Humeurs 1er janvier 2011, 0h0, les voeux du site.
1er janvier 2011, 0h0, les voeux du site.
A l'aube de cette nouvelle année, que pouvons-nous souhaiter ?
La création d'un Ministère du Climat avec deux sous directions, celle du beau temps et celle du mauvais. De cette manière, plus de canicule en été, ni de coup de froid et de tempête de neige en hiver. Ainsi, Françaises, Français, ce sera un grand progrès, nous aurons l'inverse !
Que l'on nous explique enfin, et surtout cette année, comment la banquise peut, à la fois, fondre et nous envoyer un air particulièrement glacial. Il n'y a qu'une solution et elle est fort simple, qu'on le lui renvoie !
La fin de la Crise, bien sûr. Ou, plutôt, que cette crise touche ceux qui l'ont créée et pas ceux qui n'y sont pour rien, la subissent de plein fouet et, par dessus le marché, n'ont pas fini de mettre la main à la poche afin de donner à ses divers responsables une nouvelle chance de jouer au casino à nos frais.
Que l'on cesse enfin de réduire les déficits de l'État en augmentant les prélèvements obligatoires mais, et il fallait y penser, en diminuant un train de vie qui ne cesse d'être pointé du doigt par la Cour des Comptes. Il ne s'agit même plus de danseuses de la république mais d'un plein corps de ballet. Que l'on cesse de prendre des lois et des décrets "à la hâte" pour, ensuite, légiférer de nouveau à seule fin de compenser les effets imprévus des précédentes décisions.
Que l'on se souvienne que nous n'avons plus de colonies et, à ce titre, cessons d'intervenir "pour un oui ou pour un non" dans nos ex-celles-ci. Cela coûtera moins à tous et nous permettra d'être bien avec tout le monde au lieu de son contraire. Angleterre et Portugal ont eu, également, des colonies et eux semblent considérer leurs anciens territoires comme des pays adultes et indépendants ce qui ne les empêche pas d'avoir du pétrole, du café, du chocolat bref tout ce qui semblerait pouvoir nous faire défaut si nous tournions le dos à la "France Afrique". Raccourci élégant qui permet de comparer un pays à un continent ! Souvenez-vous, il y a quelques mois, lors des incidents à Madagascar, les médias ne parlaient plus d'Antanarivo mais de Tananarive. Ce simple nom sonnait mieux aux oreilles du vieux colon. Chassez le naturel, il revient au galop !
Que notre pays cesse de taxer, faute de mieux voire d'imagination, ce qui fonctionne au lieu de s'efforcer de libérer ce qui ne fonctionne pas ou, sous une autre forme, cessons de rendre malade ce qui ne l'est pas au lieu de chercher un remède à ce qui l'est. Acceptons le libéralisme, la concurrence et l'émulation dont, nous, les consommateurs seront les premiers bénéficiaires. Camarade et Cégétiste, mon frère, en allant sur les sites comparateurs de prix tu es un libéral ou, du moins, tu profites de ce que tu combats en toute bonne foi.
Que l'on cesse, enfin, de nous présenter les attentats, les enlèvements, les exactions à l'encontre des Chrétiens et des Juifs, où que ce soit sur la planète, comme des preuves tangibles et indiscutables de la tolérance et du respect de l'Autre de la religion au nom de laquelle ils sont commis. S'il ne s'agit que d'une manifestation toute "marginale", et j'en accepte volontiers l'augure, reconnaissons tout de même que le trait commence à devenir épais.
Que les événements me donnent moins souvent raison et qu'enfin, et pour finir, malgré les poisses successives de notre Président, que la crue du siècle lui soit épargnée.
Lectrice, lecteur, Monsieur le Président, que l'année 2011 soit un bon millésime pour tous !
Que l'on nous explique enfin, et surtout cette année, comment la banquise peut, à la fois, fondre et nous envoyer un air particulièrement glacial. Il n'y a qu'une solution et elle est fort simple, qu'on le lui renvoie !
La fin de la Crise, bien sûr. Ou, plutôt, que cette crise touche ceux qui l'ont créée et pas ceux qui n'y sont pour rien, la subissent de plein fouet et, par dessus le marché, n'ont pas fini de mettre la main à la poche afin de donner à ses divers responsables une nouvelle chance de jouer au casino à nos frais.
Que l'on cesse enfin de réduire les déficits de l'État en augmentant les prélèvements obligatoires mais, et il fallait y penser, en diminuant un train de vie qui ne cesse d'être pointé du doigt par la Cour des Comptes. Il ne s'agit même plus de danseuses de la république mais d'un plein corps de ballet. Que l'on cesse de prendre des lois et des décrets "à la hâte" pour, ensuite, légiférer de nouveau à seule fin de compenser les effets imprévus des précédentes décisions.
Que l'on se souvienne que nous n'avons plus de colonies et, à ce titre, cessons d'intervenir "pour un oui ou pour un non" dans nos ex-celles-ci. Cela coûtera moins à tous et nous permettra d'être bien avec tout le monde au lieu de son contraire. Angleterre et Portugal ont eu, également, des colonies et eux semblent considérer leurs anciens territoires comme des pays adultes et indépendants ce qui ne les empêche pas d'avoir du pétrole, du café, du chocolat bref tout ce qui semblerait pouvoir nous faire défaut si nous tournions le dos à la "France Afrique". Raccourci élégant qui permet de comparer un pays à un continent ! Souvenez-vous, il y a quelques mois, lors des incidents à Madagascar, les médias ne parlaient plus d'Antanarivo mais de Tananarive. Ce simple nom sonnait mieux aux oreilles du vieux colon. Chassez le naturel, il revient au galop !
Que notre pays cesse de taxer, faute de mieux voire d'imagination, ce qui fonctionne au lieu de s'efforcer de libérer ce qui ne fonctionne pas ou, sous une autre forme, cessons de rendre malade ce qui ne l'est pas au lieu de chercher un remède à ce qui l'est. Acceptons le libéralisme, la concurrence et l'émulation dont, nous, les consommateurs seront les premiers bénéficiaires. Camarade et Cégétiste, mon frère, en allant sur les sites comparateurs de prix tu es un libéral ou, du moins, tu profites de ce que tu combats en toute bonne foi.
Que l'on cesse, enfin, de nous présenter les attentats, les enlèvements, les exactions à l'encontre des Chrétiens et des Juifs, où que ce soit sur la planète, comme des preuves tangibles et indiscutables de la tolérance et du respect de l'Autre de la religion au nom de laquelle ils sont commis. S'il ne s'agit que d'une manifestation toute "marginale", et j'en accepte volontiers l'augure, reconnaissons tout de même que le trait commence à devenir épais.
Que les événements me donnent moins souvent raison et qu'enfin, et pour finir, malgré les poisses successives de notre Président, que la crue du siècle lui soit épargnée.
Lectrice, lecteur, Monsieur le Président, que l'année 2011 soit un bon millésime pour tous !