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10 janvier 2011.

Pépy fait de la résistance.

Dimanche 9 janvier, le président de la SNCF, Guillaume Pépy, a surtout résisté à la nécessité de prendre une quelconque sanction individuelle, en réponse aux quelques petits dysfonctionnements auxquels nous avons assisté pendant la période de Noël.

Que seraient, en effet, deux rames de TGV, l'une pour Nantes, l'autre pour Rennes qui permutent leurs gares de destination ? Une simple fantaisie. Que peuvent représenter 15 heures de retard pour les 600 passagers d'un train ? Rien d'autre qu'une simple minute et demi par personne, donc vraiment pas de quoi fouetter un chat ni chercher des poux dans la tête de notre valeureux service public. Et puis, mettre 26 heures pour faire Strasbourg-Port-Bou ? Ainsi que le disait le Baron Pierre de Coubertin, "l'essentiel n'est pas de gagner, mais de participer". Et bien, c'est le cas ! Alors, de quoi se plaint-on ?

"La SNCF et les cheminots n'ont pas compté leur temps (*), n'ont pas compté leurs efforts, se sont totalement mobilisés", a-t-il dit, faisant valoir que la compagnie avait "pu faire fonctionner 97% des trains" et que "personne n'a dormi par terre"... Ouf, tout est pour le mieux !

* les clients non plus, d'ailleurs.
 

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