Le Grand Fiasco ( suite ! )
COVID-19.. 20.. 21..
Avec l'aimable autorisation de l'auteur |
Nous vivons une époque formidable !
Je sens quelques esprits chagrins très prompts à faire leur le titre du livre du Professeur Peronne, "Y a-t-il une erreur qu'ils n'ont pas commise"...
Non, ce serait aller bien vite en besogne. Je ne peux, néanmoins, que me remémorer la conférence de presse du Général De Gaulle au cours de laquelle il avait proféré cette phrase restée célèbre "...on peut aussi sauter sur sa chaise comme un cabri en criant l'europe, l'europe, l'europe".
Dans le cas de cette pandémie et à l'image de Jeanne d'Arc, j'entends des voix clamer, depuis des mois, "l'vaccin, l'vaccin, l'vaccin..." tout en négligeant étonnement les recherches sur des traitements, car il semblerait qu'il y en ait.
Laissons de côté le Professeur Raoult qui n'a échappé au bûcher que parce qu'une telle exécution carbonée ne pouvait que contribuer au réchauffement climatique.
Ceci étant posé, il est pour le moins surprenant que, dès la fin du printemps 2020, l'Institut Pasteur de Lille qui ne possède qu'un seul défaut par rapport à son homonyme de Paris, c'est d'être "privé" et Dieu sait qu'en France, c'est une tare rédhibitoire, semblait avoir mis la main sur une très ancienne molécule, dont on connait de fait les effets secondaires et les contre-indications, qui, in vitro, réduirait substantiellement la charge virale...
Làs, il lui manquait 5 millions d'Euros pour réaliser des tests cliniques à grande échelle et, que croyez-vous qu'il arriva, un chèque de ce montant signé de la blanche main de Bernard Arnault.
Il semblerait même, aujourd'hui, que certains anti-dépresseurs auraient les mêmes propriétés ainsi que l'a constaté, avec étonnement, le Docteur Nicolas Hoertel, du service psychiatrique de l’hôpital Corentin-Celton ( 92 ). Il a lancé une étude observationnelle, c’est-à-dire qui se base sur les données hospitalières de 36 hôpitaux de l’AP-HP, il accumule des informations sur 7.230 patients adultes hospitalisés pour Covid-19 entre le 24 janvier et le 1er avril 2020. Parmi eux, 345 patients (4,8 %) étaient sous antidépresseurs juste avant leur hospitalisation. « Notre surprise a été d’observer que ces patients présentaient un risque diminué de plus de 40 % d’intubation ou de décès par rapport aux autres patients, quand on prend en compte des différences d’âge et de comorbidité », synthétise Nicolas Hoertel. Il est bon de noter que ces recherches ont accessoirement permis de comprendre pourquoi le surpoids constituait un facteur d'aggravation des symptômes.
Les résultats définitifs de cet essai randomisé, en double aveugle, donc indiscutable sur plusieurs centaines de patients ne cessent d'être attendus (dans un silence médiatique et gouvernemental assourdissant) depuis ... fin février !
Que disais-je ? Ah, oui, ça me revient "l'vaccin, l'vaccin, l'vaccin !"