A mi-mandat, 2 ans et demi, il me faut reparler de François Hollande. Un sondage Opinion Way le Figaro estime la cote de satisfaction du président de la République à 15% et un taux de rejet de 85%, nouveau record absolu dans l'histoire.



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Ci-dessous une contribution d'hier qui m'a été demandée par Atlantico. En toute franchise, je n'ai rien, strictement contre Alain Juppé, mais j'observe, fasciné, la manière dont le monde médiatique tente de construire son favori pour 2017, un peu comme Dominique Strauss Kahn dans les années 2007-2011.
Il est une des figures montantes de la droite. Il n'a pas hésité en effet, à parcourir la France pour rencontrer des milliers de français toujours dans l'attente d'une réponse à leurs préoccupations. Les crises ont bousculé les gouvernants. De son côté, fort de son expérience au gouvernement, soutenu par les agriculteurs dont il a dirigé le ministère et par de nombreux français en quête d'un renouveau, Bruno Le Maire lui, bouscule le système par sa révolution démocratique, par une autocritique des actions passées pour un nouvel espoir, une politique à l'écoute des français, un projet constructif élaboré ensemble ...
Le 18 septembre dernier, nous avons appris le décès de l'historien Raoul Girardet, à l'âge de 95 ans. Cet intellectuel est l'auteur de l'un des livres les plus fascinants qu'il m'ait été donné de lire: "Mythes et mythologies politiques" éditions du Seuil, 1986.
Les français déçus des discours démagogiques et des chocs de moralisation proposés après coup par une gauche, qui n'a de gauche que le nom, ont tendance à sombrer dans l'incrédulité et l'amalgame à l'égard de la classe politique. Aussi la République souffre-t-elle actuellement d'une déficience de modernisme.