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Publication de la grille des salaires, traitements et avantages réels du secteur public.

Posté par le dans Transparence 2.0
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Mesurette, diront certains et j'en accepte l'augure car, si tel est le cas, il n'y a aucune raison de la repousser, sauf rejet d'origine syndical.

En autorisant ceux qui sont, plus ou moins régulièrement, pris en otages lors d'une grève, à juger, en leur âme et conscience, de sa justification, il se pourrait fort bien qu'une telle transparence puisse changer le regard d'une population qui a une forte propension à accepter, comme une fatalité voire une habitude, une "lutte des classes" qui demeure à sens unique.

De plus et afin de rectifier une contrevérité banalisée par les médias, les termes "d'usager" et de "client" ne sont pas interchangeables. On est "l'usager" d'un service financé par une "redevance" et le "client" dans les autres cas, ce qui signifie qu'en cas de grève des transports, ce ne sont pas des "usagers" qui sont pénalisés mais des "clients".

Si la nuance peut sembler fine, juridiquement, ce n'est pas le cas car "le client", lui, bénéficie de droits lui permettant d'invoquer "la rupture de contrat" ou le "non respect" de celui-ci. Les éternelles controverses qui concernent les grèves dans les services publics proviennent du fait qu'il y a conflit entre un droit de grève, constitutionnel, et un principe de continuité du service public, tout aussi constitutionnel.

Ceci étant, "l'abus de droit de grève" étant reconnu par la jurisprudence, laissons les "usagers" ou les "clients", selon le service public en cause, exposer à la Justice les éventuels préjudices nés d'une grève et en attendre réparation.

Si, véritablement, les conditions de travail, au sein du "secteur public", justifiaient d'autant de revendications et de mouvements dits sociaux, j'avoue ne pas très bien saisir pour quelles raisons ses nombreux agents font tout pour que leurs enfants suivent leur exemple ... à moins, bien sûr, qu'il ne s'agisse de mauvais parents.

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