Humeurs Elections européennes, suite
Elections européennes, suite
Par sa qualité et son esthétisme, il a contribué à donner des "lettres de Noblesse et de respectabilité", peut-être même un petit côté bon chic bon genre, à l'écologie, ce qui ne pouvait pas lui nuire. C'était tout de même plus porteur, plus "clean", que de continuer d'associer l'écologie à des fauchages d'OGM, de démontage de restaurants Macdonald ou de culture légalisée de haschich. Je ne saurais affirmer que cette diffusion a eu un impact électoral réel, mais il en a eu sur quelques uns de mes proches.
La seconde est plus étonnante et me semble très importante sous l'angle sociologique ou politique. En pleine crise économique, indiscutablement grave et profonde, les partis de gauche ne semblent plus être, pour les ouvriers ou les salariés, le recours ou la réponse que l'on a connu par le passé. Les partis les plus révolutionnaires, le couteau entre les dents, appelant aux vieilles lunes des nationalisations, des interdictions de licencier ou de délocaliser sont, au contraire, en pleine déroute.
Un humoriste disait, il y a quelques nombreuses années, qu'il ne croirait au régime communiste qu'à l'instant où l'Union des Républiques Soviétiques Socialistes se monterait en société anonyme. Nous y sommes peut-être.