Nous et les autres L'Immigration Alors, Djihad ou pas ?
Alors, Djihad ou pas ?
Il reste pour le moins étonnant que nombre de ceux qui, en France, parlent de l'Islam et, surtout, l'abordent comme une religion de tolérance soient le plus souvent ceux qui n'ont pas lu le Coran. Ceci, d'ailleurs, expliquant peut-être cela.
Avant de visionner la vidéo qui suit, il me paraît indispensable de donner la traduction de quelques termes qui vont donner l'éclairage nécessaire à sa pleine compréhension.
Oumma : désigne la communauté des musulmans au-delà de leur nationalité, de leurs liens sanguins et de la parcellisation des pouvoirs politiques qui les gouvernent. Elle nait avec l'hégire en 622, quand les premiers fidèles renoncent à l'organisation clanique qui prévaut jusque-là, et adoptent une communauté de foi. Aujourd'hui le terme est largement repris par des mouvements politico-religieux panislamiques comme les Frères musulmans.
Khilafah : commandement général pour l’ensemble des musulmans dans la vie terrestre, afin d’appliquer les lois islamiques et de porter le message islamique au monde. Le Khilafah est l’État qui applique le Coran et la Sunna, qui porte l’Islam sur le terrain de la réalité et le propage. La mise en place d’un Khalifah est une obligation pour tous les musulmans et cette mission, comme tous les autres devoirs, est ferme, sans autre choix possible, ni concession. La négliger est une désobéissance, un grand péché qui mérite les plus durs châtiments d’Allah.
Kufr : est un terme arabe qui signifie infidèle, mécréant, incroyant, athée et athéisme, refus. Dans l'islam, il se dit de toute croyance autre que monothéiste ou assimilée et athée. Au-delà du refus de croire, c'est aussi le simple fait de se détourner de Dieu. Les relations de l'islam avec les chrétiens ont été ambivalentes, bien que ceux-ci fassent partie des gens du livre, plusieurs exégètes musulmans considèrent que la Trinité Chrétienne s'oppose au monothéisme.
Dâr al-Kufr : territoire où la loi musulmane ne s'applique pas, par opposition avec Dar al-Islam, "territoire de la paix, de l'islam" expression qui désigne les régions où l'islam domine et où la loi musulmane s'applique. Au début de l'islam, le Dâr al-Islam désignait la péninsule arabique par opposition aux territoires à conquérir.
Al-dunyâ : ici-bas, le monde, biens de ce monde est un terme arabe qui désigne l'ici-bas, le bas monde, et la futilité des objets qui lui correspondent. Ce mot s'oppose à al-'âkhira qui désigne l'au-delà, le monde d'après la mort, l'au-delà.
Le cataclysme de 1924 : sous l'influence de Kémal Atatürk, la Turquie devient un pays laïque en ce sens que le fonctionnement des institutions est déconnecté de la religion. L'Islam n'étant plus la religion de l'État, l'Oumma est rompue. Premier cataclysme, le second étant, bien sûr, la création de l'État d'Israël au détriment de la Terre Sainte de Palestine.
Khilafah : commandement général pour l’ensemble des musulmans dans la vie terrestre, afin d’appliquer les lois islamiques et de porter le message islamique au monde. Le Khilafah est l’État qui applique le Coran et la Sunna, qui porte l’Islam sur le terrain de la réalité et le propage. La mise en place d’un Khalifah est une obligation pour tous les musulmans et cette mission, comme tous les autres devoirs, est ferme, sans autre choix possible, ni concession. La négliger est une désobéissance, un grand péché qui mérite les plus durs châtiments d’Allah.
Kufr : est un terme arabe qui signifie infidèle, mécréant, incroyant, athée et athéisme, refus. Dans l'islam, il se dit de toute croyance autre que monothéiste ou assimilée et athée. Au-delà du refus de croire, c'est aussi le simple fait de se détourner de Dieu. Les relations de l'islam avec les chrétiens ont été ambivalentes, bien que ceux-ci fassent partie des gens du livre, plusieurs exégètes musulmans considèrent que la Trinité Chrétienne s'oppose au monothéisme.
Dâr al-Kufr : territoire où la loi musulmane ne s'applique pas, par opposition avec Dar al-Islam, "territoire de la paix, de l'islam" expression qui désigne les régions où l'islam domine et où la loi musulmane s'applique. Au début de l'islam, le Dâr al-Islam désignait la péninsule arabique par opposition aux territoires à conquérir.
Al-dunyâ : ici-bas, le monde, biens de ce monde est un terme arabe qui désigne l'ici-bas, le bas monde, et la futilité des objets qui lui correspondent. Ce mot s'oppose à al-'âkhira qui désigne l'au-delà, le monde d'après la mort, l'au-delà.
Le cataclysme de 1924 : sous l'influence de Kémal Atatürk, la Turquie devient un pays laïque en ce sens que le fonctionnement des institutions est déconnecté de la religion. L'Islam n'étant plus la religion de l'État, l'Oumma est rompue. Premier cataclysme, le second étant, bien sûr, la création de l'État d'Israël au détriment de la Terre Sainte de Palestine.
Cette vidéo qui circule sur le net est tellement remarquable et tellement bien conçue que je vous conseille de la regarder deux fois... à la seconde vous commencer à comprendre toute la perversité du message. Il s'agit d'un lien externe donc le débit ne m'est pas imputable.
La meilleure façon de comprendre l'Autre est de se mettre à sa place, de tenter de raisonner comme lui et de percevoir l'image qu'il se fait de nous. Or, voici comment le Monde Musulman, au sens très large du terme, impute aux Occidentaux et, donc, aux Infidèles les causes et la responsabilité de ses malheurs :
"Le 23 Rajab 1342 h, soit le 03 mars 1924, les colonisateurs ont réussi, avec l’aide de certains traîtres à notre Oumma, à détruire l’État du Khilafah. Cet État était la source de notre fierté, de notre puissance et surtout celle de la satisfaction et de la bénédiction de Dieu.
Après cet événement funeste, les colonisateurs nous ont divisés en plusieurs petits pays, jusqu’à ce que le monde musulman compte 55 petits États facilement contrôlables. A ce désastre est venu s'ajouter un autre événement terrible, la perte de la terre Sainte de Palestine, terre du voyage nocturne de notre Prophète.
Et, depuis ces cataclysmes, nous n’avons cessé d’accumuler toutes sortes d’humiliations, de rabaissements et de mépris de nos ennemis : ils en sont arrivé à salir et piétiner ouvertement notre Coran, injurier et caricaturer notre Prophète…
...Savez-vous, chers frères et sœurs, ce que nous avons perdu avec l’absence du Khilafah ?
- Nous avons perdu le bonheur de vivre sous les lois divines, ce qui est obligatoire.
- Nous avons perdu notre unité, subissant, au contraire, le principe du « diviser pour mieux régner »
- Nous avons perdu nos richesses qui sont dérobées par les colonisateurs pour alimenter les circuits du capitalisme.
- Nous avons perdu nos élites scientifiques et techniques qui n’ont pas trouvé de véritable État pour leur donner les moyens de développer sciences et industries et devenir indépendants à ce niveau.
- Nous avons perdu la crainte et la considération qu’avaient de nous nos ennemis.
Après cet événement funeste, les colonisateurs nous ont divisés en plusieurs petits pays, jusqu’à ce que le monde musulman compte 55 petits États facilement contrôlables. A ce désastre est venu s'ajouter un autre événement terrible, la perte de la terre Sainte de Palestine, terre du voyage nocturne de notre Prophète.
Et, depuis ces cataclysmes, nous n’avons cessé d’accumuler toutes sortes d’humiliations, de rabaissements et de mépris de nos ennemis : ils en sont arrivé à salir et piétiner ouvertement notre Coran, injurier et caricaturer notre Prophète…
...Savez-vous, chers frères et sœurs, ce que nous avons perdu avec l’absence du Khilafah ?
- Nous avons perdu le bonheur de vivre sous les lois divines, ce qui est obligatoire.
- Nous avons perdu notre unité, subissant, au contraire, le principe du « diviser pour mieux régner »
- Nous avons perdu nos richesses qui sont dérobées par les colonisateurs pour alimenter les circuits du capitalisme.
- Nous avons perdu nos élites scientifiques et techniques qui n’ont pas trouvé de véritable État pour leur donner les moyens de développer sciences et industries et devenir indépendants à ce niveau.
- Nous avons perdu la crainte et la considération qu’avaient de nous nos ennemis.
…/...
Sachez chers frères que c’est uniquement en agissant pour le retour au Khilafah que nous mériterons de nouveau le soutien décisif de notre Seigneur, et ainsi nous résoudrons tous nos problèmes. N’hésitez donc pas à vous joindre aux travailleurs pour cette cause, gagnant ainsi l’honneur dans la vie présente et la félicité dans l’au-delà."
Sachez chers frères que c’est uniquement en agissant pour le retour au Khilafah que nous mériterons de nouveau le soutien décisif de notre Seigneur, et ainsi nous résoudrons tous nos problèmes. N’hésitez donc pas à vous joindre aux travailleurs pour cette cause, gagnant ainsi l’honneur dans la vie présente et la félicité dans l’au-delà."
Bref, j'ai l'impression que nous ne sommes pas extrêmement bien vus !
Si les historiens s'accordent à rechercher les causes de la seconde guerre mondiale dans la sensation d'humiliation ressentie par la population Allemande après sa défaite en 1918, nous avons, là, sous les yeux, les prémisses et les "justifications" d'une guerre de religion qui nous pend au nez alors que, dans le même temps, des Chamberlain en grand nombre font preuve de la même imprudence et de la même naïveté que l'original, celui qui brandissait son triste bout de papier au retour des accords de Munich, le 30 septembre 1938, avec les conséquences planétaire que l'on a connu.
Il est tout de même difficile de ne pas établir un parallèle entre la montée du Nazisme en 33-34 et celle d'un Islam intégriste depuis quelques années.
Dans le premier cas, il ne s'est agit que d'une infime minorité d'acteurs violents qui, s'appuyant sur la passivité, une forme de peur ou une adhésion tacite, sont parvenus à établir leur pouvoir et à entraîner dans le conflit des populations qui, finalement, en ont fait les frais. Si les Allemands avaient manifesté en masse, dès le début, pour exprimer leur rejet d'Adolphe, nous aurions peut-être fait l'économie d'une guerre mais, dans le cas contraire, nous aurions su que l'immense majorité de la population était notre amie.
Je reste intimement convaincu que l'immense majorité des Français de culte musulman ont la même vision, mais il nous est impossible de nous substituer à eux pour le faire savoir. Faute de se démarquer et de se désolidariser d'une minorité violente, c'est s'exposer à tous les amalgames en laissant croire à une forme de tolérance complice.
Il est tout de même difficile de ne pas établir un parallèle entre la montée du Nazisme en 33-34 et celle d'un Islam intégriste depuis quelques années.
Dans le premier cas, il ne s'est agit que d'une infime minorité d'acteurs violents qui, s'appuyant sur la passivité, une forme de peur ou une adhésion tacite, sont parvenus à établir leur pouvoir et à entraîner dans le conflit des populations qui, finalement, en ont fait les frais. Si les Allemands avaient manifesté en masse, dès le début, pour exprimer leur rejet d'Adolphe, nous aurions peut-être fait l'économie d'une guerre mais, dans le cas contraire, nous aurions su que l'immense majorité de la population était notre amie.
Je reste intimement convaincu que l'immense majorité des Français de culte musulman ont la même vision, mais il nous est impossible de nous substituer à eux pour le faire savoir. Faute de se démarquer et de se désolidariser d'une minorité violente, c'est s'exposer à tous les amalgames en laissant croire à une forme de tolérance complice.