Humeurs 13 octobre 2010, Coupe du Monde, suite.
13 octobre 2010, Coupe du Monde, suite.
Cette fois, l'équipe de France de Foot compte plus de 3 millions de joueurs ! Pourvu qu'on ne se fasse pas reléguer en division II par les agences de notation.
La SNCF, la RATP, ErDF et GrDF, c'st à dire l'ex EDF-GDF, les Postes, les Chaînes publiques de télévision et de radio, les enseignants, le personnel hospitalier, les dockers, les contrôleurs aériens, les ouvriers du livre etc.., bref, en gros, tout ce que la France compte de services publics, de monopoles syndicaux, de régimes spéciaux, de personnel protégé était en grève ou dans la rue.
Entre le culte de la période 1936-1938 et le préambule de la Constitution de 1946, d'un côté, et la voie libérale imposée, ipso facto, par l'Europe, de l'autre, la France continue à faire un grand-écart douloureux. Pérennisant des monopoles d'embauches syndicaux remontant à la libération, des services publics pléthoriques auxquels les Français seraient attachés, sauf les jours de grève et s'ils vérifiaient ce qu'ils leur coûtent, et des régimes spéciaux qui ne sont rien d'autres que des privilèges justifiant d'une nouvelle nuit du 4 août, le frein reste mis à toute tentative de modernisation de l'État.
Ne parlons pas trop des étudiants et lycéens, confondant école buissonnière et manifestation, cessant le travail, alors qu'ils ne l'ont même pas encore commencé, dévalorisant l'action militante en ne risquant, finalement, que la perte d'une journée d'argent de poche et postulant à un glorieux BAC+5, c'est à dire le BAC et cinq ans de chômage. Souvenons-nous qu'en 68, les syndicats les considéraient comme de la "graine de patrons"... Comme les temps changent !
Entre le culte de la période 1936-1938 et le préambule de la Constitution de 1946, d'un côté, et la voie libérale imposée, ipso facto, par l'Europe, de l'autre, la France continue à faire un grand-écart douloureux. Pérennisant des monopoles d'embauches syndicaux remontant à la libération, des services publics pléthoriques auxquels les Français seraient attachés, sauf les jours de grève et s'ils vérifiaient ce qu'ils leur coûtent, et des régimes spéciaux qui ne sont rien d'autres que des privilèges justifiant d'une nouvelle nuit du 4 août, le frein reste mis à toute tentative de modernisation de l'État.
Ne parlons pas trop des étudiants et lycéens, confondant école buissonnière et manifestation, cessant le travail, alors qu'ils ne l'ont même pas encore commencé, dévalorisant l'action militante en ne risquant, finalement, que la perte d'une journée d'argent de poche et postulant à un glorieux BAC+5, c'est à dire le BAC et cinq ans de chômage. Souvenons-nous qu'en 68, les syndicats les considéraient comme de la "graine de patrons"... Comme les temps changent !