Vendredi, Avril 19, 2024
   
Taille

Recherche

Compréhensible, mais pourrait mieux faire.

L'article 47-2 de la Constitution confie à présent à la Cour des comptes la mission de contribuer à l'information des citoyens. Elle consacre ainsi l'existence et le rôle des publications de la Cour, qui, au cours des vingt dernières années, se sont diversifiées.

Si le rapport annuel n'est plus la seule publication rendant compte des travaux de la Cour des comptes, il n'en demeure pas moins un "rendez-vous" important pour nos concitoyens qui permet de présenter un bilan de l'emploi des deniers publics au travers de thèmes variés.



Cet extrait, à la virgule près, de la quatrième de couverture du célèbre rapport montre l'effort louable qui est fait par l'État afin que nous soyons des citoyens informés, donc à même de comprendre le sens des décisions économiques et politiques que celui-ci prend dans notre intérêt. Ceci étant, il serait indispensable que nos têtes pensantes se souviennent que les citoyens auxquels ils s'adressent, et dont ils souhaitent théoriquement être compris, ne pratiquent pas la même langue.

Vous en doutez ? Prenons cet extrait évocateur de la page trente du deuxième volume du rapport.


.../...

a) La prise en charge par l'Etat des indus au titre de l'allocation aux adultes handicapés ( AAH ) et de l'aide aux parents isolés ( API ) :

Dans son rapport relatif à la certification des comptes du régime général, la Cour a relevé que la charge de dépréciation, relative aux créances d'indus pour des prestations au titre de l'allocation aux adultes handicapés ( AAH ) ou de l'aide aux parents isolés ( API ) servies par les caisses d'allocations familiales pour le compte de l'Etat ne "devait pas peser sur le mandataire qu'est la branche famille, mais sur le mandant" et que les écritures comptables correspondantes devraient être revues.

L'article 32 de la loi modifie, en des termes analogues successivement pour l'allocation supplémentaire d'invalidité, l'allocation aux adultes handicapés ( AAH ) et l'aide aux parents isolés ( API ), la rédaction des textes, en soulignant désormais que leur "financement" est assuré par l'État, alors que la précédente rédaction précisait que ces prestations ( AAH et API ) constituaient des "charges pour la CNAF". Cette nouvelle rédaction permet ainsi de régulariser les écritures comptable relative à ces prestations.

Pour chacune d'entre elles, le même article prévoit en outre que "la prise en charge par l'État des pertes sur créances perdues ne peut excéder une fraction des prestations versées pendant l'année, dans des conditions fixées par décret". Selon l'exposé des motifs, en effet, "afin d'inciter la CNAF à améliorer sa performance en matière de prévention, le présent article introduit pour les principales prestations un plafonnement". Complétant et précisant la recommandation de la Cour, cette disposition clarifie ainsi d'imputation des indus pour ces prestations, versées par les CAF pour le compte de l'État.

.../...

J'en ai intuitivement vaguement saisi le sens, mais si un seul "simple citoyen" a véritablement tout compris, qu'il n'hésite pas à l'expliquer aux autres.

Investissez 26 Euros et, pour cette modique somme, vous aurez un thriller en trois volumes dont le titre pourrait être "Les 365 derniers jours de votre argent" mais, afin de conserver intact le suspense de cette saga au premier volume palpitant, je me garderai bien de vous révéler le coupable, bien que nous le connaissions tous ( ISBN 978-2-11-008033-2 ).
 

B4B.

Burqa for Braquage.



Aujourd'hui
, samedi 6 février 2010, nous venons d'apprendre, de source policière, que le bureau de poste d'Athis-Mons avait été braqué par deux hommes dissimulés sous une burqa.

Un portrait robot des deux hommes a, néanmoins, pu être établi et diffusé. Il est bon de noter que, si ces deux portraits sont exactement les mêmes, les deux individus, eux, seraient très différents.

A visage masqué, mais à l'occidentale devons-nous préciser, quelques uns des témoins ont accepté de donner leur version. Selon eux, l'un des agresseurs aurait une corpulence et une silhouette rappelant celle d'Eric Besson, l'autre n'avait pas d'autre particularité que de paraître petit, d'agiter sans cesse les épaules et de porter des talonnettes.

L'information est à prendre au conditionnel et demande, bien sûr, à être vérifiée.

Ce fait divers ne va pas manquer de sceller le sort du port de la burqa, ne serait-ce que dans les administrations, banques et lieux qui accueillent du public.
 
 
   

Je crains le pire.

Le pire, à n'en pas douter, mais pas à cause du film lui-même, bien sûr, ni du thème,  mais des publicités qui risquent de l'accompagner après celle concernant le film sur Gainsbourg.

Vous imaginez, ne serait-ce qu'une seconde ? "Phillip Morris"... "Phillip Morris"... Ça sonne, pour le moins, comme le nom d'un cigarettier.

Après le ridicule d'une pub modifiée pour un film sur un acteur qui, sans cigarette, est comme Louis Armstrong sans sa trompette, Larousse sans son pissenlit, Dracula sans ses canines acérées, un flic sans son sifflet, Blanche Neige sans les sept nains, David sans Goliath, Roméo sans Juliette, Roselyne sans grippe A et j'en passe, le titre ne pourra pas rester celui-çi aux yeux de nos censeurs souterrains et métropolitains !

De deux choses l'une, soit ce film ne se verra pas promu dans les couloirs et les stations, ce qui serait finalement le plus cohérent, soit le titre sera, comment dire, adapté à la situation et au prisme de certains.

Dans le but fort louable d'éviter la moindre confusion qui pourrait être incitative, je propose, là, sans plus réfléchir et comme premier jet, que le titre soit remanié en " I LOVE YOU JULES DUPONT "...

   

Incident à l'émission "Vis ma vie".

 

Un incident exceptionnel a opposé les deux protagonistes d'un des épisodes de l'émission télévisée "Vis ma vie" dont le concept, rappelons le, est de mettre en situation deux participants qui échangent, le temps du tournage, leur vie et leur métier.

Dans l'épisode qui a créé la polémique et qui, de ce fait, a été déprogrammé, un conducteur de TGV et un médecin généraliste découvraient chacun, pour un temps, la vie et l'activité professionnelle de l'autre. Ce n'est qu'au terme du tournage, et lorsque le médecin a obstinément refusé de reprendre son activité libérale, que l'incident a éclaté, au grand dam de l'équipe technique.

Interrogé, le médecin a expliqué qu'il venait de vivre une vie qu'il ne supposait même pas.

"Plus de sept ans ! J'ai fait plus de sept ans d'études après le bac, des études longues et difficiles, et le constat que je suis bien obligé de faire, je le reçois en pleine figure et il est fort simple, je gagne moins ma vie à exercer la médecine que, cheminot, à conduire un train.

Le temps de ce tournage, comme Alice au pays des merveilles... j'ai traversé le miroir... j'ai basculé dans un autre monde.

Lire la suite : Incident à l'émission "Vis ma vie".

   

Coup de froid sur le réchauffement.

"Le Groupe intergouvernemental d'experts sur l'évolution du climat, le Giec, qui a pourtant obtenu le prix Nobel en 2007 pour son rapport de plusieurs centaines de pages sur le réchauffement climatique a reconnu une erreur de date sur la fonte des glaciers himalayens. L'annonce de leur disparition en 2035 reposerait, finalement, sur une étude peu fiable, ce qui signifie, en langage courant, assez probablement fausse. Le Sunday Times, de son côté, a révélé que le lien entre le réchauffement climatique et l'aggravation des catastrophes naturelles, évoqué et mis en avant à Copenhague, n'avait pas été scientifiquement validé."

Il semblerait que ce Prix Nobel ait été remis un peu vite.

Bof, après tout, il ne reste plus qu'une chose à faire, celle de créer le prix Nobel de Bévue. Les postulants vont se bousculer, à commencer par l'OMS qui nous a vendu, fort cher au final et à un moment où la France n'avait pas vraiment besoin de se tirer une balle de plus dans le pied, un apocalypse viral qui a fait "Pschittt...", ceux qui, après la canicule de 2003, ont réussi à nous en annoncer 13 pour le siècle qui suivrait sans avoir été capables de prévoir celle qui venait de se produire, ceux qui nous avaient annoncé que le nuage radioactif de Tchernobyl s'arrêterait pile-poil à la verticale de nos frontières, etc..

Nous avons eu aussi, mais il y a quelques siècles, des "Experts" qui nous assuraient que la terre était plate, que la femme n'avait pas d'âme ou qui, à de multiples reprises, ont fixé, puis reporté à une date ultérieure, celle de la fin du monde et quantité d'autres fausses "vérités vraies" au nom desquelles ceux qui n'émettaient même qu'un simple doute terminaient sur le bûcher.
   

Page 42 sur 47

Connexion