Mercredi, Octobre 09, 2024
   
Taille

Recherche

Intelligantsia de gauche...

 

L'intelligentsia se définit comme une "classe sociale" ( sic ) engagée dans un travail de création et de diffusion de la culture, accompagnée par les artistes et les enseignants que eux seuls seraient à même de posséder et de partager. Parler d'intellectuels de gauche est devenu, au cours des décennies, un pur pléonasme puisque supposer que certains pourraient être de droite s'apparenterait, si même cela était une seule seconde envisageable, à la notion de "pompier pyromane".

Le drame auquel nous assistons aujourd'hui, et qu'ils vivent douloureusement, est tout simplement qu'ils viennent de prendre conscience des erreurs qu'ils ont commises et que, pire encore, le troupeau sur lequel ils étaient persudés de règner leur échappe...

Ainsi, pour Ariane Mnouchkine, que l'on pourrait difficilement qualifier de sympathisante de droite, les premiers «responsables» du vote RN, seraient justement les «gens de culture». Ainsi fait-elle ce triste constat : «on a lâché le peuple, on n'a pas voulu écouter les peurs, les angoisses. Quand les gens disaient ce qu'ils voyaient, on leur disait qu'ils se trompaient, qu'ils ne voyaient pas ce qu'ils voyaient», déplore-t-elle dans Libération. D’après elle, même si les artistes se mobilisaient aujourd’hui contre le parti de Jordan Bardella, il serait trop tard. «Je ne suis pas certaine qu'une prise de parole collective des artistes soit utile ou productive», analyse-t-elle encore.

En effet, Ariane Mnouchkine considère que ses «concitoyens en ont marre» des gens de culture, de leur «impuissance», de leurs «peurs», de leur «narcissisme», de leur «sectarisme» et de leurs «dénis». Une réflexion «sombre» mais à mes yeux totalement fondée que l’auteure de la tribune assume avant de faire appel à la bienveillance du «public» et de sa «troupe».

Je tiens, par la présente, à la rassurer puisque les responsabilités sont également à partager avec bon nombre d'hommes politiques, tous bords confondus, aux corps intermédiaires, aux asso's, à une partie de la Magistrature, aux syndicalistes et tant d'autres qui, détenant un certain pouvoir en ont été grisés et n'ont vu que leurs intérêts propres surtout électoraux en oubliant cette fameuse "majorité silencieuse" qui finit, tôt ou tard, par prendre la parole, confirmant gaillardement le vieux dicton qui énonce que "tant va la cruche à l'eau, qu'à la fin elle se casse".

Connexion