Etat des lieux Les Présidences
La Crise.
Un homme très bien habillé, manteau poil de chameau, costume trois-pièces, attaché-case, entre dans une banque. Une des guichetières lui demande ce qu'il désire et celui-ci lui répond qu'il souhaite ouvrir un compte.
Devant son attitude élégante et fort bien mise, elle estime préférable d'appeler le fondé de pouvoir. Celui-ci, plutôt que de le laisser remplir les documents debout et devant le guichet, préfère le recevoir dans son bureau.
Le client explique, de nouveau, qu'il souhaite tout simplement ouvrir un compte. Le fondé de pouvoir ouvre un tiroir, prend des documents, les lui tend en lui demandant de les remplir.
Après avoir sorti de sa veste un stylo de valeur, il commence à s'exécuter tout en conversant mais, au moment de remplir la case profession, il semble hésiter.
- " Je ne sais pas trop quoi répondre ", dit-il, " j'ai un travail tout à fait honnête, rassurez-vous, mais je gagne ma vie en tenant des paris. "
Un peu étonné, et un peu gêné, le fondé de pouvoir préfère appeler le directeur de l'agence. Celui-ci entre dans le bureau du fondé de pouvoir, lui demande ce qui se passe, et s'adresse au client.
- " Monsieur le directeur, effectivement, je gagne ma vie en pariant. "
- " En faisant des paris ? "
- " Effectivement, Monsieur le directeur, c'est sans doute inhabituel mais je vais prendre un exemple. Je parie que dans une semaine très exactement, à la même heure, vous aurez un bouton sur la fesse droite ! "
Quelque peu interloqué, le directeur réfléchit et lui répond " soit, pari tenu, mais combien parions nous ? "
- " 1000 €... mais il nous faut un témoin. "
- " Oui. Après tout c'est normal, l'enjeu est important. "
- " Si vous n'y voyez pas d'objection, je propose que nous choisissions Monsieur le fondé de pouvoir, ici présent. "
- " C'est d'accord. Nous nous revoyons donc dans une semaine, ici même, à la même heure. "
Et, en effet, sept jours plus tard, le client se présente et demande à être reçu par le directeur.
- " Monsieur le directeur, nous avions rendez-vous aujourd'hui, à la suite de notre pari de la semaine dernière. "
- " C'est tout à fait exact et je m'en souviens fort bien, mais, et croyez bien que j'en suis désolé, vous avez perdu, je n'ai pas de bouton sur la fesse droite. "
- " Monsieur le directeur, un pari, c'est un pari, je souhaite vérifier moi-même devant le témoin que nous avions désigné la semaine dernière. "
À cette demande, le fondé de pouvoir est appelé.
- " Venez constater avec moi le résultat du pari que nous avons tenu il y a huit jours. Monsieur le directeur explique qu'il n'a pas de bouton, je le crois sans peine, mais nous étions convenus qu'un témoin était nécessaire. "
Sur ce, tout ce petit monde s'enferme dans le bureau du directeur. Là, celui-ci baisse son pantalon, puis son caleçon, et montre qu'effectivement ni la fesse droite, ni la fesse gauche, ne présente le moindre bouton.
- " Nous avions parié 1000 €, vous me les devez. "
- " Sans aucun doute, je me fais un point d'honneur à toujours respecter mes paris " dit le client en sortant une liasse de billets.
Sur ce, le fondé de pouvoir et le client sortent du bureau directorial, et, aussitôt la porte refermée, le client s'adresse au fondé de pouvoir et lui dit :
" Vous me devez, maintenant, 2000 € puisque nous avions parié que je verrai les fesses du directeur ! "
Notre crise mondiale ?
Devant son attitude élégante et fort bien mise, elle estime préférable d'appeler le fondé de pouvoir. Celui-ci, plutôt que de le laisser remplir les documents debout et devant le guichet, préfère le recevoir dans son bureau.
Le client explique, de nouveau, qu'il souhaite tout simplement ouvrir un compte. Le fondé de pouvoir ouvre un tiroir, prend des documents, les lui tend en lui demandant de les remplir.
Après avoir sorti de sa veste un stylo de valeur, il commence à s'exécuter tout en conversant mais, au moment de remplir la case profession, il semble hésiter.
- " Je ne sais pas trop quoi répondre ", dit-il, " j'ai un travail tout à fait honnête, rassurez-vous, mais je gagne ma vie en tenant des paris. "
Un peu étonné, et un peu gêné, le fondé de pouvoir préfère appeler le directeur de l'agence. Celui-ci entre dans le bureau du fondé de pouvoir, lui demande ce qui se passe, et s'adresse au client.
- " Monsieur le directeur, effectivement, je gagne ma vie en pariant. "
- " En faisant des paris ? "
- " Effectivement, Monsieur le directeur, c'est sans doute inhabituel mais je vais prendre un exemple. Je parie que dans une semaine très exactement, à la même heure, vous aurez un bouton sur la fesse droite ! "
Quelque peu interloqué, le directeur réfléchit et lui répond " soit, pari tenu, mais combien parions nous ? "
- " 1000 €... mais il nous faut un témoin. "
- " Oui. Après tout c'est normal, l'enjeu est important. "
- " Si vous n'y voyez pas d'objection, je propose que nous choisissions Monsieur le fondé de pouvoir, ici présent. "
- " C'est d'accord. Nous nous revoyons donc dans une semaine, ici même, à la même heure. "
Et, en effet, sept jours plus tard, le client se présente et demande à être reçu par le directeur.
- " Monsieur le directeur, nous avions rendez-vous aujourd'hui, à la suite de notre pari de la semaine dernière. "
- " C'est tout à fait exact et je m'en souviens fort bien, mais, et croyez bien que j'en suis désolé, vous avez perdu, je n'ai pas de bouton sur la fesse droite. "
- " Monsieur le directeur, un pari, c'est un pari, je souhaite vérifier moi-même devant le témoin que nous avions désigné la semaine dernière. "
À cette demande, le fondé de pouvoir est appelé.
- " Venez constater avec moi le résultat du pari que nous avons tenu il y a huit jours. Monsieur le directeur explique qu'il n'a pas de bouton, je le crois sans peine, mais nous étions convenus qu'un témoin était nécessaire. "
Sur ce, tout ce petit monde s'enferme dans le bureau du directeur. Là, celui-ci baisse son pantalon, puis son caleçon, et montre qu'effectivement ni la fesse droite, ni la fesse gauche, ne présente le moindre bouton.
- " Nous avions parié 1000 €, vous me les devez. "
- " Sans aucun doute, je me fais un point d'honneur à toujours respecter mes paris " dit le client en sortant une liasse de billets.
Sur ce, le fondé de pouvoir et le client sortent du bureau directorial, et, aussitôt la porte refermée, le client s'adresse au fondé de pouvoir et lui dit :
" Vous me devez, maintenant, 2000 € puisque nous avions parié que je verrai les fesses du directeur ! "