Un Zemmour plus tard...
Tsunami, soufflé ou [in]volontaire meilleur allié ?
Nous apprenons, de sources confidentielles, que lors de sa récente visite au Vatican, Eric Zemmour serait apparu, en la compagnie du Saint Père, au célèbre balcon devant une foule importante et dense.
Ceci ne serait rien si nos correspondants n'avaient pas eu la surprise d'entendre, tout d'abord, les traditionnelles acclamations et ovations puis, à peine quelques secondes plus tard, comme une vague d'un lourd silence interrogateur s'étendant des plus proches du Saint-Siège vers les plus éloignés sur la célèbre place.
C'est alors que nos journalistes ont été les témoins d'un dialogue surprenant, entre deux prêtres présents à proximité, se demandant qui pouvait bien être cet inconnu, tout de blanc vêtu, à côté d'Eric Zemmour...
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Reconnaissons qu'aujourd'hui, à tort ou à raison, la campagne à venir va tourner autour de ce que notre "probable-pseudo-éventuel-non-déclaré-mais-qui-ne-va-manquer-de-le-faire" candidat va dire, faire, ne pas dire, ne pas faire, penser, ne pas penser et j'en passe.
Je peux prévoir, sans grand risque de me tromper, que la campagne présidentielle va être d'une violence jamais atteinte et, ce, faute d'un réel débat d'idées et de projets contre projets sauf à continuer, gaillardement, ce qui nous a si mal réussi depuis quelques décennies.
Si Zemmour n'apporte rien, il "enlève", il "supprime" la chape de plomb qui a stérilisé et paralysé la droite républicaine depuis les années Mitterrand : le politiquement correct, l'auto-censure de celle-ci face à l'immigration, à l'insécurité, le droit à la différence tuant, dans l’œuf, toute espérance d'intégration et à une Justice fervente dépositaire des théories de Françoise Dolto quant à la bonté naturelle des jeunes qui ne deviendraient violents et ne basculeraient dans la délinquance que par la faute de la Société. Sans oublier le rôle déterminant, actif, et parfaitement prémédité que ce président a eu dans la montée en puissance d'un certain Jean-Marie et de son Parti...
La "Gauche", dans ses diverses déclinaisons, perdant son jouet, un jouet qui lui fut fort utile pour qualifier de "raciste", de "xénophobe", de "fasciste" et tant d'autres qualificatifs visant à disqualifier, par définition et de fait, celles et ceux qui ne partageaient pas sa vision va se conduire à l'image du chien auquel son os est retiré.
Vous noterez, sans l'ombre d'une difficulté, que depuis l'apparition de ce personnage dans le champ politique, le plus discrètement possible et pour ne pas [trop] se déjuger, nombre de candidats déclarés ou supposés, y vont de leur petite démarche zemmourienne, en reprennent certaines thèses car, après tout, une élection n'est rien d'autre que du marketing.
Si Coluche affirmait "qu'il vaut mieux être mal avec les moins nombreux", pour être élu ou réélu, mieux vaut s'appuyer sur les plus nombreux, quitte à tout promettre, tout, pour en augmenter le nombre.