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Seuil de tolérance ou, un jour, allergie et rejet ?
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Cessons d'employer, systématiquement, les termes "racisme" ou "xénophobie" ... là où, dans bien des cas, il pourrait ne s'agir que d'un simple et populaire sentiment d'injustice. Le ballet bien réglé de la "culpabilisation-victimisation-repentance" finira par porter tort à tout le monde y compris, et surtout, à ceux, tous bords confondus, qui n'auront été que des apprentis sorciers, l’œil uniquement rivé sur l'échéance électorale à venir.
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Après la notion de température ressentie... celle de l'immigration "ressentie".
Ce court extrait du film La Crise, de Coline Sereau, montre que très exactement vingt ans après sa sortie sur les écrans, la célèbre tirade sur le "racisme" du personnage de Michou ( Patrick Timsit ) demeure d'une brûlante actualité et que bien des réactions populaires et électorales y puisent, bien malheureusement, leurs justifications tout simplement parce que rien n'a été mis en œuvre pour y mettre un terme. Il suffit d'écouter l'interlocuteur de notre Michou, campant un Député Socialiste, arcbouté sur ces concepts usés à force d'avoir trop servis... "droit à la différence, à la tolérance et de l'idéal de terre d'accueil de la France", et dont la seule obsession reste celle, tout comme aujourd'hui, d'un vote Le Peniste ou non !
A tort ou à raison en effet, le ressenti "populaire" reste le même, les phrases restent les mêmes, les sensations évoquées restent les mêmes et la ligne de démarcation Droite-Gauche continue, pour l'essentiel, à se dessiner en fonction de la position de chaque Parti Politique face à l'immigration. Si un patient est allergique aux fraises, vous aurez beau faire, dire et lui expliquer que ces fruits sont délicieux, qu'ils symbolisent la belle saison et qu'ils sont bourrés de vitamines, il y est allergique, un point c'est tout, même s'il le déplore. Bien évidemment, ce n'est certainement pas en lui en faisant absorber encore plus que vous le guérirez alors que c'est, pourtant, à cela que nombre de charlatans se sont obstinés.
J'en arrive, parfois, à me demander si ce "problème", puisqu'il est convenu de l'appeler ainsi, ne serait pas finalement plus utile "en l'état" qu'en le réglant, une fois pour toutes. Faute d'un tel sujet facile, pour ne pas dire bateau, de quoi pourrait-on bien parler ? Il faudrait traiter d'économie, de déficits, de dette, de réformes, de compétitivité etc.. bref, rien que des sujets qui fâchent ou qui passent largement au-dessus de la tête du Français moyen et, de ce fait, de l'électeur dont on a besoin, alors autant user jusqu'à la corde une recette qui fonctionne si bien.
Cela fait, pourtant, des décennies que nous assistons au même ballet bien réglé entre la Gauche et la Droite, chacune pour des raisons opposées mais, en fait, convergentes vers la même échéance, l'élection. La première, elle, cultive la facette communautariste au nom du vieux principe qui établit que "les amis de mes amis sont mes amis" ou, sous une autre forme plus politique, "les amis [ candidats ] de mes amis [ en situation irrégulière ] sont mes amis [ bien que je sois, moi, en situation régulière ], la seconde, elle, se prend les pieds dans le tapis d'un politiquement correct établi unilatéralement par la première, et dont les médias sont les seuls arbitres.
Cessons, donc, de faire du terme générique "immigré" l'incontournable synonyme de maghrébin ou d'Africain, car il peut, tout aussi bien, s'appliquer aux ressortissants des pays Nordiques, d'Amérique Latine ou d'Asie du sud-est...
Je ne peux conclure sans rappeler le vieux sketch de Coluche, celui du "CRS Arabe", dans lequel il énonce cette vérité première que "nous sommes tous égaux..." mais qui, à la réponse muette de son interlocuteur, poursuit par un "Ha !... Oui !... Vous surtout."