L'épé de Damoclès Démocratique.
Au terme du chapitre précédent, ça y est, nous y sommes, nous l'avons obtenue, la "transparence" règne ! C'est bien et c'est déjà un sacré progrès, mais ce n'est pas encore suffisant car ce n'est pas une fin en soi. A quoi bon, en effet, connaître les dysfonctionnements et les responsables de ceux-ci s'ils n'ont pas à en répondre. Le système se protège, contre vents et marées mais, si cela peut être justifié lorsqu'il s'agit de vaguelettes, il se discrédite lui-même lorsqu'il cautionne des agissements qui sont aussi scandaleux que contraires à la plus élémentaire éthique professionnelle.
Le tristement célèbre "... responsables mais pas coupables ...", le nuage radioactif de Tchernobyl, l'affaire d'Outreau et celle du sang contaminé, la gestion calamiteuse de la grippe A et toutes ces affaires, qui ont concerné tant la Droite que la Gauche, dont les acteurs, au terme d'un purgatoire décent et une fois la page tournée, se reprennent à porter "la bonne parole" en misant sur l'amnésie collective ont, convenez-en, un léger relent d'Ancien Régime. Je suis toujours stupéfait lorsque, au terme souvent fort lointain de ce genre de ratages, les médias nous informent, et comme s'il s'agissait d'une victoire, que l’État a été condamné à indemniser les victimes alors que, dans les faits, c'est nous tous qui allons payer une erreur que nous n'avons pas commise.
Il est d'ailleurs étonnant que me soit servie sur un plateau la proposition Européenne de sanctionner un État qui ne respecterait pas ses engagements budgétaires. Un État sanctionné, bravo ! Mais, en y réfléchissant bien, c'est son Peuple qui risque d'être frappé et, comble de l'injustice, pour des décisions dont il n'est pas responsable...
Si, en Droit Français, la notion de "pas de préjudice, pas d'action" est constante, il se trouve que là, et d'une manière indiscutable, il y a préjudice et, à ce titre, il doit y avoir action... ne serait-ce que pour que cela ne se reproduise pas.
Le tristement célèbre "... responsables mais pas coupables ...", le nuage radioactif de Tchernobyl, l'affaire d'Outreau et celle du sang contaminé, la gestion calamiteuse de la grippe A et toutes ces affaires, qui ont concerné tant la Droite que la Gauche, dont les acteurs, au terme d'un purgatoire décent et une fois la page tournée, se reprennent à porter "la bonne parole" en misant sur l'amnésie collective ont, convenez-en, un léger relent d'Ancien Régime. Je suis toujours stupéfait lorsque, au terme souvent fort lointain de ce genre de ratages, les médias nous informent, et comme s'il s'agissait d'une victoire, que l’État a été condamné à indemniser les victimes alors que, dans les faits, c'est nous tous qui allons payer une erreur que nous n'avons pas commise.
Il est d'ailleurs étonnant que me soit servie sur un plateau la proposition Européenne de sanctionner un État qui ne respecterait pas ses engagements budgétaires. Un État sanctionné, bravo ! Mais, en y réfléchissant bien, c'est son Peuple qui risque d'être frappé et, comble de l'injustice, pour des décisions dont il n'est pas responsable...
Si, en Droit Français, la notion de "pas de préjudice, pas d'action" est constante, il se trouve que là, et d'une manière indiscutable, il y a préjudice et, à ce titre, il doit y avoir action... ne serait-ce que pour que cela ne se reproduise pas.