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L'Immigration.

De 1669 à 1898, occupation Ottomane de la Crête ...

... une occupation épouvantable de deux cents ans, avec des populations autochtones réduites en esclavage, des troupeaux égorgés, la confiscation des terres et, surtout, la conversion obligatoire à l'Islam.

C'est vieux et loin ? Non, pas du tout, un peu plus de 110 ans, quatre générations, à quelques milliers de kilomètres d'ici et sous les yeux des nations occidentales qui, avec courage, ont mis plus qu'un "certain temps" à intervenir afin de faire cesser ce qu'il faut bien qualifier de génocide.

Nous n'en sommes pas encore là, certes, ni à des églises surmontées d'un minaret à l'image de celle-ci, au nord-ouest de l'île, n'en déplaise à une certaine candidate à l'élection Présidentielle de 2012.

Ceci étant, l'Histoire a toujours eu une forte tendance à se répéter et, ne serait-ce que pour de simples raisons démographiques doublées du désir, parfaitement louable et respectable, de conserver une identité laissée au loin, se contenter de nier farouchement, voire avec véhémence, ce qui pourrait fort bien, un jour, constituer un véritable "problème" est, tout à la fois, irresponsable et insuffisant pour le faire disparaître .

Le débat, si tant est qu'il y ait réellement un, empoisonne et pollue notre vie politique depuis bon nombre d'années, bien plus d'ailleurs par ses "non dits" que par ses "non faits", pour avoir préféré des exemples caricaturaux à la précision factuelle des chiffres, en ayant entretenu deux fonds de commerce électoralistes opposés qui, finalement et paradoxalement, vivent chacun de l'existence de l'autre et d'arguments qui, sans faire avancer le "Schmilblick", se bornent à répondre à ceux de l'autre.

Il faut tout de même reconnaître que voir l'ensemble de notre classe politique se prendre les pieds dans le tapis, et de prière en l'occurrence, dans un pays laïc, dont la Constitution confirme la laïcité et tout ça, au 21 ème siècle peut sembler étonnant.
Est immigrée toute personne née de parents étrangers à l’étranger et qui réside sur le territoire français. Certains immigrés deviennent français par acquisition de la nationalité française, les autres restent étrangers, "tout immigré n’est pas nécessairement étranger, et réciproquement", souligne l’INSEE. La qualité d’immigré est permanente, un individu continue à appartenir à la population immigrée même s’il devient français par acquisition. En revanche, on parle souvent d’immigrés de la deuxième ou troisième génération pour désigner les enfants dont les parents ou les grands-parents sont immigrés. Pour ceux, nombreux, qui sont nés en France, c’est un abus de langage. Les enfants d’immigrés peuvent cependant être étrangers, s’ils choisissent de garder la nationalité d’origine de leurs parents.

L’assimilation se définit comme la pleine adhésion, par les immigrés, aux normes de la société d’accueil, l’expression de leur identité et leurs spécificités socioculturelles d’origine étant cantonnée à la seule sphère privée. Dans le processus d’assimilation, l’obtention de la nationalité, conçue comme un engagement "sans retour", revêt donc une importance capitale.

L’intégration exprime davantage une dynamique d’échange, dans laquelle chacun accepte de se constituer partie d’un tout où l’adhésion aux règles de fonctionnement et aux valeurs de la société d’accueil, et le respect de ce qui fait l’unité et l’intégrité de la communauté n’interdisent pas le maintien des différences.

Le processus d’insertion est le moins marqué. Tout en étant reconnu comme partie intégrante de la société d’accueil, l’étranger garde son identité d’origine, ses spécificités culturelles sont reconnues, celles-ci n’étant pas considérées comme un obstacle à son intégration dès lors qu’il respecte les règles et les valeurs de la société d’accueil.


"Un Alsacien... il est Allemand ou Français ?" A vieille boutade, vieille réponse, "Alsacien avant tout !"
Pour donner une petite idée des nuances qui existent entre ces définitions, prenons, comme exemple, une immigration constituée d'Anglais. C'est bien, c'est neutre et c'est sans risque côté LICRA. Ces immigrés ont, entre autres, la particularité culturelle de rouler à gauche de la route. Il paraîtra évident à tout le monde que, pour éviter les accidents, une certaine sagesse les poussera à rouler, comme tous les autres, sur la droite de la chaussée. Ça, c'est l'intégration, alors que l'assimilation, elle, consistera à les voir continuer à rouler à droite, même si, un jour, ils sont devenus majoritaires !

Or, dire et redire que l'on a raté notre "processus d'intégration" finirait par confiner au radotage, alors de là à rêver d'assimilation...

 

Rengaines de comptoirs.

Il n'échappera à personne que ce sujet "tabou" constitue le point de départ de discussions "éclairées", "tolérantes", "justes et parfaites" mais, bien souvent, truffées de contre-vérités, d'amalgames et de raccourcis.

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Alors, Djihad ou pas ?


Il reste pour le moins étonnant que nombre de ceux qui, en France, parlent de l'Islam et, surtout, l'abordent comme une religion de tolérance soient le plus souvent ceux qui n'ont pas lu le Coran. Ceci, d'ailleurs, expliquant peut-être cela.

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