Collection personnelle d'anciens tubes en verre des labos LHF.

Quelques preuves.

L'homéopathie consisterait "à prescrire, à dose diluée et dynamisée, la substance qui, à dose pondérale, provoquerait les mêmes symptômes chez un individu en bonne santé".

Chaque mot a son importance et c'est sans doute pour cette raison que certains parlent du "traitement du mal par le mal", ce qui est, à la fois, réducteur mais pas totalement faux. Hippocrate, déjà, proposait déjà, il y a bien longtemps, le "traitement par les contraires" et le "traitement par les semblables"... autrement dit, rien de bien nouveau sous le soleil.

Mais Samuel Hahnemann, à partir de 1796, jette les bases et surtout codifie le mode de préparation des remèdes en nous laissant les deux modes de dilutions, à savoir DH et CH, respectivement "décimale" et "centésimale". La première consistant à diluer au dixième, l'autre au centième, chaque solution précédente. Dans le premier cas, on aboutit à des facteur de dilution successifs de 1/10, 1/100, 1/1000 etc. mais, dans le second, la progression est infiniment plus rapide 1/100, 1/10 000, 1/1 000 000 ( ou 1 millionième ) dès la troisième dilution, un cent millionième à la quatrième..... et ainsi de suite !

Inutile de dire qu'à de telles quantités infinitésimales, la question de l'efficacité pharmacologique de la substance initiale peut fort justement se poser, d'autant que va apparaître, dans le décor, l'illustre Amedeo Avogadro, physicien, chimiste et mathématicien italien ( août 1776 ... juillet 1856 ), connu pour la loi qui porte son nom, loi qui énonce que deux volumes égaux de gaz différents, dans les mêmes conditions de température et de pression, contiennent un nombre identique de molécules, et le "nombre" de celles-ci, définissant la "mole". Quel est ce nombre, un nombre qui sert d'argument massue pour discréditer l'homéopathie ?

Il s'établit, depuis mai 2019, à 6,022 × 10²³. or il faut savoir qu'une dilution à 12 CH correspond au 10^-24 ème de la solution de départ. Donc il ne reste rien, absolument rien, de la substance considérée, conclusion, cette pseudo-médecine ne consiste qu'à diluer de l'eau avec de l'eau et à la vendre fort chère ...

... Pas si vite, car les expériences, officielles, scientifiques, fiables et reproductibles abondent, mais semblent tues, confinées aux seuls laboratoires. Serait-ce pour ne pas contrarier la doxa académique et officielle, allez savoir.

• Le docteur David Reilly a publié en 1986, dans le Lancet, une étude en double aveugle contre placebo démontrant que le pollen 30CH était plus efficace que le placebo pour améliorer les symptômes du rhume des foins. Cette étude n’a jamais été démentie. Vous pouvez la consulter en suivant ce lien ( version anglaise ).
  
  
• Tout aussi intéressant car démontrant l'inversion d'action induite par de hautes dilutions, à 9, 15 et 30CH, le nombre d'Avogadro étant largement franchi à 15CH. Il est bon de noter quecette expérience a été effectuée à de nombreuses reprises, par des équipes différentes, avec des résultats constants et identiques. L'aspirine possède, on le sait, une action anti-agrégante et anti-thrombotique à dose pondérale mais devient, paradoxalement, pro-agrégante et pro-thrombotique à haute dilution, avec un maximum à 15CH. Magnifique retournement d'action confirmant l'action effective de l'homéopathie et qui, de plus, semblerait n'apparaître qu'au-delà du nombre d'Avogadro. Cette expérience n'a, bien évidemment, jamais été transposée à l'humain. Vous pouvez la consulter en suivant ce lien.
  
  
• Une expérience, que je viens de découvrir aujourd'hui ( 5 janvier 2025 ) qui apporte de l'eau à mon moulin en corroborant une expérience personnelle réalisée, sur moi-même, quelques amis et, même, quelques patients avec, bien évidemment, une substance infiniment moins toxique, résultat que je partagerai dans un article à venir, qui plaira à tout le monde et convertira même les plus sceptiques, à l'image de mon propre médecin.
  
  Scandalisé par une étude, réalisée par le laboratoire Boiron, démontrant l’efficacité d'Arsenicum album 9CH sur des rats empoisonnés par l’arsenic, le Pr Jean-Claude Cazin, doyen de la faculté de pharmacie de Lille, décide de refaire l’expérience dans son propre laboratoire pour confondre les auteurs de l’étude. Le protocole est le suivant : on donne à un groupe de rats une dose mortelle d’arsenic, puis la moitié des rats reçoit Arsenicum 9CH (Etude en aveugle). Quelques temps plus tard, la personne qui avait réalisé le protocole vient expliquer qu’après avoir refait l’expérimentation plusieurs fois, les seuls rats survivants étaient ceux qui avaient reçu le remède homéopathique. Inconcevable ! Il décide alors de faire recommencer l’expérience par son chef de laboratoire en lequel il a entièrement confiance. La conclusion est identique : seuls survivent les rats traités par Arsenicum. Toujours incrédule, le Pr Cazin décide de réaliser lui-même les expériences, mais là encore seuls les rats ayant reçu le remède homéopathique survivent. Inconcevable encore une fois… mais les faits sont là et têtus : les seuls rats survivants sont ceux qui ont été traités par Arsenicum album. Le Pr Cazin a publié sa propre étude, venant confirmer celle de Boiron (Cazin J., Cazin M., Gaborit J., Chaoui A., Boiron J., Belon P., Cherruault Y., Papapanayotou C. (1987). A study of the effect of decimal and centesimal dilutions of arsenic on the retention and mobilization of arsenic in the rat. Human Toxicology, (6), 315-320).
  

 A suivre...