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Le 29 août 2011, pensées de vacances.

Chassez le naturel, il revient au galop et je n'ai pas pu m'empêcher de suivre la Politique Française à distance.

Comme aurait pu le dire Chirac, l'affaire DSK a fait pschitttttt... enfin, provisoirement car il faut bien prendre conscience que, même si l'accusation de Nafissatou Dialo a fini par sembler "douteuse" du fait même de la personnalité de celle-ci, il n'en reste pas moins vrai qu'elle a contribué à révéler certains comportements de l'accusé qui auraient pu corroborer sa plainte mais conduisait à un procès "parole contre parole", or, aux États-Unis, dans un procès pénal, il est impératif qu'il y ait "unanimité" du jury. Or, il faut bien le reconnaître, rien ne semblait joué puisqu'il y avait "doute" et que celui-ci devait bénéficier à l'accusé. Je ne peux que conseiller aux lecteurs cinéphiles de revoir ce grand classique qu'est "douze hommes en colère".

Ceci étant, j'avoue ne pas très bien comprendre l'attitude de DSK qui serait, théoriquement et maintenant, en situation de proclamer... "je vais me la farcir et au sens figuré, légalement, juridiquement et financièrement pour avoir ruiné ma carrière, ma réputation, mon couple et mes perspectives Présidentielles"... Or, de tout cela et pour le moment, rien et c'est un peu dommage car, finalement, cela me donne l'impression d'un Jugement de Salomon douteux, dos à dos, "mensonge contre mensonge".

Il est d'ailleurs étonnant de constater que sur les médias étrangers tels que CNN, BBC ou Sky News, l'information en "live" concernait les combats en Libye, alors que, sur France24 ou TV5 Monde, la priorité pour ne pas dire l'exclusivité était consacrée à la fin de cette affaire. De deux choses l'une, soit nos journalistes et rédactions sont de gauche, soit je n'ai pas eu de chance pour être, à chaque fois, mal tombé. Allez donc savoir !

Pour rebondir sur la Libye, quelques voix commencent à s'élever pour poser une bonne question. N'aurait-on pas armé des rebelles qui risquent de s'empresser de mettre en place une République Islamique, à l'image de ce qui pend au nez de la Tunisie ou de l’Égypte. L'avenir nous le dira assez rapidement mais, tout en souhaitant du fond du cœur me tromper, je ne suis pas très optimiste lorsque j'entends certains leaders locaux affirmer que, après avoir chassé un tyran, le chemin vers la "Démocratie" ne saurait passer ailleurs que par la case "Charia".

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