Vendredi, Mars 29, 2024
   
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Les Plus.

Parce "des plus", il y en a, malgré ce que ce tente de nous faire croire une opposition qui, après tout, est dans son rôle. Mais, ceci étant, elle est d'autant plus facilement dans son rôle que la mémoire collective étant très courte, de l'ordre de six mois, elle parvient à n'entretenir que ce qui ne va pas tandis que l'électeur, lui, a oublié le reste alors même qu'il en bénéficie. Jamais, autant qu'actuellement, certains nous montrent le Ciel, tandis que d'autres s'efforcent de ne nous laisser voir que le doigt...

Avec un minimum d'honnêteté intellectuelle, il faut, tout de même, garder en tête que notre situation économique n'a cessé de se dégrader au cours des septennats et du quinquennat précédents. Si tous nos Présidents ont, successivement, pris à bras le corps le problème de nos déficits, les obstacles ont, forcement, été tellement nombreux que ce fut sans grand résultat et nous avons, avec constance et confort politique, continué à creuser nos gouffres financiers, comme certains creusent leur tombe avec leurs dents, assurant, à quelques uns, l'élection ou la réélection et, aux autres, de loin les plus nombreux, l'absolue certitude qu'un jour ou l'autre, ils allaient devoir raquer...

Les Réformes.

 A entendre certains, il s'agirait même de réformite... Et pourtant, il est  devenu évident à tout le monde que ce pays ronronne dans ses certitudes, ses archaïsmes, ses lourdeurs et ses structures étatiques et, donc, administratives plus proches du 19ème siècle que du 21ème mais, à la différence du chat qui, lui, ronronne quand il va bien, nous parvenons nous, à le faire quand tout va mal...

Le "défenseur des droits".

 Faites un petit sondage, amusez-vous à demander, autour de vous, s'il existe un article de la Constitution qui instaure un défenseur des droits et, si par le plus grand des hasards, il vous est répondu par l'affirmative, demandez, alors, qui l'a instauré. Vous avez toutes les chances d'entendre dire que ce sont les Socialistes, du temps de Mitterrand, puisque, par définition,  "droit et liberté" rimeraient avec Gauche. Or, au moins dans ce cas précis, c'est un président de droite, notre actuel président, qui en est l'instigateur. Il s'agit, en l'occurrence du Titre XI bis de la Constitution et cet ajout, qui n'a pourtant rien de symbolique, devrait faire taire ceux qui, sans cesse, parlent d'atteintes aux libertés. Il est bon de noter que tout citoyen s'estimant lésé par le fonctionnement d'un service public, et dieu sait à quel point cela peut arriver, peut saisir le défenseur des liberté. Je n'ai pas entendu dire que la Gauche, si elle revenait aux affaires, s'empresserait de le supprimer, ça doit donc être bien au point, d'ailleurs, que je me demande si c'est également applicable en cas de grève d'un service public ... La question mérite d'être posée.

La gestion de la crise économique.

 Il est pour le moins étrange, et un peu inquiétant, de se souvenir que, en gros, au sein de la communauté européenne, seule la Gauche française, dans ses diverses déclinaisons, a critiqué la façon dont la France, l'État, avait géré cette crise mondiale. Il est vrai que, face à cette catastrophe, certains en étaient à proposer un débat. Si ! Si ! Le temps de débattre, de cerner les convergences et les divergences des divers courants... et on se trouvait dans la situation de la Grèce. Il ne faut pas oublier que, si Sarkozy est l'ami des riches, il a néanmoins proposé de supprimer la première tranche d'impôt, le paiement du deuxième tiers ou bien, encore, d'augmenter les allocations familiales, au tout début de la crise !

Le service minimum.

 Mis à part les grévistes eux-mêmes, bien évidemment, je suis prêt à parier que bien des Français, surtout ceux qui sont tributaires des transports en commun, jugent cette mesure comme plutôt positive. Si le "droit de grève" fait intimement partie de la Constitution, l'usage "abusif d'un droit", quel qu'il soit et même syndical, figure dans le Code Civil et peut se voir sanctionné.

La non entrée de la Turquie dans l'Europe.

  Lorsque, cet été, j'ai vu de grandes affiches annonçant que la ville d'Istanbul était, pour quelques temps, la capitale Européenne de la Culture, je me suis demandé si l'on était pas, discrètement, en train de nous mettre devant le fait accompli de ce que, à tort ou à raison et dans leur grande majorité, les Français refusent. Tous renseignements pris, soyez rassurés, la France, donc l'actuel gouvernement, tient bon en ayant "bloqué" plusieurs des 35 chapitres des Critères de Copenhague.

La création du statut d'auto-entrepreneur.

  Ce n'est sans doute pas parfait ni idéal, on peut très probablement faire évoluer le système, mais pouvoir s'affranchir de ce qui fait notre réputation, à savoir nos lourdeurs et nos lenteurs administratives, et pouvoir ainsi créer en quelques clics de souris une structure professionnelle me semble tout, sauf négatif. Plus besoin d'aller à Londres pour créer sa société dans la journée...

La loi contre la burqa.

  L'accouchement fut difficile, mais le nouveau-né est là, même s'il ne s'exprime pas encore.

La réforme de la garde à vue.

  Elle n'est pas encore prête, certes, mais elle est dans les tuyaux et c'est une fort bonne chose qui aurait du être entamée depuis longtemps, voire même à l'initiative d'une Opposition toujours prompte à donner des leçons.

La baisse de la T.V.A dans la restauration.

 En préparation.

Le bouclier fiscal.

  Bonne initiative mais incomplète, donc en partie inefficace. Il faut également savoir que, si l'on peut connaître à l'Euro près ce que cette mesure, tant décriée, a coûté, à l'inverse, il est techniquement très difficile de savoir ce qu'elle a rapporté.

La réforme des retraites.

  Tout le monde sait, gauche comprise, qu'il était impossible et irresponsable de continuer comme cela. Si ce fut tout, sauf une erreur électorale, la retraite à 60 ans était déjà, en 1983, une erreur économique. Il ne nous aura jamais fallu que 27 ans, et énormément de courage, pour entamer une adaptation à la situation démographique actuelle. On n'est vraiment pas des rapides, mais ça y est, on a brisé le tabou et sauvé le système "par répartition".

C'est bien, mais la prochaine étape devra être celle d'une véritable répartition entre les différents régimes, Sénateurs, Parlementaires, Contrôleurs aériens, cheminots, etc.. car, actuellement, il ne s'agit que d'une répartition au sein de chaque régime.

La réduction du nombre de fonctionnaires.

  Selon les sources, entre 50 et 65 % du chèque d'impôt sur le revenu que vous rédigez correspond à la masse salariale de l'ensemble des agents de la Fonction Publique... Sans jouer sur les mots, on devrait plutôt parler de Ponction Publique et, à ce titre, ce ne peut être qu'une bonne chose d'en réduire le nombre. Ne remplacer qu'un départ à la retraite sur deux n'est, par contre, pas nécessairement un dogme à appliquer, au couperet, à tous les services.

Le RSA.

  Ce revenu de solidarité active était une très bonne idée puisqu'il permettait de lutter contre ces "effets de seuil" pervers qui parviennent à estimer certains trop riches pour être aidées bien que trop pauvres pour vivre dignement. Avec la mise en place du RSA et pour simplifier, si un bénéficiaire d'aide trouvait un travail à temps partiel, même insuffisant pour vivre, le RMI avait toutes les chances de lui être supprimé du seul fait qu'il avait "un travail et gagnait sa vie". A quoi bon, avec cette épée de Damoclès, tenter de raccrocher avec le travail ?

A suivre...

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