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22 avril 2012, profitons-en encore !

Avec l'aimable autorisation de l'auteur

On devrait voter tous les ans et la campagne devrait durer 365 jours !

Reconnaissons que c'est bien le seul moment où l'on a vraiment la sensation que l'on pense à nous, que l'on nous veut que du bien, que l'on nous assure que la vie va être belle, sans tracas ni contrariétés, que l'on arrive, même, à nous prendre pour assez adultes pour savoir mettre un bulletin dans une enveloppe et cette enveloppe dans une urne, bref c'est le seul moment où le Français recommence à avoir l'impression qu'il existe, qu'il peut même prendre une décision tout seul et qu'il pourrait, pratiquement, respirer tout seul, sans qu'un texte lui édicte comment et à quel rythme...



Puisse cette période bénie entre toutes durer le plus longtemps possible !

 

21 et 22 avril 2012, Rien !

Rien pendant deux jours ! La loi doit doit être respectée, je vais donc en profiter pour faire de la maintenance technique. Ce site ayant, finalement, plus de succès que je ne l'espérais commence à être lourd à maintenir. Sans en changer la moindre partie visible, je vais en revoir certains aspects logiciels dans le but de me simplifier la vie.

La météo semblant être à même de décourager le Parti des pêcheurs à la ligne, je souhaite donc un bon weekend électoral à tous.

   

20 avril 2012, nous sommes à J - 2...

Le Théorème d'ARCHIMERDE.

Connu depuis la nuit des temps, et surtout depuis que le système du crédit existe, ce théorème s’énonce de la manière suivante :

"Tout État plongé dans un déséquilibre budgétaire subit une pression croissante du taux d'intérêt de ses nouveaux emprunts proportionnelle a l'ampleur de sa dette."

A la différence d'un axiome, un théorème se démontre et même si certains préfèrent en douter et regarder ailleurs, nous en avons eu les preuves successives et indiscutables en Grèce, Italie, Espagne etc.. mais pas encore chez nous puisque nous pouvons encore emprunter et le faire à des taux extrêmement bas en dépit de la perte de notre triple A, une perte dont les conséquences paraissent, à ce jour, avoir été infiniment plus médiatiques qu'économiques.

A l'occasion de ces élections, nous voyons s'affronter deux visions opposées. D'un côté, des réformes pour diminuer les dépenses et, de l'autre, des programmes qui vont en créer de nouvelles. Très honnêtement et hors de tout dogmatisme militant, si vous êtes à découvert à la banque, vous savez très bien que ce n'est pas en dépensant encore plus que vous sortirez du "rouge" mais que ce sera, au contraire, la méthode la plus sûre pour vous retrouver dans une "archi merde".

   

11 avril 2012, nous sommes à J - 11...


Maintenant que nos candidats ont brillamment disserté sur le prix et les modalités du permis de conduire, je leur propose de légiférer sur la taille des boules de glace artisanale, le nombre de clochettes que devront, dorénavant, porter chaque brin de muguet vendu à l'occasion du 1er mai, le niveau sonore maximal des sonneries des téléphones portables utilisés dans les lieux publics et les transports en commun, voire, même, d'édicter une norme CE pour le fil à couper le beurre. Tout ceci devrait, sans peine, occuper l'opinion et nos directeurs de campagne jusqu'au second tour inclus, afin de pouvoir, ensuite, sortir du chapeau les mauvaises nouvelles qui nous attendent.

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7 avril 2012, nous sommes à J - 15...

et, tout bien réfléchi, je vais m'abstenir !

gremi-3
Avec l'aimable autorisation de l'auteur

Et je vais le faire comme, semble-t-il, de plus en plus de Français qui, à l'image de la presse étrangère, ne peuvent admettre qu'au moment crucial des élections, nous n'abordions, à aucun moment, les véritables sujets que sont la dette, les déficits sociaux, les réformes, l'immigration, l'emploi et les causes de notre déséquilibre du commerce extérieur.

Quant aux candidats, entre ceux qui, revenus en 1917, prônent une nouvelle révolution Bolchevique et atteignent 61% de "crédibilité", ceux qui, comme à leur habitude, ne conçoivent de résorber les déficits qu'en augmentant les impôts des riches, malgré les résultats que l'on a déjà pu expérimenter, sans se risquer, pour de vulgaires raisons électoralistes, à laisser entrevoir le moindre frémissement d'une éventuelle réduction concomitante des dépenses, et un Président qui, à force d'entendre répéter par les médias que son bilan est mauvais, n'ose même plus en faire état et, s'abaissant au niveau de la mêlée, redevient un simple candidat-postulant alors que son action, face à deux crises successives, nous a évité la situation peu enviable de quelques uns de nos voisins... Jamais je n'ai vu une campagne aussi affligeante et aussi éloignée des problèmes qui nous concernent tous !

A entendre les promesses des uns et des autres, une surenchère de démagogie et de dépenses publiques, j'en arrive à me demander si c'est bel et bien un Président pour la France que l'on va élire et si c'est à cette même France que certains comptent appliquer leur programme.

Mais si ! Vous savez bien ! La France, ce pays qui croule sous les dettes après les avoir accumulées pendant près de quarante ans et qui n'a pu survivre qu'en empruntant afin d'assurer ses dépenses courantes et tenter de pérenniser un modèle social dont elle est fière, certes, mais dont elle n'a plus les moyens et qui, de ce fait, reprend d'une main, par des prélèvements, ce qu'elle a donné de l'autre, au titre des prestations.

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