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19 septembre 2011, DSK au 20 heures.

Ouf ! Tout s'est bien passé, mais on a tous eu très peur.


Avec l'aimable autorisation de l'auteur.

 

17 septembre 2011, Comment perdre les 3 A.


Six candidats prêts à tout...

Des millions de spectateurs subjugués...

Des millions d'Euros en jeu, les nôtres...

L'équilibre de nos comptes publics et sociaux pour enjeu...

Les agences de notation pour arbitres...

Sous le contrôle de Maître Levéreux, Huissier de Justice...

Les deux épisodes du nouveau jeu d'Antenne 2 font faire un malheur !

Un malheur dans tous les sens du terme, d'ailleurs, au point que j'en suis à me demander s'il ne serait pas utile que nous votions, tous, même et surtout non socialistes, à l'occasion de ces primaires. Une sensibilité de "gauche" est nécessaire, qu'à cela ne tienne... je souffre d'hyperesthésie de cette main là et je peux produire un certificat médical, de plus, qu'est-ce qu'un Euro symbolique au regard de la mise en application d'une authentique démocratie participative et ouverte ?

Votons tous Ségolène, donnons-lui la chance de ne pas rester l'éternelle seconde, la Poulidor de la Politique !

   

15 septembre 2011, Thème de campagne.



Le hasard fait souvent bien les choses, et cette photo en est la preuve.


Quand on pense que les militants sont en train de se creuser les méninges à dénicher un slogan de campagne porteur alors que le calicot qui masque les travaux de ravalement de l'immeuble mitoyen du siège de l'UMP, à Paris, leur donne quotidiennement la réponse.


Mes amis, levez les yeux, vous l'aviez votre thème de campagne !


   

Le 29 août 2011, pensées de vacances.

Chassez le naturel, il revient au galop et je n'ai pas pu m'empêcher de suivre la Politique Française à distance.

Comme aurait pu le dire Chirac, l'affaire DSK a fait pschitttttt... enfin, provisoirement car il faut bien prendre conscience que, même si l'accusation de Nafissatou Dialo a fini par sembler "douteuse" du fait même de la personnalité de celle-ci, il n'en reste pas moins vrai qu'elle a contribué à révéler certains comportements de l'accusé qui auraient pu corroborer sa plainte mais conduisait à un procès "parole contre parole", or, aux États-Unis, dans un procès pénal, il est impératif qu'il y ait "unanimité" du jury. Or, il faut bien le reconnaître, rien ne semblait joué puisqu'il y avait "doute" et que celui-ci devait bénéficier à l'accusé. Je ne peux que conseiller aux lecteurs cinéphiles de revoir ce grand classique qu'est "douze hommes en colère".

Ceci étant, j'avoue ne pas très bien comprendre l'attitude de DSK qui serait, théoriquement et maintenant, en situation de proclamer... "je vais me la farcir et au sens figuré, légalement, juridiquement et financièrement pour avoir ruiné ma carrière, ma réputation, mon couple et mes perspectives Présidentielles"... Or, de tout cela et pour le moment, rien et c'est un peu dommage car, finalement, cela me donne l'impression d'un Jugement de Salomon douteux, dos à dos, "mensonge contre mensonge".

Il est d'ailleurs étonnant de constater que sur les médias étrangers tels que CNN, BBC ou Sky News, l'information en "live" concernait les combats en Libye, alors que, sur France24 ou TV5 Monde, la priorité pour ne pas dire l'exclusivité était consacrée à la fin de cette affaire. De deux choses l'une, soit nos journalistes et rédactions sont de gauche, soit je n'ai pas eu de chance pour être, à chaque fois, mal tombé. Allez donc savoir !

Pour rebondir sur la Libye, quelques voix commencent à s'élever pour poser une bonne question. N'aurait-on pas armé des rebelles qui risquent de s'empresser de mettre en place une République Islamique, à l'image de ce qui pend au nez de la Tunisie ou de l’Égypte. L'avenir nous le dira assez rapidement mais, tout en souhaitant du fond du cœur me tromper, je ne suis pas très optimiste lorsque j'entends certains leaders locaux affirmer que, après avoir chassé un tyran, le chemin vers la "Démocratie" ne saurait passer ailleurs que par la case "Charia".

   

28 juillet 2011, "La Règle d'Or".


Cette fameuse "Règle d'Or", appliquée à l’État, n'est rien d'autre que ce que notre banquier nous demande, c'est à dire, et c'est tout bonnement élémentaire : "ne dépensez pas plus que vous ne gagnez" ou, sous une autre forme, "ne vivez pas au dessus de vos moyens". Il est d'ailleurs pour le moins étonnant qu'après tant de dizaines d'années qui ont vu nos gouvernements successifs voter, sans sourciller, des budgets structurellement déficitaires qu'il faille attendre 2011 pour voir enfin apparaître une décision qui relève du simple bon sens économique.

Être "à découvert" ou "solliciter un crédit" pour acquérir un logement, refaire sa cuisine ou changer de voiture constitue un "déficit conjoncturel", par contre, vivre, à longueur d'année, avec des fins de mois qui débutent le 20, représente un "déficit structurel" que votre banquier n'appréciera pas du tout et, d'ailleurs, autant dans son intérêt que le vôtre, car il sait qu'il arrivera fatalement un moment où vous ne pourrez plus rembourser.

Or, sans vouloir simplifier à l'extrême, c'est très exactement la situation dans laquelle se trouvent actuellement un certain nombre de pays dont, évidemment et en particulier, la Grèce. S'il a beaucoup été question des P.I.G.S., acronyme signifiant "Portugal, Irlande, Grèce et Espagne", il est bon de savoir qu'il y en a deux autres qui sont aussi quelque peu sur la sellette, l'Italie et la Belgique... Ces pays ont tous en commun d'être endettés jusqu'à la gauche, de vivre sur des déficits structurels et d'avoir une croissance trop faible pour les résorber.

Pour le commun des mortels, c'est du surendettement ! Or, depuis une quarantaine d'années, c'est ce à quoi joue la France au point que le service de la dette, c'est à dire le simple remboursement des intérêts, devient le deuxième poste des dépenses publiques derrière l’Éducation Nationale et devant la Défense. Je vous laisse à imaginer ce qui pourrait être fait sans un boulet qui, de plus, pèse chaque jour plus lourd.

De la Droite à la Gauche, tous les Gouvernements ont une responsabilité dans cette situation. Que ceux, aujourd'hui, qui se sentent tentés de manifester leur "stakhanovisme anti-Sarkozy" par le refus de cette modification Constitutionnelle gardent présent à l'esprit qu'ils auraient une lourde responsabilité historique et que, dans les pays les plus touchés actuellement, ce sont les couches sociales dont ils se targuent d'être les défenseurs qui paient, très cher, pour des Gouvernements qui n'ont pas su, ou pas osé, corriger le tir à temps.
   

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