François Fillon, dans Valeurs actuelles de cette semaine, s’en prend explicitement à Nicolas Sarkozy "Aujourd'hui, je crois que je suis mieux placé que Nicolas Sarkozy pour l'emporter en 2017". Quand j’étais conseiller à l’Élysée, de 2007 à 2011, j’ai assisté à une bonne centaine de réunions d’une heure à une heure et demi, au fameux "salon vert", auxquelles assistaient le chef de l’État et le Premier ministre en présence des ministres concernés par l’ordre du jour.



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La politique de l’immigration fait le bonheur de la gauche, elle adore la “diversité”, mais on n’entend jamais la droite mettre le doigt où ça fait mal. Jamais. Et pour cause.
L'affaire Leonarda prend tous les jours de l'ampleur et semble faire vaciller l’État sur ses bases : les médias et la presse sur-mobilisés, des lycéens dans la rue, l’Élysée en ligne de mire, Matignon dépassé, retour précipité des Antilles du ministre de l'Intérieur.
L'actualité me déprime tellement que je ne sais plus de quoi parler. 3,3 millions de chômeurs ? La politique de la terre brûlée fiscale ? la polémique sur le droit du sol ? De rencontre en rencontre, je n'entends plus qu'un son de cloche partout: quel pays ! Quel désastre ! Ce soir, j'ai envie d'une petite plongée dans le passé, dans la France du fond de l'histoire.
Hier soir, je prenais une bière dans un café parisien en face d’un intellectuel connu, de sensibilité chrétienne et gaulliste sociale, proche de la revue "Esprit".
Les grandes polémiques ne font que recouvrir les phénomènes sournois, de long terme, qui ruinent l'autorité de l’État. Nous assistons à un processus d'auto combustion dont l'actualité de second rang, non médiatisée, fourmille d'exemples quotidiens.