29 janvier 2013, Coup de blues...
Je dois reconnaître, aujourd'hui, que le moral n'y est pas. Comme toujours dans ce genre de situation, les raisons sont multiples, un climat triste et gris, une morosité ambiante brillamment entretenue par des médias qui n'annoncent et ne ressassent que de mauvaises nouvelles et, sans doute aussi, le retour sur le devant de la scène du concept d'une "France au bord de la faillite". Certes, c'est loin d'être nouveau mais, à force de le dire, il se pourrait bien que cela finisse par devenir vrai, et comme d'habitude en France, on replâtre, on empile des textes et on occupe l'opinion à des sujets qui, s'ils ont une certaine importance, ne contribueront en aucun cas à assurer nos fins de mois.
Guerre au Mali... Mariage pour tous... PMA et GPA ou non... Florence Cassez... Prescription "hors AMM" d'une pilule... et, pendant ce temps là, le Parlement va occuper son temps à disserter sur plus de 5000 amendements alors que je reste intimement persuadé qu'il y a bien plus urgent à prendre à bras le corps et à réformer.
La France tente, péniblement, de devenir un pays "Gay Friendly", c'est très bien et je suis pour, mais mieux encore et dans l'intérêt de tous, ce pays que j'aime se décidera-t-il, enfin, à pratiquer sa Révolution Culturelle et à devenir, tout à la fois, "Rich Friendly", "Liberal Friendly" et "Success Friendly" ?
Je crois que la goutte d'eau est celle de cette nouvelle taxe, une de plus, visant à garantir les propriétaires contre des locataires déficients. Une fois de plus, on se garde bien de prendre en compte la véritable cause de cette frilosité locative qui n'est autre que l'infinie lenteur judiciaire nécessaire à expulser un mauvais payeur mais, que voulez-vous, lever une taxe est tellement plus facile et tellement dans notre mode de fonctionnement. Je pense, d'ici la fin de la journée, prendre rendez-vous avec un de mes correspondant et amis, psychiatre celui-ci, qui, non content de traiter mon vague à l'âme, partagera très probablement avec moi la persistance inoxydable d'un optimisme lié à son vote PS.