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23 mars 2012, je ne me présente plus !

Non, non, n'insistez pas !

Et pourtant, je les avais largement mes 500 signatures, 2823 pour être précis, 2823 fois la même... la mienne ! Vous n'imaginez pas le travail et le temps que m'a pris et, pourtant, je renonce. Je renonce alors que j'avais concocté un programme génial et capable de séduire les électeurs de tous bords, de l'extrême gauche à l'extrême droite, bref j'étais certain d'être élu.

Création d'une tranche d'impôts à 128% pour tous les revenus au-delà du SMIC mais exonération totale au dessous, un taux unique de TVA à 4%, prise en compte des animaux de compagnie dans le calcul du quotient familial, douze semaines de congés payés, la retraite à 40 ans, 28 heures de travail hebdomadaire dont deux heures de sieste quotidienne, instauration d'un treizième, quatorzième et quinzième mois pour les chômeurs, embauche de 1 million de fonctionnaires chaque année, nationalisation de toutes les entreprises depuis les TPE jusqu'à celles du CAC 40, création d'un Ministère du Climat garantissant du soleil tous les jours, mais de la pluie la nuit, d'un Ministère de l’Égalité Territoriale entamant le vaste chantier du déplacement des villes à la campagne, instauration de classes d'un enseignant par élève, démantèlement et remplacement de toutes les centrales nucléaires par des champs de vélos dynamoélectriques, la péréquation entre les régions inondées et celles qui souffrent de sècheresse, l'essence à 10 centimes d'Euro et le fuel à 7, suppression des règles orthographiques, grammaticales et de calcul afin de ne plus créer de discrimination, occupation d'un même emploi, en alternance, par un homme et par une femme, afin de renvoyer le sexisme aux oubliettes, arrestation des terroristes avant même leur naissance, obligation d'acheter Français y compris ce que l'on ne fabrique pas, instauration de jours chômés pour chaque fête religieuse de chaque religion présente sur le sol national y compris celles qui pourraient se développer, intégration des jours de grève dans le calcul de la retraite, la santé garantie et gratuite pour tous et surtout, inscrite dans la Constitution, une espérance de vie égale pour chacun, renvoi de chaque immigré ne pouvant attester d'une présence ininterrompue de 100 ans sur le sol national, sortie de l'Euro et création de l'Euro Français ainsi que bien d'autres idées dont il faudra, hélas, vous priver.

Certes, certains mauvais esprits m'ont dit que ce n'était pas réalisable mais ils se trompaient totalement. Sachant qu'il suffit, pour qu'un programme économique soit valable, juste et parfait, de faire payer les riches, alors, c'était tout simple, j'aurais créé une "Loterie Citoyenne" qui, par tirage au sort, aurait désigné les "Dix Riches du Mois" qu'il suffisait, alors, de subventionner pour qu'ils payent pour les autres !

 

22 février 2012, un exemple d'intégration.

Avec l'aimable autorisation de l'auteur

La preuve est faite !

Aux antipodes d'un communautarisme que l'on pouvait, légitimement, redouter de leur part, les nombreux Français non Musulmans se sont parfaitement intégrés.

Aujourd'hui, ils viennent d'en faire l'éclatante démonstration en adoptant la nourriture Halal. Certains esprits chagrins ne manqueront pas de prétendre que c'est aussi parce qu'on ne leur a pas tout à fait demandé leur avis, mais ce ne serait qu'une argutie ridicule ne visant, finalement, qu'à déplacer le débat.

Le premier pas est fait et c'est l'essentiel puisque, maintenant, il ne reste plus qu'à adapter les règles de la chasse. Une seule arme, le couteau, et une boussole puisque le gibier ne peut finir dans l'assiette qu'à la condition expresse d'avoir été égorgé, face à la Mecque.

   

7 février 2012, quelques grosses ficelles.

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Rien n'a changé !

Dans ce film, Honorin, joué par Fernandel, est un simple régisseur de théâtre. Complètement mort de trac à l'idée de devoir remplacer au pied levé un comédien défaillant, Cagliostro, son ami et mage de foire, lui propose de l'hypnotiser afin de lui redonner tous ses moyens.

Ce rêve éveillé permet à Honorin de se projeter quelques siècles en arrière, à la cour du roi François Ier et en la présence de son cousin, Henry VIII. Ce dernier, à l'occasion d'une partie de cartes, avoue que les caisses de son royaume sont vides * et qu'il ne sait que faire. Honorin, alors convié à prodiguer ses conseils, révèle à ces deux Rois les finesses et les subtilités, alors inconnues, des "emprunts d’État" et de la "Loterie Nationale".

* Toute ressemblance avec une quelconque situation actuelle serait, bien évidemment, tout sauf fortuite...

Puisse ce court extrait donner, à ceux qui ne l'ont jamais vu, l'envie de le faire.

   

29 janvier 2012, discours de Nicolas Sarkozy.

Si j'étais lui...

Avec l'aimable autorisation de l'auteur

... je commencerais par débiter la longue liste de toutes les réformes déjà effectuées, en cours ou à venir. Une litanie qui pourrait, certes, d'être un peu lassante, mais qui, depuis la réforme de la garde à vue jusqu'à celle des Universités, en passant par la création du statut d'Auto-entrepreneur, la réforme des retraites et une foultitude de petites lois techniques qu'il est trop long de détailler ici, tendrait à montrer que le bilan va bien au delà de l'épisode du Fouquet's et de celui du yacht de Bolloré.

Deux maladresses dont l'opposition en a fait un tel sujet de radotage qu'elle risque de laisser entendre que, finalement, tout le reste est loin d'être si négatif que ça. Force est, d'ailleurs, de constater que le programme socialiste n'évoque pas une seule seconde le projet de revenir à la situation antérieure à l'exception d'embauche de nouveaux fonctionnaires et d'un aménagement de l'âge de la retraite. Un aménagement pas totalement injustifié d'ailleurs puisque, dans l'état actuel des textes, l'obligation de cumuler le nombre d'années de cotisation et d'atteindre l'âge légal représente une forme de "double peine" pour ceux qui ont commencé à travailler très tôt.

Ceci fait, je reprendrais la liste de toutes les affaires qui ont émaillées l'époque Mitterrandienne et le nombre d'élus socialistes qui ont eu, de près ou de loin, maille à partir avec la Justice. Ceci juste pour rappeler que, si les turpitudes des uns n'excusent en aucune manière celles des autres, les donneurs de leçons d’aujourd’hui ont la mémoire un peu courte et que pour avoir les "mains blanches", il ne suffit pas qu'elles soient "roses".

Je reviendrais, ensuite, sur la manière dont nous sommes sortis, à peu près indemnes, des deux crises car on oublie qu'il y en a eu deux. Deux vagues successives, deux tsunamis qui, malgré tout, n'ont pas trop affecté notre vie de tous les jours. Des entreprises ont été en difficultés avec les conséquences sociales que l'on connait, mais nous sommes fort loin de l'Irlande, de la Grèce ou, encore, du Portugal. Le montant des retraites n'a pas été diminué, pas plus que le salaire des fonctionnaires et aucun d'eux n'a été licencié, à la différence de ce qui s'est produit chez quelques uns de nos voisins. Il est bon de faire toucher du doigt que, face à notre endettement et nos déficits, le paramètre sur lequel il était le plus facile d'agir et qui procurait les résultats les plus rapides, consistait à rogner sur la masse salariale du secteur public !

Ensuite seulement, j'attaquerais, en les justifiant, les réformes nées de la crise, de notre endettement et de notre manque de compétitivité, en expliquant d'une manière simple l'apport de la TVA Sociale, même si le nom a été mal choisi depuis le début, et pourquoi la flexibilité, ce vilain mot, est une nécessité et un bienfait puisque les seule périodes où le chômage a baissé l'ont été a des moments où celle-ci était appliquée au nom du sacrosaint principe que "sans la possibilité de divorcer, il n'y aurait sans doute pas beaucoup de mariages..."

Ceci étant, je ne suis pas lui et, surtout, je ne me présente pas.

   

27 janvier 2012, le débat Hollande - Juppé.

Que dire...

Jusqu'à l'arrivée de Juppé, que j'attendais comme la vedette "Américaine" au music-hall, l'émission n'était rien d'autre qu'un épouvantable pensum. Ensuite, même si ce débat prenait, enfin, force et vigueur, j'ai eu l'impression d'assister à une partie de cartes dont l'un des joueurs jouait au Bridge et l'autre au Poker.

Un Poker façon "menteur", lorsqu'il s'agissait de l'Europe ou de l'âge de la retraite, et un petit côté "Strip Poker" pour l'ensemble des Français si, par angélisme électoral, cette règle du jeu nous était appliquée pendant les cinq ans à venir. Il est bon de rappeler que Strauss-Kahn aimait citer Elie Halévy, un grand historien du socialisme, qui affirmait que "ce qui caractérisait un socialiste Français, c'était l'ignorance de l'économie et l'incompréhension de l'Histoire".

Jouant deux parties différentes, il est difficile de départager le vainqueur. En fait, chacun l'a été aux yeux de l'opinion qui attendait chacune des règles. François Hollande a "fait rêver" ceux qui en avaient envie et Alain Juppé, lui, est passé pour le croquemitaine à ne parler que de chiffres, alors que ce sont eux qui nous permettront, ou non, de ne pas nous retrouver dans la situation de quelques autres pays européens.

Mais il est tellement plus électoraliste et émoustillant de promettre des "lendemains qui chantent" que d'avoir le mauvais rôle en tentant de faire comprendre que le risque est grand de passer du rêve au cauchemar.

   

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