Mercredi, Janvier 22, 2025
   
Taille

Recherche

23 mai 2012, retour sur la campagne.

 sarko-nazi

Qu'il y ait eu "campagne", ça c'est certain et on peut difficilement dire le contraire, mais j'en suis encore à me demander si c'est à une campagne "électorale" que nous avons assisté ou s'il s'agissait d'une campagne de "diffamation", de "désinformation" ou encore, et tout simplement, d'une extraordinaire cabale organisée "par et pour" ceux qui n'avaient pas la moindre envie d'être dans la ligne de mire des réformes à venir.

J'ai aujourd'hui 61 ans et, si je vous remercie, par avance, de vos vœux, ce n'est que pour préciser que c'est loin d'être la première élection présidentielle à laquelle j'assiste, mais, de mémoire, jamais une campagne n'a atteint un tel niveau de médiocrité ni n'a osé utiliser, à seule fin de discréditer le candidat sortant, des amalgames avec les pires acteurs de l'Histoire contemporaine.

Hitler et Pétain ... ben voyons ! A leur décharge, je pense que ceux qui ont eu ces idées indécentes n'avaient sans doute pas vécu cette époque ni conservé le souvenir que le fait d'appartenir à un Parti de Gauche n'était en aucun cas, et au moins jusqu'en 1941, le "certificat de bonne vie et moeurs politiques" dont ils préfèrent, et de beaucoup, se persuader aujourd'hui.

Lire la suite : 23 mai 2012, retour sur la campagne.

 

20 mai 2012, Cas de conscience.

Et c'en est un !

Après avoir perdu l'élection Présidentielle, devons-nous profiter des législatives à venir pour rééquilibrer les pouvoirs ou bien, au contraire, laisser l'actuelle équipe les détenir tous, sans exception, de la Présidence de la République au Sénat, en passant par l'Assemblée Nationale ? La réponse est loin d'être si évidente que cela.

Dans le premier cas, il faut se donner tous les moyens, tous sans exception, de gagner ces élections, quitte à piétiner l'interdiction qui nous est faite par notre adversaire direct, et accepter les voix de ceux qu'il a diabolisé depuis près de trente ans et qui sont, tout de même, une partie de notre électorat car on ne me fera jamais croire que près de 20% des électeurs Français sont des néo-nazis, au crâne rasé et prêts à défiler sur les Champs-Elysées en chemise brune. Certes, je n'ignore pas que les représentants de la bonne pensance tentent de nous en convaincre depuis les années Mitterrand et qu'àprès une si longue séance d'hypnose, nous finissons par le croire nous-même.

Un... deux...trois, réveillons-nous ! Le piège est connu pour avoir sans cesse fonctionné, et c'est à nous qu'il appartient de ne plus nous y laisser prendre, à nous, cette fois, d'arroser l'arroseur, malgré les cris d'orfraie qu'il ne va pas manquer de pousser, et de faire ce qui ne pourra que nous faire gagner et, dans le même temps, contribuer à réduire l''influence d'un Parti devenu le fort utile croquemitaine de la 5ème République.

Dans ce cas de figure, c'est bien, nous avons gagné, nous conservons la majorité à l'Assemblée Nationale mais, en échange, nous entrons dans une cohabitation qui, comme nous avons déjà pu en faire l'expérience, ne présente que des inconvénients dont celui, et non des moindres, qu'en cas d'échec de sa politique, l'actuelle équipe nous imputera la responsabilité de ne pas l'avoir laissée mener
pleinement "sa politique"...

Dans le second cas, on laisse, délibérément, tous les léviers de commandes au Pouvoir actuel et, conformément à l'adage par lequel "la critique est aisée mais l'art est difficile", nous leur laissons l'art de faire le grand écart entre les promesses électorales, d'un côté, et les réalités économiques, de l'autre, tout en nous réservant la position facile de la critique... mais de la critique constructive et non celle qui a meublé notre quotidien durant cinq ans.

Bref, mon coeur balance.

   

17 mai 2012, Gouvernement No 1.

gouvernement
Modeste hommage à une des oeuvres de Magritte.

A peine quelques heures après la formation du nouveau Gouvernement, les critiques pleuvent déjà alors qu'il ne s'agit que d'une équipe de transition, en attente du résultat d'élections législatives qui n'auront lieu que dans quelques semaines.

Président et Ministres ne possèdent, actuellement, qu'une seule faculté, faute d'une Assemblée, celle de procéder par décrets puisque la moindre mesure législative doit, Constitutionnellement parlant, être soumise au vote du Parlement.

Afin de rester constructifs, réservons nos critiques pour l'après 17 mai, d'ici là, il nous reste la possibilité d'ironiser sur le retour en force de la haute fonction publique, de la République des "copains" de la promotion Voltaire de l'ENA, de l'absence totale du moindre membre de la société civile.

N'oublions pas, non plus, de nous réjouir de l'utilisation d'un avion qui, pourtant, avait fait couler pas mal d'encre et qui, en toute logique, devrait être
revendu ou bien être rebaptisé afin de porter maintenant le nom mérité de "Air Hollande One".

   

6 mai 212, la sanction est tombée !

Le Peuple a rendu son verdict : "Délit de réformes !"

De plus, à la question posée concernant d'éventuelles circonstances atténuantes, la réponse a été négative car, même en cherchant bien, il n'a jamais été question de réformes par imprudence mais, au contraire, elles le furent avec préméditation, avant 2007, et récidive pendant les cinq années suivantes. Devant un tel mépris des us, coutumes et habitudes Françaises, le résultat n'allait pas faire un pli et ce fut le cas...

Avec 48.38% en faveur de l'accusé et 51.62% contre celui-ci... c'est François Hollande qui devient Président de la République Française.

Il faut bien reconnaître que lancer des réformes structurelles qui n'allaient pas manquer de concerner, au premier chef, les fonctionnaires, les services publics, les syndiqués, les syndicalistes, les enseignants, les magistrats, les élus de tous bords et, en un mot, tous ceux qui, en France, détiennent une forme de pouvoir, depuis le pouvoir médiatique jusqu'à celui de la bien-pensance, et qui, on peut même tout à fait les comprendre, n'ont aucune envie de s'en voir privés même s'ils sont, d'une manière ou d'une autre, les participants involontaires à notre sclérose, sans s'exposer à un retour de bâton, confinait à un suicide annoncé. Procéder, ainsi que cela fut fait, sans préparer le terrain ni mettre, sous les yeux du Peuple, les chiffres et, donc, ce qu'il avait à y gagner confinait à de l'inconscience.

   

3 mai 2012, un nouveau J - 3...

Le débat... ce fameux débat...

Un épisode inédit, d'une durée de plus de deux heures, de la série Américaine "Lie to me". Au terme de celui-ci, reconnaissons-le, le suspense reste entier, mais le dénouement, rassurez-vous, sera diffusé dimanche soir, à 20 heures. Ne le ratez surtout pas, le prochain n'aura lieu, à priori, que dans cinq ans, même si son casting va, lui, débuter dans quelques semaines...

Étonnant
. De toute la journée, aujourd'hui, je n'ai pas eu un patient, pas un seul, qui m'ait dit avoir pris du plaisir à le regarder, à l'écouter, nombreux sont ceux, au contraire, qui sont même allés se coucher avant son terme. J'en arrive presque à me demander si les Français n'ont pas été saturés de cette campagne avant même qu'elle ne débute officiellement. Trop, c'était trop, mais je pense que nous avons une circonstance atténuante, celle d'une campagne qui dure depuis cinq ans, et sans interruption depuis 2007.

Second tour... et bien qu'il ne subsiste plus que deux candidats en lice, les divers ralliements et consignes de votes des "ténors" éliminés nous maintiennent, qu'on le veuille ou non, dans la situation d'une élection à neuf contre un ! De deux choses l'une, ou c'est une fripouille sans nom, ou il possède des qualités que les autres n'ont pas et qu'ils jalousent... Allez savoir ! Gardons, simplement, le souvenir nos années d'études pendant lesquelles il était fort rare que ce soit le premier de la classe qui reçoive le prix de camaraderie.

Photo2188 Et pourtant, il y en avait des choses à dire. A commencer par les fameux drapeaux puisque, sur cette photo, entre ceux du PS, du PCF et de l'Algérie, on pourrait presque en arriver à se demander s'il s'agit d'élections en France.

Heureusement que les Parisiens, eux, n'auront aucune difficulté à reconnaître leur Place de la République. Si, si, vous avez bien lu... "République", sous entendue Française, bien sûr et en cette occasion.

Et le pseudo scoop de la soirée, l'appel, tout personnel d'ailleurs, de François Bayrou à voter pour François Hollande qui me pousse à reprendre, ici, une appréciation de ce dernier, parue dans "Le Point.fr", en date du 18 mai 2009...

"...François Bayrou a été de droite, il est aujourd'hui au centre, mais il n'est pas encore devenu de gauche..."

Ça y est, c'est fait ! Il aura suffit de trois ans et cela nous est présenté, par les médias, comme un événement.

   

Page 23 sur 47

Connexion