Vague de froid sur la France.
Mise à jour le Jeudi, 28 Janvier 2010 19:26 Écrit par Administrator Vendredi, 08 Janvier 2010 15:11
Grotesque !
Mise à jour le Jeudi, 28 Janvier 2010 19:26 Écrit par Administrator Vendredi, 22 Janvier 2010 12:17
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Les deux versions d'une affiche publicitaire pour le même film, selon qu'elle se trouve exposée dans la rue ou dans les couloirs du métro parisien. Sans l'ombre d'un doute, il doit s'agir de deux Gainsbourg différents ou bien alors du même, mais avant et après sa cure de sevrage tabagique.
Il y a quelques nombreuses années, lors d'une intervention humanitaire dans un pays musulman victime d'une grave catastrophe naturelle, les autorités locales avaient fermement demandé que le symbole de la "Croix rouge" soit repeint sur les véhicules d'intervention pour dissimuler la ... Croix ... aux yeux des authentiques fidèles !
Quelque temps plus tard, à l'occasion d'un défilé de haute couture, le grand couturier concerné s'était vu vivement conseillé, via le Quai d'Orsay qui en relayait la demande, d'en retirer certaines robes de soirée dont les broderies dorées pouvaient évoquer la calligraphie de versets du Coran !
Il y a quelques nombreuses années, lors d'une intervention humanitaire dans un pays musulman victime d'une grave catastrophe naturelle, les autorités locales avaient fermement demandé que le symbole de la "Croix rouge" soit repeint sur les véhicules d'intervention pour dissimuler la ... Croix ... aux yeux des authentiques fidèles !
Quelque temps plus tard, à l'occasion d'un défilé de haute couture, le grand couturier concerné s'était vu vivement conseillé, via le Quai d'Orsay qui en relayait la demande, d'en retirer certaines robes de soirée dont les broderies dorées pouvaient évoquer la calligraphie de versets du Coran !
Pendant le tristement célèbre gouvernement de Vichy, la censure radiophonique interdisait toute allusion à des titres musicaux anglo-saxons, ainsi "Tea for two" devenait "Thé pour deux" et, plus ridicule encore, le célèbre "Lady be good" se voyait rebaptisé en "Mademoiselle, soyez gentille"...
N'aurions-nous, finalement, de choix qu'entre les ayatollahs et la bonne conscience Vichyssoise ? A la seconde où une quelconque forme de censure, ou de simple travestissement d'une image en fonction de sa propre opinion, aussi fondée soit-elle, puise sa justification dans le bien d'un Peuple auquel, par définition, on refuse tout libre arbitre, elle n'a plus de limite formelle et toutes les dictatures ont procédé de la même démarche intellectuelle, au moins à leur début.
Il reste pour le moins paradoxal d'assister à une telle démarche au moment où l'on discute du sort de la burqa qui, au nom d'une conviction personnelle, dissimule des pieds à la tête celle qui en est revêtue. N'oublions pas, non plus, qu'une proposition de loi, déposée à l'Assemblée nationale le 15 septembre, visait à imposer que la mention "Photographie retouchée afin de modifier l'apparence corporelle d'une personne" soit accolée à toutes les photos publicitaires ayant fait l'objet d'un retraitement informatique.
En l'occurrence, il est vrai qu'il ne s'agissait que des photos de mode, mais on peut quand même s'interroger sur certaines de nos incohérences.
N'aurions-nous, finalement, de choix qu'entre les ayatollahs et la bonne conscience Vichyssoise ? A la seconde où une quelconque forme de censure, ou de simple travestissement d'une image en fonction de sa propre opinion, aussi fondée soit-elle, puise sa justification dans le bien d'un Peuple auquel, par définition, on refuse tout libre arbitre, elle n'a plus de limite formelle et toutes les dictatures ont procédé de la même démarche intellectuelle, au moins à leur début.
Il reste pour le moins paradoxal d'assister à une telle démarche au moment où l'on discute du sort de la burqa qui, au nom d'une conviction personnelle, dissimule des pieds à la tête celle qui en est revêtue. N'oublions pas, non plus, qu'une proposition de loi, déposée à l'Assemblée nationale le 15 septembre, visait à imposer que la mention "Photographie retouchée afin de modifier l'apparence corporelle d'une personne" soit accolée à toutes les photos publicitaires ayant fait l'objet d'un retraitement informatique.
En l'occurrence, il est vrai qu'il ne s'agissait que des photos de mode, mais on peut quand même s'interroger sur certaines de nos incohérences.
13 décembre 2009.
Mise à jour le Mercredi, 13 Janvier 2010 14:32 Écrit par Administrator Samedi, 12 Décembre 2009 12:07
Complètement occulté par les résultats sportifs du week end et par l'état de santé de notre Johnny national, un autre mur de Berlin, franco-français celui-ci, est tombé dans une indifférence quasi totale.
Et pourtant, quel symbole, quel mur et quelle révolution ! A la demande de l'Europe, sans doute insistante, le transport voyageurs s'ouvre à la concurrence.
Nous venons enfin de tourner le dos à quelques petites lignes du préambule de la constitution de 1946, mais quelles lignes, celles qui sont notre boulet depuis bien longtemps. Il ne se sera jamais écoulé que 63 ans, une paille, avant que nous ne retrouvions la liberté, celle, toute bête, de choisir le train que nous souhaitons. Et encore, il faut se souvenir que la création de la SNCF, conséquence de la nationalisation des différents réseaux ferrés privés, remonte à 1938 et que cette vieille dame sclérosée atteint maintenant l'âge respectable de 71 ans.
Pas encore centenaire, certes, mais très rhumatisante et quelque peu Parkinsonienne lorsqu'il s'agit de renoncer à quelques images d'Épinal soigneusement entretenues et particulièrement vénérées, comme celle de la "Bête Humaine", celle du cheminot dont le métier n'était rien d'autre qu'une vocation et, enfin, celle de la glorieuse escarbille, stigmate du sacerdoce et de la traction à vapeur mais, maintenant, rabaissée au statut intouchable d'une vulgaire prime de plus.
Après l'ouverture à la concurrence du téléphone, après celle du gaz et de l'électricité, des compagnies aériennes, au tour, maintenant, du trafic voyageur sur le Réseau Ferré Français, le RFF. Nous allons assister aux mêmes réactions syndicales que lors des précédentes mises en concurrence et elles vont puiser, comme d'habitude, leurs justifications dans une démarche ferme, et fondamentalement altruiste, de défense de "nos intérêts"...
... Car nous ne serions finalement que d'incorrigibles sceptiques à l'esprit particulièrement chagrin si nous osions supposer, ne serait-ce qu'un seul instant, qu'il pourrait en être autrement, même si, parfois, certaines coïncidences semblent malheureuses.
Et pourtant, quel symbole, quel mur et quelle révolution ! A la demande de l'Europe, sans doute insistante, le transport voyageurs s'ouvre à la concurrence.
Nous venons enfin de tourner le dos à quelques petites lignes du préambule de la constitution de 1946, mais quelles lignes, celles qui sont notre boulet depuis bien longtemps. Il ne se sera jamais écoulé que 63 ans, une paille, avant que nous ne retrouvions la liberté, celle, toute bête, de choisir le train que nous souhaitons. Et encore, il faut se souvenir que la création de la SNCF, conséquence de la nationalisation des différents réseaux ferrés privés, remonte à 1938 et que cette vieille dame sclérosée atteint maintenant l'âge respectable de 71 ans.
Pas encore centenaire, certes, mais très rhumatisante et quelque peu Parkinsonienne lorsqu'il s'agit de renoncer à quelques images d'Épinal soigneusement entretenues et particulièrement vénérées, comme celle de la "Bête Humaine", celle du cheminot dont le métier n'était rien d'autre qu'une vocation et, enfin, celle de la glorieuse escarbille, stigmate du sacerdoce et de la traction à vapeur mais, maintenant, rabaissée au statut intouchable d'une vulgaire prime de plus.
Après l'ouverture à la concurrence du téléphone, après celle du gaz et de l'électricité, des compagnies aériennes, au tour, maintenant, du trafic voyageur sur le Réseau Ferré Français, le RFF. Nous allons assister aux mêmes réactions syndicales que lors des précédentes mises en concurrence et elles vont puiser, comme d'habitude, leurs justifications dans une démarche ferme, et fondamentalement altruiste, de défense de "nos intérêts"...
... Car nous ne serions finalement que d'incorrigibles sceptiques à l'esprit particulièrement chagrin si nous osions supposer, ne serait-ce qu'un seul instant, qu'il pourrait en être autrement, même si, parfois, certaines coïncidences semblent malheureuses.
Le Pass'Contraception.
Mise à jour le Mardi, 26 Janvier 2010 12:15 Écrit par Ségolène Samedi, 14 Novembre 2009 15:36
Le Pass : dépourvu d'effet secondaire tant sur la coagulation sanguine que sur le taux de cholestérol, cette méthode n'a aucun effet secondaire sur la santé, même chez les très jeunes...Le Pass : totalement naturel, réutilisable, écologique, non polluant, imprimé sur papier recyclé, il demeure sans impact sur le réchauffement climatique...
Le Pass : mieux que la "pilule du lendemain" et que celle du "surlendemain", le pass est la contraception de la "minute d'avant"...
Le Pass : une méthode idéale qui utilise, en le renforçant, le tonus d'un groupe musculaire adapté, les "virginitatis custodes" ou, encore, gardiens de la virginité...
Le Pass : détachez simplement un des feuillets du petit carnet, placez-le délicatement entre vos genoux, serrez-les fortement et, quoi qu'il advienne, ne le laissez pas tomber.
Région Poitou Charentes... Le Pass... Agir contre les grossitudes des plus jeunes !
9 novembre 2009.
Mise à jour le Lundi, 09 Novembre 2009 14:38 Écrit par Danton Lundi, 09 Novembre 2009 11:12
Chacun y va de sa commémoration, Porte de Brandebourg à Berlin, Place de la Concorde à Paris, Place du Capitole à Toulouse, et sans doute dans de nombreux autres lieux sauf, sans doute, place du Colonel Fabien. L'État Français, pour ne pas être en reste, le fait également, à sa manière et par le biais d'une augmentation de 6% en moyenne du prix des cigarettes, et le RER, de son côté, nous offre entre un train sur cinq et un train sur dix... bref, là aussi, la fête. Le principe des interconnexions SNCF-RATP, talon d'Achille de notre réseau de transports en commun, aura finalement été plus durable et plus indestructible que le mur de la honte !
Le plus affligeant de ce concert de réjouissances, c'est de constater que si, à l'époque, la France comptait entre dix et quinze pour cent de communistes pour lesquels la construction du mur était un symbole de liberté puisqu'il allait protéger l'URSS d'une invasion fasciste, il ne s'en trouve plus un seul, aujourd'hui, pour se souvenir d'une telle prise de position. Amnésie, quand tu nous tiens...
Le plus affligeant de ce concert de réjouissances, c'est de constater que si, à l'époque, la France comptait entre dix et quinze pour cent de communistes pour lesquels la construction du mur était un symbole de liberté puisqu'il allait protéger l'URSS d'une invasion fasciste, il ne s'en trouve plus un seul, aujourd'hui, pour se souvenir d'une telle prise de position. Amnésie, quand tu nous tiens...
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