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16 juillet 2012, égalité Républicaine !

Mouton-tondu
Un dessin de Jean Risacher.

La tonte ne concerne pas tout le monde, nous en sommes même loin !

Sachez, en effet, que nos députés, en plus de nombreux avantages, disposent chaque mois d'une indemnité parlementaire de 7.100€ brut, de 9.138€ pour leurs collaborateurs et, cerise sur le gâteau, d'une indemnité forfaitaire
destinée à leur permettre de faire face aux dépenses liées à l’exercice de leur mandat.

Il est pour le moins croustillant de savoir que cette
Indemnité Représentative de Frais de Mandat, ou I.R.F.M., dont le montant, brut, s'élève à 6.412€ n'est pas plus soumise à la moindre justification de son usage qu'elle ne l'est à l'impôt sur le revenu...

L’Assemblée Nationale, pratiquant ainsi
une forme de "noircissement d'argent propre", verse sur un compte bancaire, au début de chaque mois, cette somme qui peut être dépensée sans aucun contrôle. Pire, ou mieux encore, les éventuels reliquats non dépensés reviennent, en fin d’année, au député qui peut alors en disposer comme bon lui semble...

Pour rester dans la même ligne, il est bon de savoir que certains de nos Haut-Fonctionnaires de la D.G.F.I.P, la Direction Générale des Finances Publiques, bénéficient d'une "défiscalisation" partielle de leur traitement laissant ainsi entendre que Bercy serait, pour quelques happy few, un Paradis Fiscal...

Nous venons, une fois de plus, de commémorer la Prise de la Bastille et, en cette période d'autérigueur, il apparaîtra comme normal au Tiers État que nous sommes redevenu, de voir nos élus s'appliquer, sans la violence d'une révolution, une Nuit du 4 août 2012 mettant un terme à des "privilèges" injustifiés.

Ce n'est qu'à ce prix que notre Classe Politique redeviendra l’émanation d'un Peuple qu'elle postule à représenter et certainement pas en continuant à donner l'impression à celui-ci que, si nous sommes tous égaux, certains le demeurent bien plus que d'autres.

 

3 juillet 2012, Fait divers frontalier.

douaneDe sources policières, nous venons d'apprendre qu'un incident rocambolesque s'était déroulé au poste frontière de Jougne, entre la Suisse et la France*.

Tout a commencé lorsque les douaniers, intrigués par le comportement plus qu'étrange d'un automobiliste semblant être particulièrement pressé de franchir la frontière, klaxonnant et faisant des appels de phares rageurs aux véhicules qui le précédaient, lui firent signe de quitter le flot de la circulation, de se ranger sur le côté et d'arrêter son véhicule.

Après un rapide contrôle et avoir constaté que l'ensemble des papiers du conducteur et du véhicule étaient parfaitement en règle, il lui fut alors demandé d'ouvrir son coffre. L'individu tenta de refuser en prétextant qu'il était fermé à clé mais qu'il les avait égarées, que, de toutes façons, il était vide et que, surtout, il avait un rendez-vous extrêmement urgent...

Cette succession de refus maladroits aiguisant la juste curiosité des fonctionnaires, l'individu fut alors contraint de s’exécuter et de révéler aux yeux des gabelous une
volumineuse valise, prête à craquer, et dont semblaient s'échapper des billets de banque. Immédiatement conduit dans les bureaux de la douane, l'individu fut interrogé tandis qu'une estimation rapide confirmait que la valise contenait une très grande quantité de grosses coupures.

A travers des explications plutôt embrouillés, il apparu que ce ressortissant Helvète, résidant à Genève, avait vidé son compte en banque pour venir déposer cette très importante somme dans une banque Française. Après avoir contrôlés ses dires et quelque peu éberlués de retenir, dans leurs locaux, un "fraudeur" assez fou pour investir en France, les douaniers firent appel à un expert psychiatre qui, après avoir établi le profil psychologique de cet individu, le déclara, en effet, complètement irresponsable...

* Il est bien évident que tout ceci n'est que pure invention...

   

17 juin 2012, Législatives, 2ème tour.

Second tour des législatives.

abstentions
Avec l'aimable autorisation de l'auteur

Nous y voila, c'est fait, et c'est fini.

Ouf... On va enfin pouvoir regarder la coupe d'Europe de football sans être troublé ni gêné par des programmes et des Partis farfelus, observer les rapports entre l'Allemagne et la France, commencer à estimer le prix de nos divers achats quotidiens en Drachmes, en revenir aux fondamentaux que sont la Syrie, les élections en Tunisie et en Égypte et les conséquences qu'elles peuvent avoir.


Une chambre "Rose" me permet d'en conclure qu'une bonne nouvelle ne va pas se faire attendre en provenance de l’Élysée à savoir que, malgré un tweet malheureux, le couple Présidentiel attende un heureux événement... et c'est une fille !


Ceci étant, il me semble que le chiffre effarant de l’abstention, en montrant clairement le divorce et la déconnection qui se développent entre la classe politique et les électeurs, devrait faire se poser de nombreuses questions aux divers Partis politiques.


L'Histoire étant un éternel recommencement, quelques événements du siècle dernier devraient rafraîchir la mémoire de nos responsables avant que des événements comparables ne se produisent.

   

12 juin 2012, à chacun son Fouquet's !

"Protégez-moi de mes amis... mes ennemis, je m'en charge."

Durant cinq ans, et fortement aidé en cela par les médias et l'opposition, l'aventure du Fouquet's fut le boulet au pied de Nicolas Sarkozy. Moins de cinq semaines après l'élection de François Hollande, la prise de position de Valérie Trierweiler en faveur du candidat s'opposant à Ségolène Royal, en paraissant infiniment plus proche d'un crêpage de chignons que d'une démarche militante, a déclenché un buzz médiatico-humoristique qui a toutes les chances de rester tout aussi "symbolique" et inoubliable.

De sources confidentielles, et cette information est bien sûr à prendre au conditionel, le Président de la République aurait adressé à sa compagne un SMS dont le texte serait, cette fois, "Si tu restes, j'annule tout !"

   

10 juin 2012, Législatives, 1er tour.

Premier tour des législatives.

bisous
Avec l'aimable autorisation de l'auteur

Première conclusion, ni cardiopathies congénitales, ou "maladie bleue", ni Rougeole...

Tout au plus une petite manifestation de Roséole qui n'est rien d'autre qu'une maladie infantile, bénigne, peu contagieuse et qui ne nécessite aucun traitement particulier, en dehors de celui de la fièvre qui l'accompagne afin déviter tout risque de convulsions.

Les complications sont très rares et l'immunité permanente donc, après tout et dans le contexte électoral actuel, autant la laisser de déclarer une bonne fois pour toutes et la laisser évoluer pendant cinq ans afin que le malade s'en trouve protégé pour l'avenir.

A travers ce dessin, hautement prémonitoire, il me semble que Gremi a trouvé la rime que je cherchais au mot "Corrèze". A celle que je cherche pour "On va l'avoir dans le ... ", "Tulle" pourrait, peut-être convenir.

   

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