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31 mai 2013, J'ai du mal à comprendre.

 

J'avoue, aujourd'hui, avoir du mal à suivre la politique de notre Ministre de la santé. En effet, d'un côté, elle lance la première salle de shoot en France, ce en quoi je serais plutôt favorable comme bon nombre de praticiens, et ce malgré l'aspect "incitatif" que cette mesure pourrait avoir en banalisant et officialisant l'usage de produits stupéfiants et de drogues dures mais, dans le même temps, elle souhaite vivement interdire l'usage de la cigarette électronique dans les lieux publics, au prétexte que cet usage pourrait inciter le consommateur à s'orienter vers l'usage du tabac...

Devant une telle incohérence, j'ai, d'abord, supposé qu'il ne pouvait s'agir que d'une malheureuse homonymie et qu'il existait deux Marisol Touraine. Et bien non, tous renseignements pris, il s'agit bien d'une seule et même Ministre.

Je prends l'engagement formel, par ces lignes, de soutenir et d'ouvrir mes colonnes au premier Parti Politique, quel qu'il soit, dont le programme commencera par ... "Nous cesserons d'emmerder les Français."

 

24 mai 2013, Moins de 100 millions.

 

Ce matin, le gros titre de la Une du Parisien, là, sur le zinc, à côté de mon premier express de la journée, a attiré mon regard et ce fut un tel choc que j'ai cru recevoir un coup de poing à l'estomac.

Vous ne me croirez sans doute pas, mais notre pauvre Bernard Tapie, notre Nanar national lui-même, ne se trouverait plus qu'à la tête de 100 tout petits millions, et encore, sur les 400 que les contribuables lui ont généreusement versés dans le cadre de l'affaire qui l'opposait au Crédit Lyonnais.

Je reconnais avoir une âme sensible et être facilement affecté par le malheur des autres aussi, comme il ne serait pas concevable, ne serait-ce qu'une seconde, de le laisser dans le besoin et face à de telles difficultés mais, dans le même temps, qu'on ne saurait demander aux Français de mettre une nouvelle fois la main à la poche, il m'est venu une idée, et elle est géniale de simplicité...

... Lancement de la première édition du Tapithon !

   

23 mai 2013..... 62 ans !

 

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Avec l'aimable autorisation de l'auteur

Il y a très exactement 62 ans, aujourd'hui, ma pauvre mère mettait bas dans des souffrances qui, en fait, ne faisaient que débuter.

Que mes fidèles lecteurs, et surtout lectrices, se rassurent, toute ressemblance personnelle avec ce dessin ne serait qu'une simple et involontaire coïncidence puisque je vous l'assure, le cerveau et le reste fonctionnent encore tout à fait correctement. Côté cerveau, d'ailleurs, j'espère, un jour, être enfin adulte mais, comme le dit si bien ma fille, "les hommes ne vieillissent jamais, il n'y a que le prix des jouets qui change."

Certains ont, peut-être, noté une diminution du rythme de publication des articles... C'est exact et je le déplore. Mais j'ai une excuse, et très bonne, l'ensemble de notre classe politique va infiniment plus vite à commettre sottise sur sottise que, moi, à les commenter.

Rien qu'en moins de 24 heures, nous sommes allés de l'obligation faite aux médecins de déclarer, dorénavant, tout cadeau dépassant la somme totalement indécente de 10€ à la décision mirobolante de faire apparaître, sur tous les frontons de toutes les écoles, le drapeau tricolore et les les trois mots ... "Liberté, Égalité, Fraternité" ...

Reconnaissez qu'il est difficile, pour un amateur comme moi, de parvenir à suivre la cadence, à moins d'en faire un travail à plein temps. Ceci étant, tant de temps perdu en gesticulations plutôt inutiles possède un petit côté rassurant.

En effet, si la France peut se permettre de consacrer tant d'énergie à sodomiser les hyménoptères, c'est, à l'évidence, que la situation économique est loin d'être si mauvaise que celà.

Tout va très bien Madame la Marquise !

   

4 mai 2013, Ce n'est qu'un début...

 

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Avec l'aimable autorisation de l'auteur

... continuons le combat !

Un an déjà, et il en reste encore quatre. Mais, pour rester dans la ligne de slogans de 1968 remis au goût du jour, souvenons-nous d'un autre, tout à fait de circonstances, "soyons réalistes, demandons l'impossible !", et c'est ce qui est en train de se produire avec cet objectif couperet consistant à réduire notre déficit à moins de 3% du PIB.

Un objectif qui, tout comme l'Horizon, semble s'éloigner à mesure qu'on tente de s'en approcher. Or, si l'Europe vient de nous accorder un délai de grâce de deux ans, c'est, à la fois, le signe que les mesures actuellement mises en oeuvre n'étaient pas suffisantes pour y parvenir fin 2013 et qu'il va donc falloir aller autrement plus profondément que prévu dans des réformes structurelles qui, sans cesse, ont été repoussées au lendemain en vertu du bon vieux principe de la "patate chaude".

Une patate qui, certes, a autorisé les élections de nos Présidents successifs mais dont, maintenant, on va nous présenter la note. Une note qui, c'est évident, va être particulièrement salée ce qui, comme chacun le sait, est très mauvais pour la santé.

Une santé sociale qui dépendra de l'exercice d'équilibriste que doit réussir notre Gouvernement, pris en tenaille entre des nécessités économiques incontournables et un électorat qui attendait, ou espérait, tout autre chose et qui risque fort, maintenant, de mordre la main de celui qui prétendait le nourrir.

Pour conclure, si, en 1968, la France a pu se permettre des mouvements sociaux et des grèves qui restent gravées dans nos mémoires à l'image de celles de 1936, il faut garder présent à l'esprit que notre pays pouvait, à cette époque, se permettre un pareil luxe alors que ce n'est absolument plus le cas aujourd'hui et que le blocage de la machine, ne serait-ce que quelques semaines, pourrait avoir des conséquences extrêmement graves.

Bon anniversaire, Monsieur le Président.

   

2 mai 2013, Je triche... moi non plus !

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Avec l'aimable autorisation de l'auteur

Jérôme Cahuzac, avant hier... Mur des Cons, hier... Claude Guéant, aujourd'hui... et tant d'autres affaires à venir !

Devant un tel florilège, j'en arriverais, presque, à me demander si l'ensemble de notre classe politique, de droite comme de gauche, en se contentant de régler des comptes afin de se salir réciproquement à l'approche de futures élections, ne finirait pas par oublier que la France, en général, et les Français, en particulier, rencontrent quelques petites difficultés dans leur vie quotidienne et que l'indécence des sommes que nos élus, présents ou passés, se jettent à la figure, comme des tartes à la crème, ne pourrait pas, un jour, leur donner prétexte à descendre dans la rue...

Si, aujourd'hui, faire de la "politique" se réduit à accuser l'adversaire d'avoir mis, avant ou plus profondément que soi-même, la main dans le pot de confiture, plutôt que de tout faire pour que ce pot reste indemne aux yeux de ceux qui l'ont rempli, c'est à dire les contribuables, alors, en nous rappelant quelques malheureuses affaires que la Monarchie nous a laissées en héritage, nous sommes mûrs pour une nouvelle Révolution plus encore qu'une nouvelle Constitution.

Si, là, maintenant, j'affirme avoir une vidéo montrant la Reine Elisabeth participant à une partouze et détournant des fonds... même avec beaucoup de persuasion, personne ne me croira alors que, concernant nos nombreux élus, j'irais dans le sens de l'inconscient collectif Français, d'un sempiternel "tous pourris" et d'un définitif "il n'y a pas de fumée sans feu".

En Justice, le doute bénéficie à l'accusé, alors que, dans le domaine de la Politique, le moindre doute condamne d'office et, de ce fait, ne saurait exister aux yeux du Peuple.

Il en va de la survie de notre démocratie car, actuellement, aucun de nos Partis institutionnels, de l'extrême gauche à l'extrême droite, ne semble profiter d'une désaffection relativement justifiée. Le risque, aujourd'hui, est celui de l'apparition soudaine d'un homme "providentiel", tout autant que parut l'être, à l'époque, un certain Adolphe.

   

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