalisée" car elle peut se trouver partout. Aïe, ça commence mais ce n'est pas fini... En effet, alors que la mécanique classique autorise l’énergie d’un système à prendre n’importe quelle valeur, la mécanique quantique implique que l’énergie de tout objet, même une molécule constituée d’électrons et de noyaux liés entre eux, ne pourra prendre que certaines valeurs discrètes, donc un niveau d'énergie "quantifiable" et, selon le principe "d'indiscernabilité" ennocé par Pauli en 1925, il existe deux catégories de particules, les fermions, qui ne peuvent posséder le même niveau quantique, et les bosons qui, eux, le peuvent.

Comblant quelques trous dans la raquette de la physique classique, quantification, délocalisation, intrication et indiscernabilité de sa version quantique, permettent d'expliquer un grand nombre de phénomènes, parfois inattendus, qui pourraient fort bien, dans le cas qui nous concerne, reléguer, sans toutefois la démentir, la constante d'Avogadro au seul domaine "macroscopique" mais la voir perdre son sens, comme de nombreuses expériences le prouvent, dès lors que le niveau "microscopique" est concerné. En effet, grâce aux travaux récents et scientifiquement irréfutables, il apparait que les hautes dilutions possèdent une action opposée aux effets initialement connus du principe actif à dose pondérale. Le pouvoir antidotique des hautes dilutions est donc confirmé et objectivé, et il correspond en cela à « la guérison par les semblables », d’Hippocrate. Ainsi, chaque principe actif serait, tout à la fois, le poison, son propre antidote, et tout ne serait qu’une question de dosage et de dilution. Une forme de traversée d'un miroir quantique qui autoriserait et justifierait pleinement l'usage de dilutions homéopathiques à plus de 12CH.

La physique quantique apporte une explication à bien des phénomènes qui, sans elle, ne seraient que des constats expérimentaux, à l'image du photosolaire, de l'effet transistor, des lasers, des microscopes électroniques, de la fusion nucléaire, des diodes à effet tunnel, des microprocesseurs qui, d'ailleurs, voient la multiplication de leurs éléments intégrés se heurter à une limite "quantique" et à l'exploration des mystères de l'univers qui nous entoure... mais elle contribue également à procurer un minimum de sérieux à ce qu'avait pressenti Hahnemann il y a deux siècles. Un sérieux qui, en toute logique, devrait ( ou pourrait ) pousser, tant le Ministère de la Santé que la Haute Autorité de celle-ci, à revoir leur copie de 2019...

... D'autant que, ne l'oublions surtout pas, toute réduction des dépenses de santé, en réduisant nos "charges sociales", nous rendrait plus compétitifs même si cela pouvait porter de l'ombre à ceux qu'il est bon de qualifier de "Big Pharma".

Dilutions additives ou soustractives.

Je suis, par ailleurs, et parmi bien d'autres domaines dont un système Expert d'acupuncture traditionnelle dans les années 1980, un passionné de photographie mais, au-delà de simplement faire clic-clac, des diverses techniques qui l'entourent, espaces couleurs, gamut, point blanc, rayonnement du corps noir, synthèse de couleurs etc.. Or, nous savons tous, ou presque, qu'il existe une synthèse des couleurs dite "additive" et qu'elle a son pendant "soustractif". Sans me comparer à Newton, sous son arbre, je me demande s'il n'y aurait pas, de la même manière, des dilutions "soustractives" et des dilutions "additives" selon leur niveau et la substance utilisée ce qui m'apparait confirmé par quelques recherches récentes.

Il m'est apparu, il y a plus d'une année, que certaines prescriptions consensuelles concernaient des teintures mères ( TM ) et/ou de basses dilutions, jusqu'à 4 ou 5CH, tandis que d'autres recouraient quasi systématiquement à de hautes dilutions, 12, 15 voire 30CH. Pourquoi ?

Un embryon de justification m'a semblé clair en observant les diverses souches utilisées, et elles pourraient être classées en deux familles, d'une part, des souches qui ont ( auraient ) intrinsèquement et spontanément un effet thérapeutique sur les symptômes présentés par le patient, tandis que d'autres seraient l'éventuel "toxique" provoquant ceux d'un autre patient. Les premières ne seraient finalement rien d'autre que le "médicament" dilué et dynamisé tandis que les secondes répondraient à la définition livresque de l'homéopathie qui consiste à "prescrire à dose diluée et dynamisée la substance qui, à dose pondérable, provoquerait les mêmes symptômes chez l'individu en bonne santé". Nous en revenons à cette définition, galvaudée et digne de l'image d'Epinal, du "traitement du mal par le mal" et, s'agissant du mal, autant qu'il soit le plus dilué possible afin que cette ( très ? ) haute dilution n'ait à la fois aucune toxicité et en fasse l'antidote recherché.

Mon expérience sur Ethylicum ( 30CH, une dose ) ne visait, initialement, qu'à valider, ou non, les hautes dilutions sans, toutefois, être par avance convaincu du résultat, une sorte de "quitte ou double" personnel qui se fondait, exclusivement sur l'orthodoxie homéopathique et une dilution ( 30 CH ) garantissant, par définition, l'absence de toute action pharmacologique. Or, le résultat s'est avéré tel, tant sur moi que sur quelques uns de mes amis et patients, que j'aboutis à la conclusion, assez proche de l'énoncée d'Hahnemann et des travaux récents, que "tout toxique deviendrait, à haute dilution, son propre antidote", donc soustractive, ce qui, de fait, a remis en cause ma position, volontiers dubitative, concernant tant les constitutions et les diathèses, que les dilutions employées. Je m'en étais ouvert, il y a déjà bien lontemps, auprès de Max Tetau qui m'avait répondu par ce que je considère, encore aujourd'hui, comme une pirouette "...Berr, c'est plus compliqué que ça...", point final, nous avons alors repris, chacun, notre véhicule.

Quant aux basses dilutions, que j'aurais fortement tendance à considérer comme un recours au "médicament", allopathique ou phytothérapique, dilué et présenté sous forme de granules, il représente, à mes yeux, la cause de nos échecs auprès des instances académiques, d'autant que le concept par lequel le phénomène de dilution-succussion maintienant pleinement l'efficacité pharmacologique de la substance concernée tout en la débarrassant de son éventuelle toxicité m'a toujours intrigué voire indisposé. Ce beurre et cet argent du beurre pourrait allègrement laisser penser à un miracle physico-chimique ou à un tour de passe-passe. La prescription d'une basse dilution, que je qualifie d'additive, n'aura d'efficacité que sur un patient du "type sensible", ou réactif, à cette substance, tandis qu'à dose pondérable, elle concernera virtuellent tout les sujets. Mimosa, pollens ou, encore, poils de chat constituent autant d'allergènes reconnus, mais l'expérience montre que seuls certains individus "sensibles" déclencheront une réaction, tandis que la plupart des autres n'en seront pas même affectés.

Pour tenter de résumer, face à des symptômes provoqués par un toxique, pas d'erreur, haute dilution, au-delà du nombre d'Avogadro donc 15CH et plus, tandis qu'une affection qui pourrait répondre à un "médicament" traditionnel, alors une basse dilution, mais que l'on peut élever si l'interrogatoire du patient montre à quel point le "similimum" représenté par l'ensemble de ses symptômes relèvent de cette pharmacologie. Si l'homéopathie est réputée sans le moindre danger puisqu'elle serait inéfficace, un mauvais choix de la dilution ou d'une souche pourrait parfaitement se révéler dangereux, à l'image d'une precription de "Salicilicum Acid" qui, jusqu'à 5/7CH conserve les propriétés de l'Aspirine, mais devient COAGULANTE à partir de 12CH et, à l'autre extrémité du spectre, "Nux Vomica", immense remède, ne saurait être prescrit qu'à haute dilution pour la simple raison qu'il s'agit de Strychnine, donc renoncez, par avance, à la teinture mère !

Pour répondre à la sempiternelle question "est-ce qu'une 15CH est plus forte qu'une 5CH" ? Ni plus ni moins, elles sont différentes, elles ne se substituent pas et, dans le cadre d'une automédication raisonnable, de tels écarts de dilutions demandent l'avis d'un professionnel, par prudence.

Chiche !

Lorsque l'article du 25 janvier de "L'EXPRESS" est paru, titrant "C’EST UN SCANDALE" : dans les pharmacies, le déremboursement de l’homéopathie loin d’avoir tué le marché", je me suis empressé d'adresser un mail au journaliste auteur d'un tel gros titre pour lui demander ce qu'il attendait de cette décision, le sentant quelque peu déçu et désappointé.

Celui-ci m'a répondu d'une manière que j'ai trouvé un peu plus nuancée voire corrective et, dans le même temps, sur Facebook cette fois, media médical de référence s'il en est, un journaliste à la retraite du "Groupe la Montagne, le Centre à L'Yonne Républicaine", m'a tenu des propos à peu près équivalents...

A l'un comme à l'autre, je me suis empressé de proposer de leur communiquer mon protocole de test afin qu'ils se forgent leur propre opinion, sans se baser sur celle des autres et qu'une sottise, répétée des milliers de fois, ne leur soit devenue une vérité. Au risque de vous surprendre, cette invite n'a eu aucune suite... Auraient-ils peur de devoir remettre en cause leurs convictions et de procéder à une douloureuse auto-critique ? Je conserve, précieusement, une collection de chapeaux à l'attention de l’ensemble de ces détracteurs formatés qui, tôt ou tard, seront contraints de les avaler et de voler au secours du succès, en misant sur l'amnésie populaire.

Conclusion(s).

Une conclusion en guise d'espérance d'autant qu'à près de 74 ans, mon avenir est derrière moi mais avec avec quelle expérience !

La toute première serait de voir les Autorités Médicales, en leurs grades et qualités, accepter de faire de véritables tests, dépourvus de tout a priori, face à une thérapeutique qui semble efficace et satisfaisante depuis tant d'années malgré le discrédit qui lui est, sans cesse, opposé car s'il en est des modes dans le domaine de l'habillement, aucune n'a perduré durant deux-cents ans, de voir ces mêmes autorités faire montre d'un minimum de curiosité scientifique en acceptant de voir quelques granules pénétrer au sein de l'hôpital afin d'en tester les effets en réponse à quelques urgences médicales ( alcool, drogues etc.. ) en complément des protocoles consensuels ( ne serait-ce que pour voir et respecter les protocoles de la HAS ) afin d'objectiver une amélioration, ou non, de l'évolution des pathologies correspondantes, de voir les laboratoires homéopathiques partager des expériences et résultats qui semblent réservés à eux-seuls, ce qui est plutôt étonnant et contre-productif d'autant que, outre mes propres travaux, ils m'ont été confirmés par de nombreuses sources et thèses, et, surtout, de nous voir un peu peu moins sclérosés devant tout ce qui nous semble "nouveau" et remettre en cause notre sacro-saint "on a toujours fait comme ça"... Bref, un peu plus d'intelligence.

J'ai encore en mémoire, lorsque j'avais mis au pont dans les années 80, l'un des premiers système expert médical, auquel iBM avait contribué en me confiant des outils de développement plus puissants que ceux ce que possédais, une machine autrement plus performante que le célèbre PC d'origine et en m'autorisant à accéder à la Tour Franklin de la Défense. Une fois celui-ci achevé, bouclé et commercialisé, je m'étais jeté dans la gueule du loup en proposant à Marcel-Francis Kahn, grand, et surtout violent, pourfendeur de toutes les médecines douces, qu'il le teste dans son service de rhumatologie de l'hôpital Bichat. J'ai encore en mémoire ce que fut sa réponse, "... Je ne suis pas d'accord, ce n'est pas parce que vous mettriez l'astrologie en informatique que vous la rendriez plus crédible"... Tirez l'échelle, rien n'a changé !

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