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3 janvier 2012, De Profundis les voeux !

Et voila, il en va des vœux comme des bonnes résolutions de 31 décembre... un feu de paille.

En effet, 24 heures ne se sont pas écoulées qu'une partie de mes souhaits est, déjà, partie en fumée. Si, si ! Regardez bien sous le panier, les gouttes d'eau... non pas là... un peu à gauche, en haut... voila, ça y est, vous y êtes ! Une de ces gouttes n'est rien d'autre que le demi-million d'Euros que l’État-donc-les-contribuables et la S.N.C.F-donc-les-contribuables vont donner pour sauver chaque emploi de SeaFrance, bref, au titre des traditionnelles étrennes, nous débutons l'année par offrir une prime individuelle au "torpillage" d'une entreprise en partie Publique. Force est de reconnaître que l’emploi commence à devenir hors de prix, surtout en période pré-électorale !

Un tel montage financier qui a, d'ailleurs, toutes les chances d'être refusé par Bruxelles n'est pas sans me rappeler celui, plutôt croustillant, qui avait été concocté par la France, en 2002, face aux difficultés financières de la compagnie d’aviation AOM-Air Liberté. Le Ministre des Transports de l'époque, tout à la fois parfaitement conscient de l'inutilité du maintien sous perfusion de cette compagnie, mais fort peu désireux d'avoir un conflit social sur le dos en pleine période électorale et connaissant, par avance, le veto que Bruxelles opposerait à la moindre "subvention" n'y était pas allé par quatre chemins... la voie Royale, celle d'un crédit, oui, mais celle d'un crédit garanti par l’État.

Dans tous les cas de figure, les contribuables allaient mettre la main à la poche afin d'assurer la paix sociale, à fonds perdus et uniquement le temps de franchir l'élection, mais la morale restait sauve !

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