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22 octobre 2011, coup de blues.


Une crise monétaire mondiale à côté de laquelle celle de 1929 est une douce rigolade, un tsunami et une catastrophe nucléaire au Japon, des déficits abyssaux, des révolutions arabes, une Europe qui bat de l'aile à cause d'une Grèce en quasi faillite qui risque d'entraîner tous les autres, une opposition qui se contente de critiquer tout ce que je fais et que j'aimerais bien voir à ma place, des médias pour qui la bouteille reste toujours à moitié vide, un Sénat qui bascule à gauche rien que pour retarder une réforme territoriale nécessaire, des agences de notation qui vont faire payer aux Français les erreurs de mes prédécesseurs alors que c'est moi qui semble avoir le mauvais rôle...

Décidément, nul n'est prophète en son pays !

 MAI 2007
  OCTOBRE 2011
 

16 octobre 2011, Tabacs et Mutuelles.

Rien de nouveau sous le soleil, l'imagination reste au pouvoir !

Avec l'aimable autorisation de l'auteur, enfin, je l'espère...
Depuis 35 ans, la Sécu est en déficit.

Depuis 35 ans, pour se donner bonne conscience, on se contente d'augmenter les cotisations et de diminuer les remboursements.

Depuis 35 ans, on invente de nouveaux prélèvements tout en donnant, rituellement, un petit coup de pouce aux taxes sur le tabac, l'alcool et autres petites recettes.

Depuis 35 ans, on tape sur les prescripteurs tout en feignant de ne rien voir du côté des "consommateurs" eux-mêmes, des fraudes et des gâchis de tous ordres.

Depuis 35 ans, les Pharmaciens savent qu'une partie des médicaments, pourtant financés et remboursés par nos cotisations hexagonales, partent par pleins sacs "au Pays" sans, bien sûr, qu'il ne s'agisse de Sorbitol, de granules homéopathiques ou d'une banale et peu coûteuse Aspirine...

Depuis 35 ans, et contre toute logique psychologique, on pousse à la déresponsabilisation grâce à cette incontournable Carte Vitale... Vitale, peut-être, mais assurément Mortelle pour l'équilibre de nos comptes tant elle se rapproche d'une carte de crédit qui ne débiterait pas son compte ou d'un véritable "chèque en blanc au porteur".

Depuis 35 ans, l'augmentation des charges qui en découle pénalise tant notre pouvoir d'achat que notre compétitivité internationale et entretient un cercle vicieux dont on n'est pas près de sortir.

Depuis 35 ans, et progressivement, la nécessité de posséder une mutuelle complémentaire s'est imposée à tous au point d'assister à un glissement progressif, mais inéluctable, vers une meilleure couverture santé assurée par celles-ci et non plus par notre vénérable institution. Des mutuelles dont on vient, d'ailleurs, de doubler les taxes et des mutuelles, enfin et surtout, dont les cotisations, n'étant que "volontaires" et non "obligatoires", ne sont pas déductibles du revenu.

Ce système, celui que le monde entier nous envierait, est moribond et il faut impérativement le remettre à plat et cesser cet acharnement thérapeutique qui consiste à le maintenir sous perfusion. Nous avons tous, absolument tous, à y gagner et, après s'être attaqué aux "niches fiscales", il est temps d'en faire autant avec les "niches sociales".

   

12 octobre 2011, le débat Aubry-Hollande.

"Si ma tante en avait..."

Telle est le seul résumé que je pourrais formuler avoir écouté, avec neutralité croyez-le, les propositions et les projets des deux candidats à la Primaire du Parti qui entend gouverner la France.

Certes, c'est tentant et bourré de bonnes intentions, mais il faut prendre conscience que tout, depuis les créations d'emplois jusqu'aux réductions des déficits, est tributaire du retour d'une croissance que nos deux optimistes définissent, à la virgule près, pour les trois ans... quatre ans... voire même pour les cinq ans à venir.

Il faut tout de même se souvenir qu'à quelques mois seulement d'intervalle, ni La Crise, ni son ampleur ni ses conséquences n'avaient été prévues par nos Experts, pas plus, d'ailleurs, que par une Opposition toujours prompte à donner des leçons d’Économie.

"...Imposition dès le premier Euro de tous les revenus, y compris ceux de remplacement et à taux constant..."

François Hollande, le 24 octobre 2010, sur BFMtv.
De plus, à garder en mémoire l'interview d'un certain François Hollande qui proposait, le 24 octobre 2010 sur BFMtv, une courageuse  et remarquable réforme fiscale, à savoir une imposition de tous les revenus, y compris ceux de "remplacement", dès le premier euro et à taux constant, c'est à dire en supprimant les "tranches d'impôt", la "Flat Tax" à la Française, je comptais voter pour lui avec enthousiasme, j'avais trouvé mon Homme Politique, mais, hier soir, quelle déception, il devait probablement s'agir d'un homonyme... d'autant qu'il m'a semblé plus mince que l'autre.

Il est vrai qu'en terme de marketing électoral Socialiste, il aurait été suicidaire d'annoncer froidement aux cinquante pour cent de foyers fiscaux qui ne paient pas d'impôt sur le revenu qu'en cas de victoire, ce "petit avantage" disparaîtra et que, de plus, très riche ou non, le taux sera identique pour tous.

Dès que j'en aurai le temps, je mettrai en ligne les "morceaux choisis" de cette interview.

Girouettisme électoral.

Si je n'ai pas de sympathies "politiques" pour Arnaud Montebourg, je lui reconnais, par contre, une immense qualité, celle de rester fidèle à ses convictions et il est très probable qu'il en touche, aujourd'hui, les dividendes. Voir, par contre, certains hommes politiques, tous bords confondus, nous vendre avec le même aplomb... "dote et antidote"... "le pour et le contre"... "la thèse et l'antithèse" à seulement quelques mois d'intervalle, en misant sur une mémoire collective estimée à six mois, me pousse à ne me poser qu'une seule question, la seule qui vaille, "quand sont-ils sincères avec eux-mêmes, à défaut de l'être avec nous".

   

26 septembre 2011, le Sénat passe à Gauche.

Les Sénateurs ont voté... contre l'abolition de leurs privilèges !

Avec l'aimable autorisation de l'auteur
Ce basculement historique à Gauche est autant dû à la poussée de celle-ci aux élections locales qu'à des élus de Droite qui ont piétiné leurs convictions et voté à contre-sens à seule fin de  retarder la réforme territoriale de 2014... pour des raisons que la raison comprend fort bien.

En France, il faut garder présent à l'esprit que, lorsqu'il s'agit de l’État, ou de ses élus, de la Fonction ou des Services Publics, le simple mot de réforme est, par avance, une déclaration de guerre.

La moindre réforme qui ne vise qu'à la réduction, même d'un unique échelon, du mille-feuilles administratif qui s’empile, depuis le Maire d'une commune Française jusqu'au sommet de la Construction Européenne, vous expose, par avance, au casse-pipe électoral.

Du syndiqué de base jusqu'à nos élus de la République, la plus minime évocation d'une "réduction de personnel" provoque une levée de boucliers immédiate.

Les uns vont défiler dans la rue, pour eux, les autres, non c'est vrai, mais ils le feront faire par procuration, par leurs électeurs. Et, comble du paradoxe, les uns comme les autres vont justifier cette action par l'intérêt de la Collectivité, collectivité qui n'aura, ensuite, que les yeux pour pleurer lorsqu'on lui présentera la note.

Lorsque l'on se souvient de la fronde qu'avait provoqué la simple suppression du numéro du département sur les nouvelles plaques minéralogiques, et ce qui s'en est suivi... un numéro, n'importe lequel, mais obligatoire, ce qui s'est passé était totalement prévisible. De Gaulle, en son temps, s'était cassé les dents sur le Sénat et, malgré le rapport Balladur de 2008, Sarkozy vient d'essuyer le même revers.


Je ne saurais trop vous conseiller d'écouter cette interview tout en essayant de rester calme, ce qui ne sera pas facile, afin de juger, par vous-même, si le fonctionnement de la Démocratie et l'égalité Républicaine ont eu quelque chose à y gagner.

   

22 septembre 2011, l'affaire DSK.

Ça, c'est très probable !


Mais, finalement, je m'interroge. Regrette-t-il l'acte lui-même, ou regrette-t-il de s'être fait prendre la main dans le ... sac ?

A voir la sensation de gêne, pour ne pas dire de honte, des éléphants et des militants du Parti Socialiste, j'en arriverait presque à croire qu'ils y sont tous passés.

De là à penser que la rue de Solférino n'ait été qu'une annexe de la célèbre Madame Claude ou du One-Two-Two, il n'y a qu'un pas que j'hésite tout de même à franchir sauf à prendre ma carte.

A moins, finalement, que P.S. ne soit que l'acronyme de Prédateur Sexuel, et, dans cette optique, qui mieux que Dominique pouvait mener le Parti à la victoire en 2012 et, là, c’était tous les Français qui se faisaient b.... .


   

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